Les livres parus aux éditions FERENCZI & Fils

Il y a 508 produits.

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N° 1736 - L'amour et la gloire (Anna Michel)

3,56 €
Extrait : Aujourd'hui, on fête mes vingt ans. Pourtant je suis seule dans ma chambre et au lieu de me préparer joyeusement pour la soirée dansante que maman organise, j'écris ces quelques lignes hâtivement tracées d'une main fiévreuse. J'ai vingt ans. Les cadeaux, les lettres de félicitations, les corbeilles de fleurs doivent s'amonceler dans le salon. Impatiente, ma soeur Nora doit me maudire…

N° 1482 - Sur la route sanglante (Eugène d'Henry)

3,05 €
Extrait : — Dis-moi, elle est très bien, cette grande brune. C'est la gouvernante de Jacqueline ? Marcel Deraker hésita un peu avant de répondre : — Oui. Pourquoi ris-tu ? — Moi ? Je ris ? Je souris, tout au plus… Jean Pertuis creusa un instant, du bout de son soulier, le sable de la plage. Devant eux, la côte plate s'allongeait, brûlée de soleil d'août. La mer grise, cette Manche qui commençait à s'appeler la Mer du Nord, flambait de mille paillettes d'argent qui étaient de menues vagues. Un gros cargo siffla au loin, demandant le pilote.Pertuis avait relevé son visage égayé et dévisageait Marcel : — Je souris en songeant que cette gouvernante de jeune fille gouvernerait volontiers… certain jeune homme. — Mais je je désire pas être gouverné, moi ! J'ai trop de volonté pour cela !…

N° 1791 - Trois chasseurs et un coeur (Alex Peck)

5,50 €
Extrait : L'après-midi finissait. Eclatante de rires, ruisselante de soleil, la journée au grand air s'était envolée dans l'allégresse sportive, nous laissant une sensation de saine fatigue après les interminables parties de tennis et les baignades prolongées. Il faut avoir vécu au centre d'un drame mystérieux, connu les tortures de l'angoisse et senti l'odeur du sang pour apprécier le bonheur…

N° 1959 - Son autre visage (Rebecca Vence)

3,05 €
Extrait : Il était près de dix heures du soir. Une aigre bise cinglait les rares passants qui se hâtaient, resserrant sur eux leurs manteaux aux cols relevés. Jean-Claude, sa serviette sous le bras, revenait de chez un camarade qui l'avait invité à partager son repas. Comme il avait eu des cours jusqu'à l'heure du dîner, il n'avait pas eu le temps de passer chez lui. A la place Malesherbes, il se dirigea vers la station de métro, et l'atteignait juste au moment où une jeune fille émergeait de l'escalier. Une très jeune fille, tête nue, cheveux flottants, vêtue d'un duffle-coat couleur moutarde et d'un collant noir, l'uniforme de la jeunesse actuelle, celle tout au moins qui se dit affranchie. Jean-Claude ne l'aurait certainement pas remarquée si elle ne s'était brusquement arrêtée, l'air perplexe, et si elle n'avait sorti de sa poche un plan de Paris qu'elle déplia sous le réverbère. Elle l'examina de très près, clignant des yeux. Jean-Claude s'approcha d'elle : — Puis-je vous aider à vous orienter ? proposa-il. La jeune fille tourna vivement la tête, le toisa sans la moindre gêne : — Je cherche le cinéma de la rue Cardinet, dit-elle d'une voix claire et bien timbrée…

N° 1595 - Deux coeurs en équilibre (Suzanne Mercey)

3,74 €
Extrait : Aérienne, vêtue de tulle rose, blonde comme un rayon, mince, petite, fuselée, pareille à un papillon, Rosita dansait sur la corde-raide, sans balancier, et les milliers d'yeux levés vers elle suivaient chacun de ses mouvements avec une admiration passionnée. Quelqu'un à l'entrée des coulisses du cirque, la regardait anxieusement : son camarade, Gilles Pergame, le prodigieux acrobate des airs, dont le numéro continuait celui de la jeune fille. C'était un svelte garçon de vingt-quatre ans, moyen et musclé, un brun aux traits fins, au mélancolique visage. Il faisait partie, lui aussi, de la troupe Mandron. Orphelin, ayant la charge de ses deux petites soeurs, Léa et Claudie, il connaissait les âpretés de la misère. Mandron, le directeur du cirque, était un homme violent quand il buvait, ce qui lui arrivait souvent. Il traitait sans douceur ses pensionnaires, lorsque les recettes n'étaient point satisfaisantes. Et les cinémas faisaient du tort aux exhibitions d'animaux au numéro périlleux, dans les villes de France où la troupe passait…

