Les livres roses pour la jeunesse

Les petits livres roses pour la jeunesse publiés par la Librairie Larousse, est une collection de 719 numéros commencée en 1909. Il paraît deux volumes par mois - 1er et 3e samedis -. Chaque livre est illustré « à profusion de charmantes gravures originales » . La publication prend fin en 1939.

Les livres roses pour la jeunesse - Librairie Larousse - Livres d'occasion

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Le petit prisonnier (Louis Dorey) - Les livres roses pour la jeunesse N° 228
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N° 228 - Le petit prisonnier (Louis Dorey)

9,90 €
12 Gravures Extrait : Joseph Chryset Prisonnier de Guerre à onze ans I - LA REVUE DES BRANDEBOURGEOIS Un matin du mois d'août 1914, par les rues du bourg picard, une vingtaine de uhlans trottaient la lance en main. De leurs brebis rousses sortaient des commandements rauques. « Rentez chez vous ! Ouvrez les portes ! Fermez les fenêtres ! » Et les pointes des lances venaient piquer les vieilles gens qui ne se garaient pas assez vite. Les Saxons suivaient les uhlans, et ceux-là pillaient méthodiquement : lard, poulets, brebis, tout leur était bon. Des caves bourgeoises les officiers se faisaient apporter les grands crus de Bourgogne et de Bordeaux. Le gros vin et le cidre picard suffisaient pour les hommes. Le pays épuisé, les régiments allemands passèrent sans s'arrêter. « Nach Paris ! Nach Paris ! » (à Paris ! à Paris !). Et le flot coulait comme une source intarissable…

N° 230 - Les petits émigrés belges en France (Gérard Harry)

7,50 €
10 Gravures Extrait : CRUELLE SEPARATION - « Les enfants dorment ? — Oui, tous les deux. Et ils dorment comme s'ils avaient bien dîné, les chers petiots. Ce n'est pourtant pas le cas ! — Ils mangeront mieux dans quelques jours, va. — Alors tu es toujours décidé à cette cruelle séparation ? — Plus que jamais ! » Ce dialogue échangé, les époux Gilbert demeurent silencieux. Ils sont assis près de la table sur laquelle ils ont pris leur triste repas, car l'on y voit encore la moitié d'un pain, couleur chocolat, et qui semble moisi. Une petite lampe éclaire les visages amaigri et soucieux de ces braves gens qui viennent d'endurer trois années des privations les plus dures et des plus odieux traitements au milieu des baïonnettes allemandes.

N° 222 - Aventures de deux Petits Français en Hongrie (Charles Guyon)

4,95 €
11 Gravures Extrait : A TRAVERS LA PUSZTA - Parmi les Français que leur situation ou leur commerce avaient attirés à Budapest, depuis plusieurs années, avant 1914, se trouvaient deux amis qui avaient su, par leur caractère et leur dignité, mériter l'estime des habitants. C'étaient MM. Pierre D., ingénieur dans une importante industrie de la ville et Jacques L., professeur de langue française. Tous deux étaient mariés. M. Pierre D. avait un fils nommé René, âgé de douze ans, et M Jacques L. un petit garçon de dix ans, appelé Maurice. Ces deux enfants, élevés ensemble, sous la direction du professeur, s'aimaient comme deux frères. Un camarade inséparable partageait leurs jeux, c'était Jean, fils de M. Alexandre B., propriétaire de l'usine à laquelle était attaché M. Pierre D…

N° 224 - Le capitaine du « Lanvéoc » par le Capitaine de vaisseau Poidloue

8,00 €
12 Gravures Extrait : LE DÉPART DE CHERBOURG - Ce soir-là le capitaine Kerfabiec fumait tranquillement sa pipe dans son petit jardin. Il habitait une coquette maison dans un village situé sur la côte de Bretagne, et il s'y reposait de temps en temps de ses voyages au long cours. En sa qualité de capitaine de commerce, il allait porter des marchandises enterre lointaine sur son vapeur, la Marie-Rose . Et il rapportait les produits les plus variés : soies du Japon, coton d'Amérique, chevaux de l'Argentine, blé du Canada ou de Russie, boeufs de Madagascar, etc. C'est dire qu'il allait dans tous les ports du monde. Aussi, quels beaux récits il faisait à ses deux jeunes fils, Charles et Jacques, et à leur mère, quand il se trouvait dansa petite maison de Bretagne, comme ce soir-là, au milieu de sa chère famille…

