Les livres roses pour la jeunesse

Les petits livres roses pour la jeunesse publiés par la Librairie Larousse, est une collection de 719 numéros commencée en 1909. Il paraît deux volumes par mois - 1er et 3e samedis -. Chaque livre est illustré « à profusion de charmantes gravures originales » . La publication prend fin en 1939.

Les livres roses pour la jeunesse - Librairie Larousse - Livres d'occasion

Il y a 2 produits.

Affichage 1-2 de 2 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Henriette-Suzanne Brès
  • Auteurs: Yvonne Girault

N° 680 - Pantagruel (Yvonne Girault)

5,90 €
Extrait : Enfance de Pantagruel Beaucoup d'entre vous, mes chers petits amis, se souviennent certainement des aventures du géant Gargantua, telles que Rabelais nous les a racontées autrefois. Se souviennent-ils aussi que nous leur avions promis la suite de ces aventures, l'histoire du géant Pantagruel, fils de Gargantua ? C'est cette histoire que nous allons leur conter aujourd'hui. Or donc, Gargantua avait épousé la princesse Badbec, fille du roi des Argonautes. Et il advint en ce temps-là une sécheresse si extraordinaire, qu'il s'écoula trente-six mois, trois semaines, quatre jours, treize heures (et quelque peu davantage) sans pluie, avec une chaleur si véhémente que toutes les rivières étaient taries et que tous les animaux des champs mouraient de soif. Ce pourquoi, quand son fils naquit, Gargantua lui donna pour nom Pantagruel, ce qui signifie « le très altéré ». En venant au monde, Pantagruel coûta la vie à sa mère, la reine Badbec. Aussi Gargantua ne savait s'il devait pleurer la mort de sa femme, ou se réjouir du fils qui lui était né, si beau et si grand ; en sorte, dit la légende, qu'il prit le parti de rire d'un oeil et de pleurer de l'autre…

N° 166 - Les oeufs d'or de la guerre (Henriette-Suzanne Brès)

9,90 €
14 gravures Extrait : Dans la petite ville de X…, la foire finissait et la nuit approchait, dispersant la foule que le grand rendez-vous d'été avait plus que jamais attirée. Crac ! fit une grosse porte sur la place. C'était celle des bureaux de la Perception, où, depuis le matin, les gens du pays apportaient leurs pièces d'or : les marchands et marchandes, dans leurs sacoches de toile, les fermiers et fermières dans leurs « bas de laine » les messieurs dans leurs goussets, les dames dans leurs réticules…, vieux et jeunes et même des enfants étaient à la file. A chacun, on avait donné des billets de banque en échange puis un reçu indiquant la somme déposée, depuis 5 francs, la toute petite pièce d'or, jusqu'à mille et mille pièces de diverses valeurs.
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire