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Littérature généraliste | Livres d'occasion

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  • Editeurs: CAL (Culture, Art, Loisirs)
  • Editeurs: Librairie Gründ

Puits IV, Galerie B (Eric Donat) - Série Digitale N° 19

5,95 €
Dans l'âpre décor d'un pays minier, des crimes mystérieux sèment la terreur et la consternation parmi les « gueules noires ». On découvrira le coupable au milieu du déchaînement des éléments qui ajoutent leur malveillance à la cruauté et à la fourberie humaines.

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…

La mère (Pearl Buck)

4,95 €
La vie quotidienne d'une paysanne chinoise avant la Révolution. Avec les mots du coeur, et un sens aigu du détail, Pearl Buck nous retrace cette existence pathétique où s'affirme à travers la souffrance et le désespoir la noblesse secrète des pauvres et des humiliés. Extrait : Derrière le four de terre, dans la cuisine d'une petite ferme au toit de chaume, la mère assise sur un tabouret de bambou, alimentait d'herbes le trou du foyer où le feu brûlait sous un chaudron de fer. La flamme venait de s'élever et la mère agitait tantôt une brindille ou une poignée de feuilles, puis enfournait de nouveau quelques herbes sèches coupées par elle, l'automne dernier, au flanc de la montagne. Une vieille femme ratatinée s'était traînée dans un coin de la cuisine, le plus près possible du feu. Elle y demeurait enveloppée d'une épaisse casaque ouatée en cotonnade rouge vif, dont les bords paraissaient sous la veste bleue rapiécée. Elle était à demi aveugle. Une pénible maladie d'yeux avait presque scellé ses paupières ; mais elle voyait encore  beaucoup de choses à travers les petites fentes demeurées ouvertes, et elle guettait l'éclat des flammes…
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