N° 223 - La jeune infirmière (Henri Pellier)

8,00 €
12 Gravures Extrait : Date mémorable et terrible que celle du 2 août 1914. Ce jour-là, dans toute la France, se répandait la nouvelle de la guerre avec l'Allemagne. Nous étions provoqués et la Belgique allait être envahie. L'heure de la diplomatie avait vite passé. Et voilà que déjà sonnait celle de l'action, celle de la résistance armée où chacun devait faire son devoir et se préparer aux plus grands sacrifices. Que de tragédies sublimes se jouèrent ce jour-là, et qu'il y eut de noble dévouement et d'admirables héroïsme dans un simple sourire, dans un regard où se cachaient les larmes, dans un bout de dialogue où l'on dissimulait le déchirement du coeur sous une phrase alerte ! Les Françaises furent vraiment à la hauteur de leur tâche. Elle avaient à souffrir dans leurs plus chères affections, et il leur fallait encore dissimuler leur douleur et leurs craintes pour ne pas attrister ceux qui allaient se battre…

N° 231 - L'invention du docteur Bombilius (H.-Pierre Linel)

4,50 €
12 Gravures Extrait : « Encore du pain tout noir ! — Et pas de beurre ! — Pas même un petit morceau de jambon, pas la moindre saucisse ! — Et plus de chocolat, plus un morceau de sucre ! » Et, continuant à se lamenter, Hans et Angelica Bombilius pleurnichaient tout en tapant rageusement sur leur assiette vide. En face d'eux leur père, de Dr Bombilius, restait songeur, regardant devant lui, la bouche pincée et le front ridé, plongé dans les plus profondes réflexions. Pourtant, comme Hans et Angelica accentuaient leurs plaintes et leur tapage à la vue d'un plat tout vert, composé d'herbes bouillies, le Dr Bombilius semble s'éveiller de son rêve et crie d'une petite voix de fausset : « En voilà assez ! A table on ne doit pas ouvrir la bouche pour hurler, mais bien pour manger… — Pour manger quoi ? interrompt Angelica d'un air rageur…

N° 188 - La poudrerie de Rottweil (Alex Coutet)

9,90 €
10 Gravures Extrait : « Je parie, monsieur, que vous avez reçu des nouvelles de France ?… — Oui, ma bonne Martha, tu le vois, je travaille à les traduire. » Penché sur un journal allemand, sur la huitième page consacrée tout entière à la publicité, la plume à la main, ce Français égaré en pleine Allemagne, pour y remplir sa mission, déchiffrait, au milieu du texte d'une annonce, en apparence anodine, les caractères convenus, qui constituaient sa correspondance avec les siens. De temps à autre, ainsi, par l'intermédiaire d'une succursale de Bâle, de Berne ou de Zurich, les agences de publicité Rudolph Mosse ou Haasenstein et Vogler transmettaient inconsciemment, aux journaux le Berliner Tageblatt ou la Koelnishe Zeitung , un texte d'annonce commerciale quelconque, dont les mots, les lettres, par une disposition spéciale, formaient d'autres mots, d'autres phrases qui avaient un sens caché…

N° 527 - En Indochine (Henri Pellier)

4,95 €
Extrait : I - UNE FAMILLE D'EXPLORATEURS Quand Jean et Francis étaient tout jeunes, une de leurs grandes joies était de se faire raconter, par leur père, des histoires d'Indochine. C'était, pour eux, plus beau que des contes de fées. D'abord, dans ces histoires-là, il était toujours question de la famille. On leur disait les aventures de leur aïeul Alexandre Duvernier, qui s'était embarqué, en 1789, pour la Cochinchine, ou bien les exploits de leur grand oncle Louis Duvernier, qui avait combattu, au Tonkin sous les ordres du lieutenant de vaisseau Francis Garnier et du commandant Rivière. Puis Jean et Francis pouvaient poser des questions à celui qui leur faisait tous ces beaux récits, car leur père, Robert Duvernier, passait huit mois de l'année dans ses domaines du Tonkin, sur le bord du fleuve Rouge. Il était même ravi de voir ses deux fils s'intéresser à ces souvenirs d'ancêtres et à ces récits d'aventures coloniales, car Robert Duvernier appartenait à une famille d'explorateurs, et il espérait bien que ses deux garçons continueraient la tradition…

