Les livres roses pour la jeunesse

Les petits livres roses pour la jeunesse publiés par la Librairie Larousse, est une collection de 719 numéros commencée en 1909. Il paraît deux volumes par mois - 1er et 3e samedis -. Chaque livre est illustré « à profusion de charmantes gravures originales » . La publication prend fin en 1939.

Les livres roses pour la jeunesse - Librairie Larousse - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Alex Coutet
  • Auteurs: Capitaine Poidloue
  • Auteurs: Charles Guyon
  • Auteurs: Daniel Defoe
  • Auteurs: Denise Renaud
  • Auteurs: E. Bonnafous
  • Auteurs: Gladys Davidson
  • Auteurs: Gérard Harry
  • Auteurs: H.-Pierre Linel
  • Auteurs: Hans Christian Andersen
  • Auteurs: Henri Pellier
  • Auteurs: Henriette-Suzanne Brès
  • Auteurs: Jean Hesse
  • Auteurs: Jeanne-Bénita Azaïs
  • Auteurs: Jeanne Roger-Lévy
  • Auteurs: Jeanne d'Uhart de Roques
  • Auteurs: Juliette Goublet
  • Auteurs: L. Masse
  • Auteurs: L. Veil
  • Auteurs: Les frères Grimm
  • Auteurs: Louis Dorey
  • Auteurs: Louis Gatumeau
  • Auteurs: Marie de Cavaillon
  • Auteurs: Marthe Rochenor
  • Auteurs: Maurice Farney
  • Auteurs: Pierre Hellin
  • Auteurs: René Samoy
  • Auteurs: Walter Scott
  • Auteurs: Yves Combot
  • Auteurs: Yvonne Girault
Le petit prisonnier (Louis Dorey) - Les livres roses pour la jeunesse N° 228
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N° 228 - Le petit prisonnier (Louis Dorey)

9,90 €
12 Gravures Extrait : Joseph Chryset Prisonnier de Guerre à onze ans I - LA REVUE DES BRANDEBOURGEOIS Un matin du mois d'août 1914, par les rues du bourg picard, une vingtaine de uhlans trottaient la lance en main. De leurs brebis rousses sortaient des commandements rauques. « Rentez chez vous ! Ouvrez les portes ! Fermez les fenêtres ! » Et les pointes des lances venaient piquer les vieilles gens qui ne se garaient pas assez vite. Les Saxons suivaient les uhlans, et ceux-là pillaient méthodiquement : lard, poulets, brebis, tout leur était bon. Des caves bourgeoises les officiers se faisaient apporter les grands crus de Bourgogne et de Bordeaux. Le gros vin et le cidre picard suffisaient pour les hommes. Le pays épuisé, les régiments allemands passèrent sans s'arrêter. « Nach Paris ! Nach Paris ! » (à Paris ! à Paris !). Et le flot coulait comme une source intarissable…

N° 230 - Les petits émigrés belges en France (Gérard Harry)

7,50 €
10 Gravures Extrait : CRUELLE SEPARATION - « Les enfants dorment ? — Oui, tous les deux. Et ils dorment comme s'ils avaient bien dîné, les chers petiots. Ce n'est pourtant pas le cas ! — Ils mangeront mieux dans quelques jours, va. — Alors tu es toujours décidé à cette cruelle séparation ? — Plus que jamais ! » Ce dialogue échangé, les époux Gilbert demeurent silencieux. Ils sont assis près de la table sur laquelle ils ont pris leur triste repas, car l'on y voit encore la moitié d'un pain, couleur chocolat, et qui semble moisi. Une petite lampe éclaire les visages amaigri et soucieux de ces braves gens qui viennent d'endurer trois années des privations les plus dures et des plus odieux traitements au milieu des baïonnettes allemandes.

N° 222 - Aventures de deux Petits Français en Hongrie (Charles Guyon)

4,95 €
11 Gravures Extrait : A TRAVERS LA PUSZTA - Parmi les Français que leur situation ou leur commerce avaient attirés à Budapest, depuis plusieurs années, avant 1914, se trouvaient deux amis qui avaient su, par leur caractère et leur dignité, mériter l'estime des habitants. C'étaient MM. Pierre D., ingénieur dans une importante industrie de la ville et Jacques L., professeur de langue française. Tous deux étaient mariés. M. Pierre D. avait un fils nommé René, âgé de douze ans, et M Jacques L. un petit garçon de dix ans, appelé Maurice. Ces deux enfants, élevés ensemble, sous la direction du professeur, s'aimaient comme deux frères. Un camarade inséparable partageait leurs jeux, c'était Jean, fils de M. Alexandre B., propriétaire de l'usine à laquelle était attaché M. Pierre D…

