Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Marcel Vigier
  • Auteurs: Pierre Montanay

N° 519 - Soupirs d'amour (Marcel Vigier)

3,05 €
Extrait : Se tenant par le bras, les deux jeunes gens cheminaient doucement. Roger se pencha vers l'amie, et tout bas, demanda : — Tu m'aimes ? Elle sourit à cette question qui lui parut saugrenue, tant ils s'étaient juré souvent qu'ils s'adoraient. Une lueur malicieuse passa dans ses grands yeux noirs et ses lèvres sanguines s'écartèrent sur la ligne laiteuse des dents. Il l'étreignit passionnément, et ils rirent ensemble avec éclat, sans raison, simplement parce qu'ils étaient heureux. — Bientôt ! fit-il à mi-voix. Et elle sourit encore, comprenant qu'il s'agissait de leur mariage fixé à une date proche. Puis ils se remirent en marche vers le toit maternel, où chaque soir, le jeune homme reconduisait l'aimée. Devant la porte, ils eurent une dernière étreinte qui les jeta poitrine contre poitrine, tremblants de tout l'être. Et Roger s'éloigna, le coeur serré par une tristesse insurmontable…

N° 1226 - L'injustice d'un père (Pierre Montanay)

3,05 €
Extrait : Sous le feuillage épais d'un tilleul centenaire, quatre personnages sont mollement étendus dans leurs chaises de toile, autour d'une petite table où figurent pêle-mêle le café et les liqueurs, les cendriers et la boîte de cigares. La chaleur intense de cette fin de juillet semble accabler ces deux couples de jeunes mariés qui somnolent à demi. L'heure sonne au clocher proche et fait tressauter Alain Givre. — Déjà une heure ! s'écrie-t-il, en se redressant… Ah ! je resterais volontiers ici… Qu'est-ce que je vais prendre pour aller jusqu'au tram ! Pas un brin d'ombre dans cette fournaise ! — Et pourquoi diable n'achetez-vous pas une auto ? demanda Philippe Belmont ; c'est tellement commode ! Alain sourit en haussant les épaules. — Pour vous, mon cher, qui voyagez par toute la France, je comprends, mais pour moi ?… Un modeste employé s'en allant au bureau en auto ! Je n'ai pas envie de me rendre ridicule…
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