N° 671 - A travers la forêt vierge (Pierre Hellin)

5,50 €
Extrait : Marcel Treich-Laplène a vingt-trois ans. Il paraît solide, et son regard bien franc est celui d'un homme qui a de la volonté et marche droit dans la vie. Pourtant, à la façon dont Marcel Treich tourne son chapeau entre ses doigts, puis se lève et se rassied après avoir fait quelques pas dans le salon d'attente, on devine qu'il est troublé et nerveux. C'est que le jeune homme vient d'être introduit dans la maison de M. Verdier à qui il a déjà demandé plusieurs fois un rendez-vous, et qui, enfin, a consenti à le recevoir. Or, M. Verdier est un gros personnage à La Rochelle. A cette époque — en 1883, — c'est l'un des premiers armateurs de France et il possède sur la Côte d'Ivoire deux importantes factoreries, à Assinie et à Grand-Bassam…

N° 165 - Nos frères d'Italie (Charles Guyon)

2,90 €
13 gravures Les Italiens appartiennent, comme les Français, à la race latine. Les Romains, dont ils sont les descendants, ont autrefois dominé le monde, et leur civilisation a eu la plus grande influence sur la Gaule, devenue la France. Les deux langues italienne et française qui sont nées de la langue latine, ont une grande ressemblance. Les Italiens sont nos frères de race et de coeur. L'Italie est située au sud-est de la France ; c'est une longue péninsule que l'on compare souvent à une botte dont le talon est tourné vers la Turquie et la pointe vers la Sicile. C'est un pays d'une grande beauté, rempli de monuments anciens et modernes qui font l'admiration du monde entier.

N° 525 - A Madagascar (Henri Pellier)

4,45 €
Extrait : Autour de la reine, les dames d'honneur riaient et bavardaient, regardant des robes qui venaient d'arriver dans une grande caisse, et essayant des chapeaux. Tout à coup, la reine s'écrie en frappant dans ses mains : « Marina, apporte le jeu de loto ! » Quand la reine était fatiguée de contempler des toilettes et d'essayer des chapeaux, elle jouait aux dames et au loto ; ce dernier jeu lui plaisait surtout comme étant le moins compliqué. Marina qui a la confiance de la reine, est une jeune esclave. Nous sommes à Madagascar, en 1895, et, à cette époque, dans la grande île, l'esclavage n'avait pas encore été aboli. Mais il y avait à Madagascar, toute une catégorie d'esclaves appartenant à la Couronne et qui jouissaient d'avantages particuliers, même d'une certaine considération.

N° 610 - La pêche aux perles (Denise Renaud)

4,45 €
Extrait : « Ainsi, dit le capitaine Roberts en tirant une bouffée de sa courte pipe, vous allez faire un petit tour dans cette vieille Europe ? » George Nicolson, ingénieur aux chantiers navals de Sydney, sourit : « Dites plutôt une grande tournée, mon cher ami ; je suis chargé d'étudier, dans les plus grands ports européens, les derniers perfectionnements de l'outillage et de l'organisation. J'en ai certainement pour plusieurs mois, un an peut-être, ou plus. — Mais ce sera pour vous fort intéressant, Nicolson. Allez-vous emmenez Jeff avec vous ? — J'y avais songé, mais c'est impossible ; je serai très occupé, et le pauvre garçon serait à l'abandon dans des villes étrangères. Non, il me faut le laisser ici, et c'est le point noir de ce voyage…

N° 632 - La surprise de l'oncle Marc (H.-Pierre Linel)

4,96 €
Extrait : « L'oncle Marc ne va pas tarder à arriver, dit Madeleine. — Avec la « surprise », déclare Alfred. Et il ajoute aussitôt en regardant ses parents : « Vous n'avez pas une idée de ce que peut être la surprise dont parlait l'oncle Marc dans sa dernière lettre ? — Si nous le savions, répond la maman, ce ne serait plus une surprise. — Ce doit être quelque bibelot bizarre et encombrant, comme mon frère en rapporte à chacun de ses lointains voyages », explique le papa. M. et Mme Levasseur habitaient une jolie maison près de Paris, à Chou, avec leurs deux enfants, Alfred et Madeleine, et une vieille bonne, Mélanie, qui servait dans la famille depuis plus de vingt ans…