N° 224 - Le capitaine du « Lanvéoc » par le Capitaine de vaisseau Poidloue

8,00 €
12 Gravures Extrait : LE DÉPART DE CHERBOURG - Ce soir-là le capitaine Kerfabiec fumait tranquillement sa pipe dans son petit jardin. Il habitait une coquette maison dans un village situé sur la côte de Bretagne, et il s'y reposait de temps en temps de ses voyages au long cours. En sa qualité de capitaine de commerce, il allait porter des marchandises enterre lointaine sur son vapeur, la Marie-Rose . Et il rapportait les produits les plus variés : soies du Japon, coton d'Amérique, chevaux de l'Argentine, blé du Canada ou de Russie, boeufs de Madagascar, etc. C'est dire qu'il allait dans tous les ports du monde. Aussi, quels beaux récits il faisait à ses deux jeunes fils, Charles et Jacques, et à leur mère, quand il se trouvait dansa petite maison de Bretagne, comme ce soir-là, au milieu de sa chère famille…

N° 223 - La jeune infirmière (Henri Pellier)

8,00 €
12 Gravures Extrait : Date mémorable et terrible que celle du 2 août 1914. Ce jour-là, dans toute la France, se répandait la nouvelle de la guerre avec l'Allemagne. Nous étions provoqués et la Belgique allait être envahie. L'heure de la diplomatie avait vite passé. Et voilà que déjà sonnait celle de l'action, celle de la résistance armée où chacun devait faire son devoir et se préparer aux plus grands sacrifices. Que de tragédies sublimes se jouèrent ce jour-là, et qu'il y eut de noble dévouement et d'admirables héroïsme dans un simple sourire, dans un regard où se cachaient les larmes, dans un bout de dialogue où l'on dissimulait le déchirement du coeur sous une phrase alerte ! Les Françaises furent vraiment à la hauteur de leur tâche. Elle avaient à souffrir dans leurs plus chères affections, et il leur fallait encore dissimuler leur douleur et leurs craintes pour ne pas attrister ceux qui allaient se battre…

N° 231 - L'invention du docteur Bombilius (H.-Pierre Linel)

4,50 €
12 Gravures Extrait : « Encore du pain tout noir ! — Et pas de beurre ! — Pas même un petit morceau de jambon, pas la moindre saucisse ! — Et plus de chocolat, plus un morceau de sucre ! » Et, continuant à se lamenter, Hans et Angelica Bombilius pleurnichaient tout en tapant rageusement sur leur assiette vide. En face d'eux leur père, de Dr Bombilius, restait songeur, regardant devant lui, la bouche pincée et le front ridé, plongé dans les plus profondes réflexions. Pourtant, comme Hans et Angelica accentuaient leurs plaintes et leur tapage à la vue d'un plat tout vert, composé d'herbes bouillies, le Dr Bombilius semble s'éveiller de son rêve et crie d'une petite voix de fausset : « En voilà assez ! A table on ne doit pas ouvrir la bouche pour hurler, mais bien pour manger… — Pour manger quoi ? interrompt Angelica d'un air rageur…

N° 188 - La poudrerie de Rottweil (Alex Coutet)

9,90 €
10 Gravures Extrait : « Je parie, monsieur, que vous avez reçu des nouvelles de France ?… — Oui, ma bonne Martha, tu le vois, je travaille à les traduire. » Penché sur un journal allemand, sur la huitième page consacrée tout entière à la publicité, la plume à la main, ce Français égaré en pleine Allemagne, pour y remplir sa mission, déchiffrait, au milieu du texte d'une annonce, en apparence anodine, les caractères convenus, qui constituaient sa correspondance avec les siens. De temps à autre, ainsi, par l'intermédiaire d'une succursale de Bâle, de Berne ou de Zurich, les agences de publicité Rudolph Mosse ou Haasenstein et Vogler transmettaient inconsciemment, aux journaux le Berliner Tageblatt ou la Koelnishe Zeitung , un texte d'annonce commerciale quelconque, dont les mots, les lettres, par une disposition spéciale, formaient d'autres mots, d'autres phrases qui avaient un sens caché…

N° 527 - En Indochine (Henri Pellier)