N° 1462 - Deux grands yeux bleus (Claude Notac)

3,05 €
Extrait : Les persiennes, l'une après l'autre, claquèrent sur le mur. Le soleil, encore timide, entra furtivement dans la chambre. Des rais de lumière zébrèrent le tapis de haute laine et firent étinceler les incrustations de cuivre des meubles d'acajou. Le grand lit était occupé par une femme d'une cinquantaine d'années, encore jolie sous la coiffure grise en désordre, mais que l'on devinait soignée. Ses yeux bleus donnaient à son visage un reflet excessivement jeune et si les cheveux avaient, par la magie des artifices, recouvré leur ancienne teinte blonde, il est probable que l'ont eût guère donné plus de quarante ans à Mme Doréal, propriétaire du luxueux hôtel particulier qu'elle habitait. La servante qui venait d'ouvrir les persiennes se pencha à la fenêtre : — Une belle journée en perspective, dit-elle. Madame désire-t-elle que je lui serve son petit-déjeuner au lit ? Mme Doréal bâilla, s'étira et répondit en rejetant d'un mouvement leste les couvertures : — Non, non, ma fille, je fais la paresseuse ce matin, mais je me lève immédiatement…

Les amants sans amour (Jean Dorsenne)

5,96 €
Extrait : J'ai assisté à une poignante tragédie domestique et le souvenir du jour où elle me fut révélée ne s'effacera jamais de ma mémoire. Nul événement tapageur n'accompagna pourtant cette date. Ce ne sont point les larmes, les cris ou les coups de revolver qui provoquent les drames les plus émouvants. Un coeur, lorsqu'il se brise, se passe aisément de cet orchestre romantique…

N° 405 - Le provocateur (Jean Laurent)

3,15 €
Extrait : La clé tourna dans la serrure, la porte s'ouvrit en grinçant, comme toujours. Anouk se glissa à bas de son lit, passa ses pieds dans des espadrilles usagées qui faisaient office de mules, s'enveloppa dans un vieux manteau promu au rang de robe de chambre. Elyane était dans la petite salle à manger, promenant un regard vague sur la table servie…

N° 78 - L'amour se dérobe (France Noël) - Couverture de R. Houy

3,07 €
Extrait : Sans cesser de dérouler la bande qui retenait le pansement autour du bras du blessé, Martine Renaud rentra un peu, d'un geste instinctif, la tête entre les épaules. Elle n'avait pas vraiment peur, mais ce bruit de bombardement, pourtant assez lointain, éprouvait beaucoup ses nerfs. Le blessé, un grand garçon roux, le visage semé de taches de son, fronça son nez de gosse et se mit à rire…

N° 360 - Les topazes maléfiques (Ariette Prêle)

3,07 €
Extrait : Ceux qui s'imaginent que les journalistes sont des gens d'aspect bizarre auraient trouvé en Marie Renal, journaliste professionnelle depuis une dizaine d'années déjà, un démenti formel à cette idée préconçue : elle était petite, menue, d'allure discrète et de comportement timide. Son talent consistait en un sens aigu de l'observation et en une inaltérable patience…

N° 232 - Tendresse de matelot (René-Paul Noël)

3,56 €
Extrait : Douarnenez n'avait, semblait-il, jamais été si gracieux, ni si pittoresque qu'en cette fin de belle journée. Une par une, les barques aux voiles brunâtres ou grises rentraient au port, gagnant, par une habile manœuvre, leur place le long du quai, près des gros thoniers, qui préparaient l'appareillage du lendemain sous l'oeil paterne des douaniers…

N° 83 - Son Héros Mystérieux (Edmond Delucinge)

3,90 €
Extrait : Sur le chemin qui, du village, conduisait au « château », Thérèse Audran pressa le pas. Une frayeur, presque une panique, s'inscrivait sur son gracieux visage à l'ovale pur, aux grands yeux pleins de jeunesse, mais déjà comme meurtris par la vie et d'où toute joie semblait exclue à jamais. On marchait derrière elle, on la poursuivait : un homme taillé en force…

N° 81 - La Fiancée du Maharajah (Louis Bonzom)

3,07 €
Extrait : Le rideau de l'Opéra-Comique venait de descendre sur le dernier acte de Lakmé. Dans les dernières notes de rêve de l'orchestre, la jeune Hindoue, après avoir bu la mort dans le calice d'une fleur vénéneuse, venait de s'éteindre dans un dernier sourire d'amour dans les bras de celui qu'elle aimait et dont le destin la séparait…

N° 212 - Des fleurs sur une tombe (Jean Miroir)