N° 719 - Contes du Nivernais : Myrtelle, Gabiche, Tristapatte et goret, Raipotot

15,00 €
Extrait : Il y avait une fois en pays nivernais un seigneur, Jehan de Balleray, et sa femme, Catherine de Montigny, qui vivaient avec un grand renom de courage et de bonté dans leur château de Champaudon. Ils n'avaient qu'une fille, Myrtelle, âgée de neuf ans, qu'ils aimaient tendrement. Myrtelle dépassait infiniment en beauté et en grâce les filles des gentilshommes voisins, particulièrement celle de la baronne Goriot, que tout le monde détestait à cause de sa méchanceté. Or, cette baronne Goriot était protégée par la fée Vipérine, qui n'aimait que les mauvaises gens. Souventes fois, la fée Vipérine, de son repaire de Meulot, où elle vivait avec les loups, était venue, sous la forme d'une chouette, se percher sur le toit du château de Champaudron et là, elle maudissait et menaçait la gentille Myrtelle, dont la douceur et le charme faisaient ressortir les défauts de la baronnette Goriot…

N° 717 - Le prince joueur : Conte hindou

3,90 €
Extrait : I. Comment le prince Nala trouva une bonne épouse Il y a très longtemps, vivait dans l'Inde un grand Prince nommé Nala. Ce Prince, ou plutôt ce Rajah était l'homme le plus beau de toute la contrée et, ce qui vaut mieux, il était aussi très bon. Il était juste et charitable envers les pauvres, et quoiqu'il ne fût encore qu'un jeune homme, il gouvernait sagement son royaume. Or, un jour que le Rajah Nala se promenait dans le jardin de son palais, il aperçut, à travers les branches feuillues des arbres, une bande de cygnes aux ailes d'or qui s'ébattaient bruyamment. Ils se posèrent sur l'herbe, et Nala, qui était vif et adroit de ses mins, en saisit un par le cou et le tint bon, tandis que les autres s'enfuyaient effarouchés. « O grand Rajah, rendez-moi la liberté, je vous en prie, cria le cygne, et en retour, je vous accorderai une grande faveur. » Nala ne fut pas du tout surpris d'entendre le cygne parler, car il comprenait le langage des oiseaux et des autres bêtes…

N° 716 - Contes de Russie : Histoire de l'oiseau de feu et du loup gris - La princesse Grenouille

9,90 €
Extrait : Histoire de l'oiseau de feu et du loup gris En un certain pays, vivait un Tzar nommé Andronovitch. Il avait trois fils : le premier s'appelait le Prince Dmitri, le second, le Prince Vassily, et le troisième, le Prince Ivan. Ce Tzar possédait un jardin si beau qu'on n'en pouvait trouver de pareil dans aucun autre pays. Des arbres magnifiques, de toutes espèces, couverts ou non de fruits, croissaient dans ce jardin ; mais un certain pommier était le favori du Tzar : les pommes de cet arbre étaient toutes d'or pur. Un oiseau avait coutume de venir dans ce jardin. Il avait un plumage en or et ses yeux étaient clairs comme un cristal d'Orient. Toutes les nuits, il s'envolait vers le jardin, se perchait sur le pommier préféré du Tzar et, enlevant quelques-une des pommes d'or, il s'enfuyait ensuite bien loin. Cet état de choses affligeait le Tzar : c'est pourquoi il manda ses trois fils et leur dit : « Mes chers enfants, lequel de vous pourrait attraper cet oiseau de feu dans mon jardin ? A celui qui réussira à le prendre vivant, je donnerai, ma vie durant, la moitié de mon royaume et, à ma mort, il régnera sur tous mes domaines. »…