4,95 €
Extrait : I - UNE FAMILLE D'EXPLORATEURS Quand Jean et Francis étaient tout jeunes, une de leurs grandes joies était de se faire raconter, par leur père, des histoires d'Indochine. C'était, pour eux, plus beau que des contes de fées. D'abord, dans ces histoires-là, il était toujours question de la famille. On leur disait les aventures de leur aïeul Alexandre Duvernier, qui s'était embarqué, en 1789, pour la Cochinchine, ou bien les exploits de leur grand oncle Louis Duvernier, qui avait combattu, au Tonkin sous les ordres du lieutenant de vaisseau Francis Garnier et du commandant Rivière. Puis Jean et Francis pouvaient poser des questions à celui qui leur faisait tous ces beaux récits, car leur père, Robert Duvernier, passait huit mois de l'année dans ses domaines du Tonkin, sur le bord du fleuve Rouge. Il était même ravi de voir ses deux fils s'intéresser à ces souvenirs d'ancêtres et à ces récits d'aventures coloniales, car Robert Duvernier appartenait à une famille d'explorateurs, et il espérait bien que ses deux garçons continueraient la tradition…

N° 671 - A travers la forêt vierge (Pierre Hellin)

5,50 €
Extrait : Marcel Treich-Laplène a vingt-trois ans. Il paraît solide, et son regard bien franc est celui d'un homme qui a de la volonté et marche droit dans la vie. Pourtant, à la façon dont Marcel Treich tourne son chapeau entre ses doigts, puis se lève et se rassied après avoir fait quelques pas dans le salon d'attente, on devine qu'il est troublé et nerveux. C'est que le jeune homme vient d'être introduit dans la maison de M. Verdier à qui il a déjà demandé plusieurs fois un rendez-vous, et qui, enfin, a consenti à le recevoir. Or, M. Verdier est un gros personnage à La Rochelle. A cette époque — en 1883, — c'est l'un des premiers armateurs de France et il possède sur la Côte d'Ivoire deux importantes factoreries, à Assinie et à Grand-Bassam…

N° 165 - Nos frères d'Italie (Charles Guyon)

2,90 €
13 gravures Les Italiens appartiennent, comme les Français, à la race latine. Les Romains, dont ils sont les descendants, ont autrefois dominé le monde, et leur civilisation a eu la plus grande influence sur la Gaule, devenue la France. Les deux langues italienne et française qui sont nées de la langue latine, ont une grande ressemblance. Les Italiens sont nos frères de race et de coeur. L'Italie est située au sud-est de la France ; c'est une longue péninsule que l'on compare souvent à une botte dont le talon est tourné vers la Turquie et la pointe vers la Sicile. C'est un pays d'une grande beauté, rempli de monuments anciens et modernes qui font l'admiration du monde entier.

N° 525 - A Madagascar (Henri Pellier)

4,45 €
Extrait : Autour de la reine, les dames d'honneur riaient et bavardaient, regardant des robes qui venaient d'arriver dans une grande caisse, et essayant des chapeaux. Tout à coup, la reine s'écrie en frappant dans ses mains : « Marina, apporte le jeu de loto ! » Quand la reine était fatiguée de contempler des toilettes et d'essayer des chapeaux, elle jouait aux dames et au loto ; ce dernier jeu lui plaisait surtout comme étant le moins compliqué. Marina qui a la confiance de la reine, est une jeune esclave. Nous sommes à Madagascar, en 1895, et, à cette époque, dans la grande île, l'esclavage n'avait pas encore été aboli. Mais il y avait à Madagascar, toute une catégorie d'esclaves appartenant à la Couronne et qui jouissaient d'avantages particuliers, même d'une certaine considération.

N° 610 - La pêche aux perles (Denise Renaud)

4,45 €
Extrait : « Ainsi, dit le capitaine Roberts en tirant une bouffée de sa courte pipe, vous allez faire un petit tour dans cette vieille Europe ? » George Nicolson, ingénieur aux chantiers navals de Sydney, sourit : « Dites plutôt une grande tournée, mon cher ami ; je suis chargé d'étudier, dans les plus grands ports européens, les derniers perfectionnements de l'outillage et de l'organisation. J'en ai certainement pour plusieurs mois, un an peut-être, ou plus. — Mais ce sera pour vous fort intéressant, Nicolson. Allez-vous emmenez Jeff avec vous ? — J'y avais songé, mais c'est impossible ; je serai très occupé, et le pauvre garçon serait à l'abandon dans des villes étrangères. Non, il me faut le laisser ici, et c'est le point noir de ce voyage…

N° 632 - La surprise de l'oncle Marc (H.-Pierre Linel)

4,96 €
Extrait : « L'oncle Marc ne va pas tarder à arriver, dit Madeleine. — Avec la « surprise », déclare Alfred. Et il ajoute aussitôt en regardant ses parents : « Vous n'avez pas une idée de ce que peut être la surprise dont parlait l'oncle Marc dans sa dernière lettre ? — Si nous le savions, répond la maman, ce ne serait plus une surprise. — Ce doit être quelque bibelot bizarre et encombrant, comme mon frère en rapporte à chacun de ses lointains voyages », explique le papa. M. et Mme Levasseur habitaient une jolie maison près de Paris, à Chou, avec leurs deux enfants, Alfred et Madeleine, et une vieille bonne, Mélanie, qui servait dans la famille depuis plus de vingt ans…

N° 714 - Cités lacustres (Yves Combot)

5,90 €
Extrait : Un soir de printemps, tendre et doux, tissait sur le pays des lacustres son réseau d'ombre légère. Au pied des hautes montagnes qui les bordaient au sud d'une infranchissable barrière, les « Trois-Lacs » étendaient, sous un ciel d'azur pâle, leurs eaux calmes, profondes et fraîches. Par-dessus la chaîne des basses collines du couchant, un soleil rouge empourprait l'eau où les palafittes du lac de Stag-led — le plus beau des trois lacs, — formaient un îlot long et peu large que les jeux clairs de l'onde, sous les pilotis, semblaient faire bizarrement flotter. Les fumées du soir montaient des huttes de bois et de chaume ; des enfants se poursuivaient bruyamment sur les plates-formes de troncs et de glaise et des jeunes filles, assises jambes pendantes au-dessus de l'eau, chantaient des chants graves et beaux. Accroupies sur leur seuil, des femmes broyaient, pour le dernier repas du jour, des graines de blé et de seigle dans des mortiers de pierre…

N° 708 - La vie aventureuse d'Hubert Robert (Jeanne d'Uhart de Roques)

5,50 €
Extrait : I - L'atelier de Michel Slodtz Dans la pénombre du jour finissant, une dizaine de jeunes gens échangeaient de joyeux propos en attendant l'heure de quitter l'atelier de sculpture où ils travaillaient ensemble. Dans la vaste salle, les marbres et les plâtres, disséminés de ci, de là, mettaient une tache claire au milieu de l'ombre envahissante. « Ma foi ! dit un des élèves, en jetant son ébauchoir, j'en ai assez. Tout ce que je fais aujourd'hui ne vaut rien ! Je ne suis qu'un mauvais gâcheur de glaise. — Vous êtes par trop difficile, mon cher Robert, remarqua un de ses camarades, en examinant l'ouvrage incriminé. Ce buste est, je vous assure, correct et bien exécuté. — Mais ne voyez-vous donc pas que c'est bien là ce qui me désole ? Un buste correct et bien exécuté ? Mais ce sont là des qualités d'artisan et non d'artiste ! s'écria le jeune homme avec véhémence. — Qui parle d'artiste, ici ? fit une voix aiguë et vibrante. Et, au même moment, un personnage étrange surgit du fond de l'atelier, et bondit légèrement sur le plateau destiné aux modèles. Des éclats de rire saluèrent l'entrée du nouveau venu…

N° 706 - La rose magique (Gladys Davidson)

12,00 €
Extrait : I - Deux Princes Il était une fois un vieux Roi fort riche, qui avait un très méchant fils et un neveu très bon. Le fils se nommait le prince Ragio ; et ce nom lui allait à merveille, car on ne vit jamais Prince plus désagréable, plus laid, plus stupide, et d'un caractère plus mauvais, dans tout le Monde des fées. Personne ne l'aimait, et le peuple tremblait à la pensée qu'un jour il serait le maître ; car, au lieu de s'occuper des affaires de l'état, comme un Prince sage doit le faire, il passait tout son temps à s'amuser avec des compagnons de paresse, et il faisait toujours le mal partout où il allait. Sa mauvaise conduite était un perpétuel sujet de douleur pour son père, et le pauvre vieux Roi en fut devenu fou, n'eût été la bonté de son neveu, le prince Florizel, qui l'aidait de son mieux et lui était, en vérité, une grande consolation. Ce jeune Prince était aussi beau que son cousin était laid ; il était aimable, intelligent, plein de vaillance et de noblesse. Il assistait aux conseils et prêtait au vieux Roi toute l'assistance qu'il pouvait ; plus d'une fois, grâce à ses sages avis, on put se tirer d'ennuis causés par la conduite déréglée du prince Ragio. Le peuple aimait le prince Florizel, et l'aurait bien voulu pour Roi ; mais, pendant longtemps, il garda ce voeu secret, tant il craignait que le méchant Prince ne tuât son favori…

