Les livres roses pour la jeunesse

Les petits livres roses pour la jeunesse publiés par la Librairie Larousse, est une collection de 719 numéros commencée en 1909. Il paraît deux volumes par mois - 1er et 3e samedis -. Chaque livre est illustré « à profusion de charmantes gravures originales » . La publication prend fin en 1939.

Les livres roses pour la jeunesse - Librairie Larousse - Livres d'occasion

Il y a 3 produits.

Affichage 1-3 de 3 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Gladys Davidson
  • Auteurs: Gérard Harry
  • Auteurs: Yvonne Girault

N° 230 - Les petits émigrés belges en France (Gérard Harry)

7,50 €
10 Gravures Extrait : CRUELLE SEPARATION - « Les enfants dorment ? — Oui, tous les deux. Et ils dorment comme s'ils avaient bien dîné, les chers petiots. Ce n'est pourtant pas le cas ! — Ils mangeront mieux dans quelques jours, va. — Alors tu es toujours décidé à cette cruelle séparation ? — Plus que jamais ! » Ce dialogue échangé, les époux Gilbert demeurent silencieux. Ils sont assis près de la table sur laquelle ils ont pris leur triste repas, car l'on y voit encore la moitié d'un pain, couleur chocolat, et qui semble moisi. Une petite lampe éclaire les visages amaigri et soucieux de ces braves gens qui viennent d'endurer trois années des privations les plus dures et des plus odieux traitements au milieu des baïonnettes allemandes.

N° 706 - La rose magique (Gladys Davidson)

12,00 €
Extrait : I - Deux Princes Il était une fois un vieux Roi fort riche, qui avait un très méchant fils et un neveu très bon. Le fils se nommait le prince Ragio ; et ce nom lui allait à merveille, car on ne vit jamais Prince plus désagréable, plus laid, plus stupide, et d'un caractère plus mauvais, dans tout le Monde des fées. Personne ne l'aimait, et le peuple tremblait à la pensée qu'un jour il serait le maître ; car, au lieu de s'occuper des affaires de l'état, comme un Prince sage doit le faire, il passait tout son temps à s'amuser avec des compagnons de paresse, et il faisait toujours le mal partout où il allait. Sa mauvaise conduite était un perpétuel sujet de douleur pour son père, et le pauvre vieux Roi en fut devenu fou, n'eût été la bonté de son neveu, le prince Florizel, qui l'aidait de son mieux et lui était, en vérité, une grande consolation. Ce jeune Prince était aussi beau que son cousin était laid ; il était aimable, intelligent, plein de vaillance et de noblesse. Il assistait aux conseils et prêtait au vieux Roi toute l'assistance qu'il pouvait ; plus d'une fois, grâce à ses sages avis, on put se tirer d'ennuis causés par la conduite déréglée du prince Ragio. Le peuple aimait le prince Florizel, et l'aurait bien voulu pour Roi ; mais, pendant longtemps, il garda ce voeu secret, tant il craignait que le méchant Prince ne tuât son favori…

N° 680 - Pantagruel (Yvonne Girault)

5,90 €
Extrait : Enfance de Pantagruel Beaucoup d'entre vous, mes chers petits amis, se souviennent certainement des aventures du géant Gargantua, telles que Rabelais nous les a racontées autrefois. Se souviennent-ils aussi que nous leur avions promis la suite de ces aventures, l'histoire du géant Pantagruel, fils de Gargantua ? C'est cette histoire que nous allons leur conter aujourd'hui. Or donc, Gargantua avait épousé la princesse Badbec, fille du roi des Argonautes. Et il advint en ce temps-là une sécheresse si extraordinaire, qu'il s'écoula trente-six mois, trois semaines, quatre jours, treize heures (et quelque peu davantage) sans pluie, avec une chaleur si véhémente que toutes les rivières étaient taries et que tous les animaux des champs mouraient de soif. Ce pourquoi, quand son fils naquit, Gargantua lui donna pour nom Pantagruel, ce qui signifie « le très altéré ». En venant au monde, Pantagruel coûta la vie à sa mère, la reine Badbec. Aussi Gargantua ne savait s'il devait pleurer la mort de sa femme, ou se réjouir du fils qui lui était né, si beau et si grand ; en sorte, dit la légende, qu'il prit le parti de rire d'un oeil et de pleurer de l'autre…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire