Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Fernand Peyre
  • Auteurs: Jacques Sanluys
  • Auteurs: Juliette Debry

N° 1163 - Le calvaire de Fabienne (Fernand Peyre)

3,05 €
Extrait : — Prends garde, grand-mère, nous voici au perron. — Où est la marche ? — Ici… Avance le pied… Là, parfait, tu y es, grand-mère descends doucement… je te tiens, n'aie pas peur ! — Comment aurais-je peur avec toi, ma petite Fabienne ? Grâce à ton appui, la grand-maman aveugle n'a jamais fait le moindre faux pas… Je n'ai pas le temps d'avoir un désir que ma chère petite-fille l'a déjà deviné, et réalisé… — Nous voici sur la terrasse… Pas pour longtemps, il y a le grand escalier à descendre pour gagner le jardin. — Arrêtons-nous un instant, il fait si bon sur la terrasse. Quel air pur on y respire ! Et quelle vue merveilleuse !…

N° 988 - Petite amie (Fernand Peyre)

2,92 €
Extrait : — Eh bien ! ma petite Janine !… Qu'y a-t-il ?… Tu ne parles pas. Ta figure est toute triste. Est-ce que tu t'ennuierais, par hasard ?… — Oh ! ma tante !… Avec toi, je ne m'ennuie jamais. — Je te remercie du compliment ; mais cela ne m'empêche pas de croire que, pour l'instant, du moins, il y a quelque chose qui ne va pas. Tu as des papillons noirs. — Je t'assure, ma tante, que… — Allons ! Allons !… N'assure rien. Il ne faut pas être grand psychologue pour lire sur le visage d'une jeune fille qui rêve… veux-tu que je te dise à qui ?… Janine baissa les yeux et ses joues s'empourprèrent. — Ah ! Ah ! s'écria la tante en souriant. Il paraît que j'ai touché juste. Ainsi, pauvre mignonne ! André n'a qu'à être huit jours sans venir voir sa petite amie de Savigny pour que celle-ci se mette martel en tête et s'imagine qu'il la délaisse complètement…

N° 1195 - La jeune fille du dancing (Juliette Debry)

3,05 €
Extrait : — Paris ! C'est Paris ! Depuis trois heures qu'il déambulait dans Montmartre, de la place Blanche à la place de Clichy, de la place de Clichy à la place Pigalle, errant dans les rues éclairées par les enseignes lumineuses des cafés, des bars, des dancings, de tous ces innombrables établissements de plaisir qui donnent à l'étranger l'impression d'une foire joyeuse, Jef Rozendael se répétait ces mots-là. Paris ! Voilà un quart de siècle qu'il n'y était revenu ! Hollandais, fils d'un gros commissionnaire en cafés et épices d'Amsterdam, il y avait connu des heures de fête, autrefois, dans sa jeunesse. Puis il s'était expatrié, était parti à Batavia comme gérant d'une entreprise, avait été pris par le travail, la vie sérieuse. Une seule fois, il y était repassé. C'était quand il était revenu dans son pays au moment de la mort de son père. Il avait alors vingt-cinq ans et il repartait avec sa jeune femme qu'il venait d'épouser, là-bas, à La Haye. Depuis, elle était morte sans lui laisser d'enfant. Il ne s'était pas remarié. Il avait réalisé une grosse fortune en spéculant sur les cafés, les épices, les dents d'éléphants, avait partagé son existence entre la chasse aux fauves et ses affaires. Et aujourd'hui, enfin, il refaisait ce voyage dont il avait rêvé si souvent…

N° 1917 - Le dernier mot du coeur (Jacques Sanluys)

3,95 €
Extrait : A regret je franchis le portillon. C'était stupide d'avoir choisi le métro comme moyen de transport ! Il y avait une vingtaine d'arrêts, deux changements, pour aller jusqu'à « La Fourche ». Un bien long voyage ! Je m'étais privée sans raison du beau soleil d'octobre... Le bruit de la rame qui arrivait coupa court à mes réflexions. Trop tard pour changer d'avis !... Je me dirigeai vers le milieu du quai, là où allait venir se placer le wagon des « premières ». Des cris d'effroi, soudain me glacèrent… Le train stoppa net, durement. Des gens s'élancèrent vers la voiture de tête. Le conducteur sortit d'un bond de sa cabine. Il sauta sur la voie, suivi par le chef de train… Déjà, des voyageurs formaient un cercle. Je ne voulu pas me mêler à la foule. C'était un suicide, sans aucun doute. L'affreux spectacle ne m'attirait pas ! Le chef de station, qui s'était précipité pour aider ses camarades de travail à secourir la victime revenait au pas de charge vers la cabine vitrée qui lui sert de bureau…
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