Le train bleu (Agatha Christie) - Le livre de poche N° 1282

Pour redonner la joie de vivre à son grand-père, Antoine décide de retrouver la « beauté Louise ». Mais depuis cinquante ans, le vieil homme a perdu la trace de son premier amour. Il faut mener l'enquête ! Ce n'est pas une mince affaire, car la beauté Louise est séquestrée par un sale individu. Antoine et son grand-père, complices, se lancent dans l'aventure ! À partir de 11 ans.

T comme Tennessee, A comme Anton, L comme Lucien, A comme Ambroisie, M comme... Ils sont quatre, à la recherche du cinquième. Quatre enfants aux pouvoirs étonnants… Anton. Nul en sport, accro aux jeux vidéo et habité par d'étranges visions. Des parents un peu dépassés qui l'inscrivent dans une école de cirque. La suite du mystère Talam. Dès 8-9 ans

Extrait : Chapitre I : LA MAISON DES BRODEUSES Sous le feuillage d'un grand frêne, à l'écart du village, il y avait la maison des brodeuses. Elle était petite cette maison et basse sous son toit de tuiles brunes où des plaques de mousse posaient leur éclat d'or. A côté de la porte une large fenêtre brillait de tous ses carreaux, derrière un pot de géranium en fleurs. Dans le pignon, sur le rebord de l'autre fenêtre plus étroite, était posée une cage de chardonnerets. Les chardonnerets pépiaient dans leur prison ; le vent chantait aux branches du frêne. Le soleil marquait 5 heures au-dessus de la montagne. La porte s'ouvrit. Menue dans sa robe de bure bien froncée à la taille, un pli d'inquiétude au front, une vieille femme s'avança sur la marche du seuil. Elle abrita  ses yeux avec sa main pour fouiller du regard le chemin montant entre les murettes de pierre où couraient des lézards. « Je ne la vois pas revenir, dit-elle, rentrant dans la maison. — Il n'est pas encore tard, grand-mère, » répondit une fillette, assise devant un métier à broder, près de la fenêtre. « Il n'est pas tard, mais elle sait bien que nous avons du travail et qu'il faudrait t'aider, et que mes pauvres yeux ne voient plus pour enfiler des aiguilles. Ah! si je ne t'avais pas pour me consoler, Eléonore !… »