Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Claude Notac
  • Auteurs: Marcel Vigier

N° 1462 - Deux grands yeux bleus (Claude Notac)

3,05 €
Extrait : Les persiennes, l'une après l'autre, claquèrent sur le mur. Le soleil, encore timide, entra furtivement dans la chambre. Des rais de lumière zébrèrent le tapis de haute laine et firent étinceler les incrustations de cuivre des meubles d'acajou. Le grand lit était occupé par une femme d'une cinquantaine d'années, encore jolie sous la coiffure grise en désordre, mais que l'on devinait soignée. Ses yeux bleus donnaient à son visage un reflet excessivement jeune et si les cheveux avaient, par la magie des artifices, recouvré leur ancienne teinte blonde, il est probable que l'ont eût guère donné plus de quarante ans à Mme Doréal, propriétaire du luxueux hôtel particulier qu'elle habitait. La servante qui venait d'ouvrir les persiennes se pencha à la fenêtre : — Une belle journée en perspective, dit-elle. Madame désire-t-elle que je lui serve son petit-déjeuner au lit ? Mme Doréal bâilla, s'étira et répondit en rejetant d'un mouvement leste les couvertures : — Non, non, ma fille, je fais la paresseuse ce matin, mais je me lève immédiatement…

N° 519 - Soupirs d'amour (Marcel Vigier)

3,05 €
Extrait : Se tenant par le bras, les deux jeunes gens cheminaient doucement. Roger se pencha vers l'amie, et tout bas, demanda : — Tu m'aimes ? Elle sourit à cette question qui lui parut saugrenue, tant ils s'étaient juré souvent qu'ils s'adoraient. Une lueur malicieuse passa dans ses grands yeux noirs et ses lèvres sanguines s'écartèrent sur la ligne laiteuse des dents. Il l'étreignit passionnément, et ils rirent ensemble avec éclat, sans raison, simplement parce qu'ils étaient heureux. — Bientôt ! fit-il à mi-voix. Et elle sourit encore, comprenant qu'il s'agissait de leur mariage fixé à une date proche. Puis ils se remirent en marche vers le toit maternel, où chaque soir, le jeune homme reconduisait l'aimée. Devant la porte, ils eurent une dernière étreinte qui les jeta poitrine contre poitrine, tremblants de tout l'être. Et Roger s'éloigna, le coeur serré par une tristesse insurmontable…

N° 1475 - Tragique confidence (Claude Notac)

3,05 €
Extrait : Jacques Lefaucheur acheva de fumer sa cigarette et parlementa un instant avec le sergent-pilote tout près de l'avion qui devait prendre son vol. Il caressa la carlingue de sa longue main brune, ses prunelles bleues soudain attendries, comme s'il se fût agi du chien Dick, mascotte de leur escadrille. C'était un beau gars de vingt-sept ans, au mâle visage extrêmement sympathique, avec son air blagueur et son sourire joyeux. Spécialiste de la photographie aérienne, il montait aussi bien comme pilote que comme observateur. Né à Paris, lors d'un voyage en Europe effectué par ses parents, Canadiens de souche française, il avait, à vingt ans, opté pour la France et accompli son service militaire sur la terre de ses ancêtres. A la déclaration de guerre, il était de nouveau accouru se mettre au service de la mère patrie et aussitôt après le honteux armistice, se conduisant en digne fils des fiers pionniers qui étaient allés planter le drapeau tricolore, là-bas, au pays des neiges où bat toujours fidèle et ardent, le grand coeur de la France, il était passé en Angleterre où il s'était enrôlé dans l'armée de l'air…
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