3,17 €
Extrait : — Tu vas encore me laisser toute seule, mon papa ? Dis, ne sors pas ! — Il le faut, Colette. — Mais pourquoi, puisque tu n'as pas de travail ? Tu es déjà sorti ce matin pour en chercher. Reste avec moi ! — Et ta lettre au Père Noël ? C'est aujourd'hui le dernier jour, tu sais ! Le visage de la petite fille s'éclaira d'un sourire radieux…

N° 216 - L'automne illuminé (Jean Miroir)

3,90 €
Extrait : Emile Jouannaud relut une dernière fois l'annonce qui avait, tout à l'heure, attiré son attention : « Jeune femme travailleuse, licenciée ès lettres, demande situation d'avenir. » Dans son modeste laconisme, ce texte lui paraissait sympathique. Puisque depuis la veille, il envisageait de se faire seconder dans ses affaires, pourquoi n'y répondrait-il pas…

N° 414 - Crépuscule (Pierre Peter)

3,07 €
Extrait : « Tu souffriras un jour, et peut-être alors te souviendras-tu. » Combien de fois n'avait-elle entendu cette phrase lorsque sa jeunesse éclatante, sa beauté radieuse mettaient les hommes à ses pieds et leur fortune à sa disposition. Elle avait mordu dans la vie à pleines dents, enlevant d'énormes bouchées, comme une jeune louve affamée…

N° 379 - Une vocation et une passion (Claude Ruffin)

2,55 €
Extrait : « Propriétaire grand cirque, recherche matou de race royale, dit « Padisha ». Prix indifférent. Ecrire au journal, N° 3-5-44. » Le hasard venait de mettre cette annonce sous mes yeux et, machinalement, je passai la main en caresse sur la fourrure de Puck, mon royal Padisha, endormi sur mes genoux. Un ronronnement sonore m'avertit que Puck se montrait sensible à mon attention…

N° 95 - La Sultane Amoureuse (Gustave Gailhard)

3,64 €
Extrait : C'était au temps où, dans le voluptueux Orient, les femmes restaient rigoureusement voilées et vivaient claustrées au fond des harems où les gardait la folie jalouse de leur seigneur et maître. Plaisante folie, en vérité, et qui étonne un peu de la sagesse arabe. Qui donc peut mettre l'amour en cage, quand les grenadiers sont en fleurs…

N° 446 - Vieux château, jeunes amours… (Jacques Sanluys)

3,17 €
Extrait : Les deux chantres massacraient le « Dies irae » avec autant de sérénité que d'indifférence. Ils l'avaient attaqué un ton et demi trop haut, à contre-temps. Malgré les efforts désespérés de l'harmonium pour « rattraper » les défaillances, les voix tonitruaient paisiblement. Pour gagner du temps, les hommes passaient une strophe sur deux. On ne pouvait s'en plaindre !…

N° 62 - L'appel d'une fiancée (Claude Marsele) - Couverture de R. Houy

3,84 €
Extrait : Un matin éclatant d'été. Des nuages d'un blanc laiteux traçant des îlots aux dessins capricieux sur l'immense plafond céleste. Une eau attirante qui miroite. Une barque qui se balance mollement. Deux jeunes gens en costume de bain y ont pris place. Elle est blonde, avec des cheveux ondés épandus sur les épaules. Elle est aussi jolie que le paysage qui lui sert de cadre…

N° 284 - Coeurs en vacances (Luc Desgraves)

2,56 €
Extrait : « Les voyageurs pour la direction de Tours, Bordeaux, Bayonne, Hendaye, Irun, en voiture… » Le train démarrait lentement, penchée à la portière d'un wagon de 2e classe, Sylvaine agitait la main, tandis qu'un grand garçon blond, à l'allure sympathique, debout sur le quai, suivait des yeux l'image charmante qui lui souriait, emportée par le convoi disparaissant à l'horizon…

N° 266 - La ligne de coeur (Line Deberre)

3,07 €
Extrait : Cinq heures du matin. En cette fin d'avril, le jour naissait à peine, mais, aux champs, la vie active commence même avant l'aube et Mme Levasseur, qui avait enterré son mari la veille, reprenait déjà la tâche quotidienne. Elle estimait qu'elle avait perdu assez d'argent et de temps pendant cette maladie qui avait duré trois mois. La fermière était une grande et robuste femme…

N° 133 - Un soir à Montparnasse (Paul François)

2,48 €
Extrait : Une pluie forcenée fouettait la grande ville. Une de ces pluies d'hiver qui s'acharnent, serrées, froides, comme si elles voulaient pourfendre les hommes et détruire les choses. Les taxis, les voitures de toutes sortes qui roulaient prudemment sur la chaussée luisante, faisaient gicler des gerbes d'eau, que la lumière des lampes électriques et des enseignes irisait…
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