Des mots pour rêver (Claude Jaunière)

Alain, envoyé par son père en Espagne pour traiter une affaire d'importation d'oranges, ne se doute pas dans quel guêpier il va tomber. Une belle Andalouse est en danger : le jeune homme vole à son secours ! Il enlève Adoracion avec l'aide d'un gitan qui se cache dans les cuevas de Grenade... N'écouter que son coeur et son courage est merveilleux, mais parfois les choses se compliquent ! Les poursuivants d'Adoracion réussissent à la rattraper et l'enferment dans un étrange palais. La partie semble perdue, mais il en faut davantage pour tenir en échec le jeune intrépide ; le voilà lancé dans une course folle sur la route de Séville pour délivrer la prisonnière...

Au cours d'un deuil cruel, Marie-Laure avoue son amour à Guillaume, son ami d'enfance. Tout semble les pousser l'un vers l'autre. Mais Agnès, soeur jumelle de Guillaume, jalouse d'une tendresse qui lui enlèvera un frère à quelle vouent attachement passionné, travaille insidieusement à les séparer. Lors d'un séjour aux Etats-Unis, Guillaume rencontre une belle violoniste virtuose. La tentation va-t-elle l'emporter devant les promesses de fiançailles faites à Marie-Laure ? Quelle vie d'homme n'est sujette à des ruptures causées par de brusques désirs ? Et ne dit-on pas : loin des yeux, loin du coeur ! De plus, Agnès est toujours présente pour provoquer entre ces deux coeurs de nombreux malentendus et de terribles drames, bouleversant leur destin. Marie-Laure, abandonnée, tente désespérément de reprendre pied dans l'existence quotidienne. L'amour humilié prendra-t-il sa revanche ? Ou Marie-Laure et Guillaume s'éloigneront-ils l'un de l'autre à jamais ?

Trois jours de voyage inconfortable — à l'époque des diligences — amènent à Paris une bergère d'Auvergne, Rosine Lacouze, riche de la seule beauté de ses seize ans. Sa première chance, c'est la rencontre de Mlle Aurélia, directrice d'une maison de couture célèbre dans ce Paris de la fin du règne de Louis-Philippe. Engagée comme femme de chambre, Rosine ne restera pas longtemps à ce poste ; son goût très sûr, son intuition, son charme la hissent rapidement à la tête de la maison « Aurélia et Rosine ». C'est le succès, la renommée. Veuve du peintre Jean Duveyrt, Rosine est riche, mais seule, seule avec, au coeur, l'amour qu'elle a voué à jamais à son compagnon d'enfance Amable Chassagne. Qu'est devenu le berger aux doigts habiles, qui sculptait le bois ? Or, lors d'une visite au Salon, quel émoi, soudain, fit battre le coeur de Rosine ? Cette tête de chien en terre cuite, elle la reconnaît tout de suite, c'est celle de son chien Griffon…