N° 705 - Contes de fées d'après les frères Grimm

8,00 €
Au sommaire : - Le prince grenouille, - Le loup et les sept petits chevreaux, - Le courageux petit tailleur, - Les souliers de bal. Extrait : I - Le prince grenouille Au temps jadis, à cette époque heureuse où l'on avait tout ce qu'on désirait, vivait un roi qui avait des filles fort belles ; mais la plus jeune était si charmante que le soleil lui-même était émerveillé de sa beauté. Proche du château du roi s'étendait une sombre et triste forêt, au milieu de laquelle s'élevait un vieux tilleul et, au pied de ce tilleul, il y avait une source. Un jour, qu'il faisait très chaud, la fille du roi alla dns la forêt, s'assit au bord de cette fontaine rafraîchissante et se mit à jouer avec une balle en or qu'elle lançait en l'air et rattrapait pour s'amuser. Bientôt, cependant, la balle lui échappa, tomba sur l'herbe et roula dans l'eau. La princesse la suivit des yeux ; mais la balle disparut, car l'eau était si profonde qu'on ne pouvait en voir le fond. Alors la jeune fille se mit à pleurer amèrement. Bientôt elle entendit une voix qui disait : « Pourquoi pleures-tu, ô fille de roi ? Tes larmes attendriraient les pierres mêmes. »…

N° 704 - L'inventeur des allumettes (Jean Hesse, Henri Pellier)

5,90 €
Extrait : I - Quatre amis de collège Au collège de Dôle, parmi les plus grands, quatre amis se retrouvaient groupés, soit en classe, soit dans leurs jeux ou leurs promenades : Charles Sauria, Juditte Grévy, Fritz Kammerer et Léon Grincheux. Fritz était un jeune Allemand venu en France pour y étudier notre langue. Il était désireux de s'instruire, et ne manquait aucune occasion d'augmenter son bagage littéraire ou scientifique. Quant à celui qu'on nommait Grincheux, c'était un surnom, mais qui lui allait si bien qu'on ne l'appelait jamais autrement. Il avait pourtant de bons yeux et un petit nez en trompette qui prêtait à rire, et il était heureux chaque fois qu'il pouvait rendre service, mais toujours il se plaignait et grognait. Il avait une fâcheuse disposition à voir les choses du mauvais côté. Ses camarades avaient fini par s'en amuser et par lui donner ce surnom de Grincheux. Si Léon Grincheux se plaignait toujours, Fritz était rêveur et silencieux. Seuls Charles Sauria et Juditte Grévy aimaient échanger leurs idées et leurs projets d'avenir. Mais tandis que Juditte Grévy recherchait dans les livres les belles phrases et les discours, Charles Sauria ne s'occupait que de science, d'expériences et surtout de chimie…

N° 702 - Deux enfants à Madagascar (Charles Guyon)

8,00 €
Extrait : I - Pendant la récréation « Jean, j'ai une bonne nouvelle à l'annoncer. — Une bonne nouvelle ! Laquelle, Ferdinand ? — Mon père, qui est obligé de se rendre à Madagascar pour ses affaires, m'a dit qu'il profiterait des vacances pour te conduire à Tamatave. — Oh ! Je serai bien content d'être avec lui pour ce voyage ! — Mais ce n'est pas tout… — Dis-moi vite ce que tu sais. — Il m'emmène avec lui pour passer deux mois dans ta famille et il nous ramènera ensemble à Paris. — Voilà qui est parfait ! Rien ne pouvait me causer un plus grand plaisir, mon cher Ferdinand. Quel bonheur, passer deux mois ensemble dans mon pays, où j'aurai tant de choses à te montrer ! — Il y a longtemps aussi, cher Jen, que je désire connaître cette grande île dont tu me parles si souvent et que tu me dis si belle et si curieuse !…

N° 680 - Pantagruel (Yvonne Girault)

