Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Dominique Denis
  • Auteurs: Louise Gravise

N° 1528 - L'enfant de la trahison (Dominique Denis)

3,74 €
Extrait : — Ainsi ta décision est irrévocable, Michelle, tu veux épouser Jacques Danbois ? — Oui, père. Je pense même que notre mariage sera célébré dès le printemps, c'est-à-dire dans deux mois à peine. J'avoue que ton attitude me surprend considérablement. Mère est ravie de cette union. Que reproches-tu donc à Jacques ? N'est-il pas le gendre rêvé : neveu d'une vieille amie de la famille, de situation très aisée, sérieux, travailleur ? Non, vraiment, je ne comprends pas tes réticences. — Tais-toi, Michelle ! Je ne peux pas supporter de t'entendre plaisanter sur ce sujet… J'estime beaucoup Jacques, j'ai eu maintes fois l'occasion d'apprécier sa loyauté, sa délicatesse, sa ténacité. Seulement… je ne puis accepter de te voir engager toute ta vie, à vingt-trois ans, d'une façon aussi inconsidérée… aussi ridicule… M. Servent se leva nerveusement, passa une main moite sur son large front d'intellectuel et une profonde tristesse envahit ses traits. — Tu es mon unique enfant, Michele , dès ta naissance, tout a été transformé pour moi, tes fossettes ont égayé mes heures les plus dures… Je donnerais avec joie tout ce qui me reste à vivre pour que tu sois heureuse… Ma petite fille, je te répète une fois encore : prends garde… ne t'engage pas ainsi à la légère… ton bonheur et celui de toute une famille est en jeu…

N° 1698 - Quand l'amour veut vivre (Louise Gravise)

3,05 €
Extrait : — Le malade est perdu... Jean Lallier redressa sa haute taille, et foudroya du regard son assistant. — Je le sauverai ! Si vous flanchez, Lausac, allez ailleurs ! L'opération était assurément particulièrement délicate. Un massage du coeur avait déjà paré à une première alerte. Le patient était âgé et les réactions de l'organisme trop lentes. Le Dr Lallier l'avait prévu. Mais il fallait tenter cette intervention. C'était cela ou la mort inévitable. En toute conscience, il avait choisi. — Le coeur faiblit ! annonça l'anesthésiste, de sa voix calme, impersonnelle, comme perdue dans le silence blanc de la salle. Lallier sentait la sueur lui perler le long des tempes et tomber goutte à goutte dans son col, dans son masque… Un flot de sang jaillit d'une veine qui venait de céder sous une pince. Lallier leva les yeux et surprit un sourire narquois sur le visage de l'interne ; un jeune homme qui croyait tout savoir et se targuait de faire des diagnostics infaillibles…
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