Les livres roses pour la jeunesse

Les petits livres roses pour la jeunesse publiés par la Librairie Larousse, est une collection de 719 numéros commencée en 1909. Il paraît deux volumes par mois - 1er et 3e samedis -. Chaque livre est illustré « à profusion de charmantes gravures originales » . La publication prend fin en 1939.

Les livres roses pour la jeunesse - Librairie Larousse - Livres d'occasion

Il y a 3 produits.

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  • Auteurs: Gérard Harry
  • Auteurs: Yves Combot
  • Auteurs: Yvonne Girault

N° 230 - Les petits émigrés belges en France (Gérard Harry)

7,50 €
10 Gravures Extrait : CRUELLE SEPARATION - « Les enfants dorment ? — Oui, tous les deux. Et ils dorment comme s'ils avaient bien dîné, les chers petiots. Ce n'est pourtant pas le cas ! — Ils mangeront mieux dans quelques jours, va. — Alors tu es toujours décidé à cette cruelle séparation ? — Plus que jamais ! » Ce dialogue échangé, les époux Gilbert demeurent silencieux. Ils sont assis près de la table sur laquelle ils ont pris leur triste repas, car l'on y voit encore la moitié d'un pain, couleur chocolat, et qui semble moisi. Une petite lampe éclaire les visages amaigri et soucieux de ces braves gens qui viennent d'endurer trois années des privations les plus dures et des plus odieux traitements au milieu des baïonnettes allemandes.

N° 714 - Cités lacustres (Yves Combot)

5,90 €
Extrait : Un soir de printemps, tendre et doux, tissait sur le pays des lacustres son réseau d'ombre légère. Au pied des hautes montagnes qui les bordaient au sud d'une infranchissable barrière, les « Trois-Lacs » étendaient, sous un ciel d'azur pâle, leurs eaux calmes, profondes et fraîches. Par-dessus la chaîne des basses collines du couchant, un soleil rouge empourprait l'eau où les palafittes du lac de Stag-led — le plus beau des trois lacs, — formaient un îlot long et peu large que les jeux clairs de l'onde, sous les pilotis, semblaient faire bizarrement flotter. Les fumées du soir montaient des huttes de bois et de chaume ; des enfants se poursuivaient bruyamment sur les plates-formes de troncs et de glaise et des jeunes filles, assises jambes pendantes au-dessus de l'eau, chantaient des chants graves et beaux. Accroupies sur leur seuil, des femmes broyaient, pour le dernier repas du jour, des graines de blé et de seigle dans des mortiers de pierre…

N° 680 - Pantagruel (Yvonne Girault)

5,90 €
Extrait : Enfance de Pantagruel Beaucoup d'entre vous, mes chers petits amis, se souviennent certainement des aventures du géant Gargantua, telles que Rabelais nous les a racontées autrefois. Se souviennent-ils aussi que nous leur avions promis la suite de ces aventures, l'histoire du géant Pantagruel, fils de Gargantua ? C'est cette histoire que nous allons leur conter aujourd'hui. Or donc, Gargantua avait épousé la princesse Badbec, fille du roi des Argonautes. Et il advint en ce temps-là une sécheresse si extraordinaire, qu'il s'écoula trente-six mois, trois semaines, quatre jours, treize heures (et quelque peu davantage) sans pluie, avec une chaleur si véhémente que toutes les rivières étaient taries et que tous les animaux des champs mouraient de soif. Ce pourquoi, quand son fils naquit, Gargantua lui donna pour nom Pantagruel, ce qui signifie « le très altéré ». En venant au monde, Pantagruel coûta la vie à sa mère, la reine Badbec. Aussi Gargantua ne savait s'il devait pleurer la mort de sa femme, ou se réjouir du fils qui lui était né, si beau et si grand ; en sorte, dit la légende, qu'il prit le parti de rire d'un oeil et de pleurer de l'autre…
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