Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Jean d'Yvelise
  • Auteurs: Lili S. Junod

N° 1601 - Les amants maudits (Jean d'Yvelise)

5,50 €
Extrait : Il y avait bien près d'un an que le canon grondait sous le ciel rouge et or d'Espagne. Dans la folie guerrière d'une lutte fratricide impardonnable, tout ce que les artistes, au cours des siècles, avaient édifié de noble et de beau s'anéantissait sous des déluges de mitraille. Pour des idéologies dont chacune pouvait avoir sa raison d'être, deux factions se massacraient…

N° 1525 - La faute d'Annette (Jean D'Yvelise)

3,56 €
Extrait : Solange, la petite laborantine, était partie depuis trois, quatre ou cinq heures : le docteur Philippe Adenis n'aurait sur le dire. Il était seul dans le modeste laboratoire qu'il entretenait à ses frais. Une éprouvette dans la main gauche, je jeune médecin surveillait une réaction. Tout l'après-midi il avait donné ses consultations à l'hôpital des Enfants-Malades…

N° 1655 - Après les ténèbres (Jean d'Yvelise)

6,00 €
Extrait : C'était un soir désolé d'octobre. On entendait tonner le vent sur la lande et la sourde et lointaine canonnade de la mer. Par instants, une violente rafale déchirait la nue ; alors, dans la vaste plaie de l'ouverture, on percevait le ciel presque blanc, plein de lune, mais sans étoiles. Puis, un nuage énorme, poussé à une vitesse vertigineuse, bouchait tout et la nuit redevenait épaisse…

N° 1631 - La cavalière de minuit (Lili S. Junod)

3,74 €
Extrait : Juste Delrode vida sa pipe d'un geste familier en la toquant à petits coups secs contre le mur de l'âtre où rougeoyaient les derniers tisons. Son visage boucané par les intempéries, la vie en plein air, les épreuves des dernières années de guerre, reflétait une expression maussade, accentuant la dureté du regard enfoncé et des lèvres minces qui jamais ne souriaient. Sa femme, la Maria, effacée, humble, toujours craintive devant ce maître redouté qui, jadis, l'avait choisie pour sa beauté, alors qu'elle n'était qu'une pauvre orpheline élevée par les soeurs, épiait en tremblant les signes de contrariété silencieuse qu'elle voyait figer les traits de Juste. Sa bonne figure douce gardait malgré le temps et l'âge une finesse exquise, le même bleu pur des yeux, un bleu de vitrail au soleil, étonnamment clair. Soudain tonna la voix de son homme : — Dis donc, la Maria ! Sais-tu ben qu'not'fille a fait tant d'progrès qu'la maîtresse d'école voudrait qu'al aille finir d'étudier dans eun'ville de par ici ? Ça m'plaît point, j'te l'dis tout franc…

N° 1532 - Le redoutable amour (Jean d'Yvelise)

3,74 €
c La plus importante d'entre elles, composée d'une soixantaine de terrassiers, avait pour mission de percer un souterrain dans les premiers contreforts du versant non de l'Atlas. Elle était dirigée par un tout jeune ingénieur de vingt-six ans, Jacques de la Ferrière, sorti major, cinq ans pus tôt, de l'Ecole des Ponts. C'était un très beau garçon, au regard luisant d'énergie, au menton volontaire, au front haut surmonté d'une brune et abondante toison. Depuis plus de trois mois sur la brèche, il passait une partie de ses nuits à faire des calculs, à dessiner les détails du vaste plan d'ensemble qu'on lui avait donné, et les journées entières à surveiller l'exécution de ce qu'il avait conçu…
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