Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Jacques Sanluys
  • Auteurs: Jeanne Montcernac
  • Auteurs: Paul Salmon
Cendrillon des neiges (Jeanne Montcernac) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1685
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N° 1685 - Cendrillon des neiges (Jeanne Montcernac)

3,05 €
Extrait : Mariette entra dans le bureau directorial, l'air désinvolte et épanoui, un large sourire plissant les rides profondes de son bon vieux visage. Et, chose qu'elle ne se serait jamais permise en temps ordinaire, elle osa prendre la parole pour s'adresser à Mlle Decamps, assise à son vaste bureau, devant une baie, sans rideaux, qui encadrait l'immense et magnifique panorama de montagnes, couvertes de neige, étincelant sous un brillant soleil hivernal : — Enfin ! s'écrire-t-elle, dans une demi-heure, Mlle Régine sera là ! Ah ! Il me tarde bien de la revoir, après un an d'absence ! — Et à moi donc ! s'exclama Mlle Decamps, en faisant pivoter son fauteuil, et en montrant à Mariette un sourire aussi épanoui que le sien. La chère petite ! Je suis sûre qu'elle ne se tient pas d'impatience et de joie à l'idée de se retrouver chez elle ! — On ne peut pas en douter, répondit Mariette, d'autant plus qu'elle va être à la fête, ici ! Mademoiselle n'a encorejamais eu la direction d'un hôtel aussi beau, aussi confortable, et aussi bien fréquenté que le « Palace des Grandes Pentes »…

N° 1666 - Deux amours (Jeanne Montcernac)

3,74 €
Extrait : La porte du bureau de Me Lepoix, capitonnée de serge verte, s'ouvrit silencieusement… Une haute et mince silhouette s'insinua dans le chambranle : celle du premier clerc, Philippe Alaris. Il toussota très discrètement. Me Lepoix, comprenant à ce signal convenu entre eux, qu'il s'agissait de quelque chose d'important, fit rapidement pivoter son fauteuil pour faire face au jeune homme. Le tabellion était petit, replet, et le gilet sur lequel il croisait ses mains grassouillettes, était exagérément arrondi. Il avait un visage de gosse, que la cinquantaine avait vieilli sans lui donner une expression virile. Aussi, pour corriger ce trait, fâcheux chez un notaire, conseiller des meilleures familles de la région, portait-il d'énormes lunettes d'écailles, à verres carrés, et une mince moustache, taillée en brosse. — Excusez-moi, mon cher, fit-il au grand garçons désinvolte et élégant, assis en face de lui. — Je vous en prie, murmura celui-ci, en fixant le principal clerc d'un air dédaigneux et en répondant à peine à son salut…

N° 1152 - Quand fleurit l'amour (Paul Salmon)

3,05 €
Extrait : — Voilà qu'il pleut !… Ah ! il ne manquait plus que cela. Moi qui n'ai pas de parapluie !… Et Denise Laurel levait vers le ciel gris de novembre un regard désolé. En effet, l'averse se déclenchait, tombant en gouttes fines et serrées. Résignée, la jeune fille courba le dos, se pelotonnant en son mince manteau beige dont elle ramena frileusement les revers sur sa poitrine. Puis hâtant le pas, rasant les boutiques, elle poursuivit sa marche. C'était une jolie brune de dix-huit ans, aux grands yeux bleu sombre. Le visage, d'un ovale parfait, avait des traits fins et réguliers, une de ces têtes dont les maîtres de la Renaissance gratifiaient leurs madones. Le teint pâle le paraissait encore davantage par contraste avec les sourcils, les cils presque noirs. Le nez, petit et droit, d'un dessin correct, dominait une bouche aux lèvres rouges s'entr'ouvrant sur des dents petites, blanches, parfaitement rangées. De taille moyenne, Denise Laurel semblait grande tant elle était svelte ; admirablement proportionnée, elle avait une grâce qu'elle ne soupçonnait point elle-même et qui, cependant, était très réelle…

N° 1390 - La rue en joie (Jeanne Montcernac)

3,05 €
Extrait : Par les fenêtres de la salle à manger, grandes ouvertes sur le boulevard Montparnasse, les flonflons des orchestres en plein vent entraient en vagues joyeuses. Des rires, des cris de femmes se mêlaient à la musique, à laquelle le grondement incessant de la vie parisienne formait comme une sorte d'accompagnement sourd. — Allez ! Encore une ! clama M. Versines en brandissant une bouteille de vin mousseux, au col doré. Ce n'est pas tous les jours qu'on fête le 14 juillet ! — Ça sera la cinquième ! Mais, ça ne fait rien, on lui règlera son compte quand même, pas vrai, les enfants ? Vas-y, Louis ! déclara gaillardement Mme Versines. Le bouchon sauta et le vin pétillant se répandit en cascade dans les coupes tendues. — A votre santé, les amoureux ! dit le père en levant la sienne. L'année prochaine, à cette épouque-là, vous serez mari et femme depuis un bon moment. — Mais je l'espère bien ! déclara Me Baudinot, en tournant vers sa fiancée un oeil chargé de flammes. Le plus tôt sera le mieux en ce qui me concerne. Qu'en dites-vous, Dada ? Avant que la grosse Danielle ait pu répondre, amère s'était empressée d'affirmer en son nom et place : — Pensez-vous, Henri ! Elle ne demande que ça !…

N° 1917 - Le dernier mot du coeur (Jacques Sanluys)

3,95 €
Extrait : A regret je franchis le portillon. C'était stupide d'avoir choisi le métro comme moyen de transport ! Il y avait une vingtaine d'arrêts, deux changements, pour aller jusqu'à « La Fourche ». Un bien long voyage ! Je m'étais privée sans raison du beau soleil d'octobre... Le bruit de la rame qui arrivait coupa court à mes réflexions. Trop tard pour changer d'avis !... Je me dirigeai vers le milieu du quai, là où allait venir se placer le wagon des « premières ». Des cris d'effroi, soudain me glacèrent… Le train stoppa net, durement. Des gens s'élancèrent vers la voiture de tête. Le conducteur sortit d'un bond de sa cabine. Il sauta sur la voie, suivi par le chef de train… Déjà, des voyageurs formaient un cercle. Je ne voulu pas me mêler à la foule. C'était un suicide, sans aucun doute. L'affreux spectacle ne m'attirait pas ! Le chef de station, qui s'était précipité pour aider ses camarades de travail à secourir la victime revenait au pas de charge vers la cabine vitrée qui lui sert de bureau…
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