N° 715 - Les travaux d'Hercule

5,90 €
Extrait : Enfance et jeunesse d'Hercule Il y a des milliers d'années vivaient en Grèce un roi et une reine qui s'appelaient Amphitryon et Alcmène. Ils avaient deux fils : Hercule et Iphiclès. Hercule, dit-on, ne pleurait jamais, tandis qu'Iphiclès, comme tous les enfants, criait souvent. Le soir, leur mère les couchait, en guise de berceau, dans un grand bouclier d'airain que le roi, leur père, portait au bras gauche pour se protéger des lances ennemies, lorsqu'il allait au combat. Une nuit que le roi et la reine dormaient profondément auprès des enfants couchés dans le bouclier, deux serpents énormes s'introduisirent dans la chambre. Ces deux serpents avaient des yeux ardents, étincelants, à tel point que la chambre en était toute éclairée. Ils rampèrent jusqu'au bouclier et tentèrent de passer par-dessus le bord, du côté où dormait Hercule. Iphiclès s'éveilla et poussa de tels cris que le roi Amphitryon s'élança de son lit et saisit son épée pour tuer les serpents. Mais avant même qu'il eût pu les toucher, le petit Hercule s'était dressé sur son séant, et avait vu les deux horribles têtes se balancer au-dessus du bouclier. Sans crier, il se contenta de les regarder ; puis tout-à-coup il tendit les deux bras, saisit un serpent dans chaque main et leur serra le cou si fort qu'ils ne pouvaient plus mordre…

N° 714 - Cités lacustres (Yves Combot)

5,90 €
Extrait : Un soir de printemps, tendre et doux, tissait sur le pays des lacustres son réseau d'ombre légère. Au pied des hautes montagnes qui les bordaient au sud d'une infranchissable barrière, les « Trois-Lacs » étendaient, sous un ciel d'azur pâle, leurs eaux calmes, profondes et fraîches. Par-dessus la chaîne des basses collines du couchant, un soleil rouge empourprait l'eau où les palafittes du lac de Stag-led — le plus beau des trois lacs, — formaient un îlot long et peu large que les jeux clairs de l'onde, sous les pilotis, semblaient faire bizarrement flotter. Les fumées du soir montaient des huttes de bois et de chaume ; des enfants se poursuivaient bruyamment sur les plates-formes de troncs et de glaise et des jeunes filles, assises jambes pendantes au-dessus de l'eau, chantaient des chants graves et beaux. Accroupies sur leur seuil, des femmes broyaient, pour le dernier repas du jour, des graines de blé et de seigle dans des mortiers de pierre…

N° 713 - Histoire d'Ondine

5,90 €
Extrait : Comment le chevalier vint à la cabane du pêcheur Il y a bien des siècles, par une belle soirée, un bon vieux pêcheur était assis à la porte de sa maison et raccommodait ses filets. Il demeurait en un lieu charmant ; c'était une prairie fleurie, près d'un lac bleu : mais il y avait derrière sa cabane une forêt très épaisse où les sentiers étaient si rares que la plupart craignaient de s'y aventurer, d'autant plus qu'elle passait pour être hantée par des fantômes et des spectres étranges. Mais le bon vieux pêcheur l'avait souvent traversée, et toujours sain et sauf, car ses pensées étaient pures, et chaque fois qu'il y entrait, il chantait à pleine voix. Pendant qu'il raccommodait ainsi ses filets, il lui sembla entendre, venant de la forêt sombre, le bruit d'un cheval et de sn cavalier, et bientôt un chevalier splendidement vêtu sortit de l'ocre, se dirigeant vers sa cabane. Il portait un manteau écarlate sur un pourpoint violet brodé d'or, et son chapeau couleur d'or était orné de plumes rouges et violettes. A sa ceinture dorée étincelait le pommeau d'une épée, richement orné de pierres précieuses, et le cheval qu'il montait était entièrement blanc. Le vieux pêcheur retira courtoisement son chapeau et continua à raccommoder ses filets. Mais le chevalier s'arrêta et lui demanda s'il pouvait trouver l'hospitalité pour la nuit dans sa maisonnette…

N° 712 - Un été au pays des écureuils

3,90 €
Extrait : M. Moustache M. Moustache était, sans contredit, très bien de sa personne et, parmi les écureuils qu'il fréquentait, il était à la fois le mieux fait et le plus adroit. Toujours vif et plein d'entrain, il tirait assez grande vanité de sa splendide robe, aux poils longs et brillants. Sa gorge, toujours immaculée, était du blanc le plus pur. Ses moustaches étaient d'une belle venue et il passait presque tous ses moments perdus à essayer de les rendre plus tombantes, mais ce n'est pas là chose facile, et la mode en a probablement passé bien avant que M. Moustache fût venu à bout de son entreprise. Sa queue était d'une longueur exceptionnelle ; à vrai dire, elle semblait presque trop volumineuse et trop lourde pour un si petit animal. Sans outre, une si belle queue est un peu gênante en été, mais en hiver, un écureuil se retire dans son trou pour y dormir tant que dure le froid, et il est bien aise de pouvoir envelopper son pauvre petit corps dans une si épaisse et si chaude couverture…