5,90 €
Extrait : Enfance de Pantagruel Beaucoup d'entre vous, mes chers petits amis, se souviennent certainement des aventures du géant Gargantua, telles que Rabelais nous les a racontées autrefois. Se souviennent-ils aussi que nous leur avions promis la suite de ces aventures, l'histoire du géant Pantagruel, fils de Gargantua ? C'est cette histoire que nous allons leur conter aujourd'hui. Or donc, Gargantua avait épousé la princesse Badbec, fille du roi des Argonautes. Et il advint en ce temps-là une sécheresse si extraordinaire, qu'il s'écoula trente-six mois, trois semaines, quatre jours, treize heures (et quelque peu davantage) sans pluie, avec une chaleur si véhémente que toutes les rivières étaient taries et que tous les animaux des champs mouraient de soif. Ce pourquoi, quand son fils naquit, Gargantua lui donna pour nom Pantagruel, ce qui signifie « le très altéré ». En venant au monde, Pantagruel coûta la vie à sa mère, la reine Badbec. Aussi Gargantua ne savait s'il devait pleurer la mort de sa femme, ou se réjouir du fils qui lui était né, si beau et si grand ; en sorte, dit la légende, qu'il prit le parti de rire d'un oeil et de pleurer de l'autre…

N° 187 - Les fils de nos poilus (Charles Guyon)

5,90 €
11 Gravures Préface  : L'histoire des hauts faits accomplis par les enfants et par les jeunes soldats français est inépuisable ; inépuisable aussi est la liste de leurs gestes patriotiques. L'exemple de nos vaillants poilus a excité l'ardeur de leurs fils ; tous s'efforcent de marcher sur les traces de leurs pères et de leurs frères aînés. Ils ont obéi à ces beaux vers de Rouget de l'Isle qu'ils chantent dès l'enfance : Nous entrerons dans la carrière, Quand nos aînés n'y seront plus. Et souvent ils sont entrés dans la carrière sans attendre la mort de leurs aînés ; et souvent ils combattent à leur côté, émerveillant les anciens par leur mépris du danger, leur vaillance, leur dévouement et leur abnégation. D'autres, plus jeunes, incapables de porter les armes, savent encore se rendre utiles à la patrie. Quelques lettres qu'on pourra lire ici montrent quels sentiments de patriotisme, sublimes et touchants, animent les petits garçons et les petites filles de nos écoles. Leur pensée se reporte vers ceux qui luttent sur le front pour la sauvegarde et l'honneur de la patrie et cette pensée leur inspire ce dévouement merveilleux dont, à aucune autre époque de l'histoire, la jeunesse n'a donné l'exemple. En conserver quelques traits, les graver dans la mémoire de tous les Français, est une oeuvre des plus utiles.

N° 683 - Les trois petits éclaireurs (Pierre Hellin)

4,90 €
Préface  : Du 30 juillet au 14 août 1937 vient de se tenir en Hollande, près de Haarlem, le grand rassemblement mondial des Scouts. Plus de trente mille garçons, venus des nations les plus lointaines, ont participé à ce Jamboree, y représentant les quatre millions d'éclaireurs. C'est là qu'on a compris que le scoutisme était vraiment une occasion magnifique pour les jeunes de tous les pays de chercher à se comprendre et à s'aimer. Comme leur a dit leur vieux chef Baden-Powell, qui a quatre-vingt ans et est le véritable fondateur du scoutisme : « C'est une grande cause, celle de la paix, que vous servez. La guerre est odieuse et stupide. Vous devez profiter du Jamboree pour avoir des amis dans tous les pays. » Il était bon de rappeler ces belles et généreuses pensées qui donneront encore plus d'intérêt à l'amusante histoire.

N° 526 - La glorieuse découverte d'un jeune peintre (Charles Guyon)

2,90 €
Préface  : Jusqu'au XIV siècle, la peinture s'exécutait à la détrempe, c'est-à-dire que les couleurs étaient délayées avec du banc d'oeuf et de la gomme ; le tableau était en suite verni, mais ce genre de peinture ne durait pas : la pluie, le soleil, le temps même la détruisaient, c'est pourquoi on a pu conserver si peu de chefs-d'oeuvre de l'antiquité. Un jeune peintre flamand, Jean Van Eyck, surnommé aussi Jean de Bruges, arriva, après bien des études et des travaux infructueux, à trouver la peinture à l'huile. Les huiles de lin, de noix, etc., qu'il employa, se mêlaient mieux aux couleurs que la gomme ou le blanc d'oeuf, et séchaient plus rapidement. Cette merveilleuse découverte transforma l'art de la peinture et permit de créer les chefs-d'oeuvre qui font aujourd'hui notre admiration. C'est la vie de Jean Van Eyck que nous racontons à nos jeune lecteurs.
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