N° 708 - La vie aventureuse d'Hubert Robert (Jeanne d'Uhart de Roques)

5,50 €
Extrait : I - L'atelier de Michel Slodtz Dans la pénombre du jour finissant, une dizaine de jeunes gens échangeaient de joyeux propos en attendant l'heure de quitter l'atelier de sculpture où ils travaillaient ensemble. Dans la vaste salle, les marbres et les plâtres, disséminés de ci, de là, mettaient une tache claire au milieu de l'ombre envahissante. « Ma foi ! dit un des élèves, en jetant son ébauchoir, j'en ai assez. Tout ce que je fais aujourd'hui ne vaut rien ! Je ne suis qu'un mauvais gâcheur de glaise. — Vous êtes par trop difficile, mon cher Robert, remarqua un de ses camarades, en examinant l'ouvrage incriminé. Ce buste est, je vous assure, correct et bien exécuté. — Mais ne voyez-vous donc pas que c'est bien là ce qui me désole ? Un buste correct et bien exécuté ? Mais ce sont là des qualités d'artisan et non d'artiste ! s'écria le jeune homme avec véhémence. — Qui parle d'artiste, ici ? fit une voix aiguë et vibrante. Et, au même moment, un personnage étrange surgit du fond de l'atelier, et bondit légèrement sur le plateau destiné aux modèles. Des éclats de rire saluèrent l'entrée du nouveau venu…

N° 706 - La rose magique (Gladys Davidson)

12,00 €
Extrait : I - Deux Princes Il était une fois un vieux Roi fort riche, qui avait un très méchant fils et un neveu très bon. Le fils se nommait le prince Ragio ; et ce nom lui allait à merveille, car on ne vit jamais Prince plus désagréable, plus laid, plus stupide, et d'un caractère plus mauvais, dans tout le Monde des fées. Personne ne l'aimait, et le peuple tremblait à la pensée qu'un jour il serait le maître ; car, au lieu de s'occuper des affaires de l'état, comme un Prince sage doit le faire, il passait tout son temps à s'amuser avec des compagnons de paresse, et il faisait toujours le mal partout où il allait. Sa mauvaise conduite était un perpétuel sujet de douleur pour son père, et le pauvre vieux Roi en fut devenu fou, n'eût été la bonté de son neveu, le prince Florizel, qui l'aidait de son mieux et lui était, en vérité, une grande consolation. Ce jeune Prince était aussi beau que son cousin était laid ; il était aimable, intelligent, plein de vaillance et de noblesse. Il assistait aux conseils et prêtait au vieux Roi toute l'assistance qu'il pouvait ; plus d'une fois, grâce à ses sages avis, on put se tirer d'ennuis causés par la conduite déréglée du prince Ragio. Le peuple aimait le prince Florizel, et l'aurait bien voulu pour Roi ; mais, pendant longtemps, il garda ce voeu secret, tant il craignait que le méchant Prince ne tuât son favori…

N° 705 - Contes de fées d'après les frères Grimm

8,00 €
Au sommaire : - Le prince grenouille, - Le loup et les sept petits chevreaux, - Le courageux petit tailleur, - Les souliers de bal. Extrait : I - Le prince grenouille Au temps jadis, à cette époque heureuse où l'on avait tout ce qu'on désirait, vivait un roi qui avait des filles fort belles ; mais la plus jeune était si charmante que le soleil lui-même était émerveillé de sa beauté. Proche du château du roi s'étendait une sombre et triste forêt, au milieu de laquelle s'élevait un vieux tilleul et, au pied de ce tilleul, il y avait une source. Un jour, qu'il faisait très chaud, la fille du roi alla dns la forêt, s'assit au bord de cette fontaine rafraîchissante et se mit à jouer avec une balle en or qu'elle lançait en l'air et rattrapait pour s'amuser. Bientôt, cependant, la balle lui échappa, tomba sur l'herbe et roula dans l'eau. La princesse la suivit des yeux ; mais la balle disparut, car l'eau était si profonde qu'on ne pouvait en voir le fond. Alors la jeune fille se mit à pleurer amèrement. Bientôt elle entendit une voix qui disait : « Pourquoi pleures-tu, ô fille de roi ? Tes larmes attendriraient les pierres mêmes. »…
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