La couleur des roses (Nora Roberts)

Le retour de Chance Masters (Lauren Canan) Chance Masters est de retour en ville… et va travailler avec elle au ranch ! Holly est sous le choc. Car cet homme – dont elle n’a plus eu la moindre nouvelle depuis douze ans – est le seul qu’elle ait jamais vraiment aimé. Et, tout comme autrefois, il suffit qu’il lui sourie pour que son cœur batte plus fort… Pourtant, hors de question de se laisser attendrir. Holly ne tombera plus jamais amoureuse, elle s’en est fait le serment, et elle devra tenir bon… Ennemis et amants (Shirley Jump) Le diable en costume trois pièces : voilà ce qu’est Walker Jones. Lindsay le sait, si elle veut en convaincre le juge de Rust Creek Falls et faire perdre à Walker le procès qui les oppose, elle doit mettre en œuvre tous ses talents d’avocate ! Mais ce présomptueux de Walker semble prendre plaisir à la provoquer. Pire, les regards enfiévrés qu’il lui lance sont loin de la laisser indifférente… Résolue à ne pas se laisser déstabiliser, Lindsay décide de le remettre à sa place, et vite…

— Fiancé, moi ? Mais depuis quand ? Et qui ? Logan Campbell réfléchissait tout haut en regardant, mi-consterné mi-amusé la très, très jolie blonde couchée à côté de lui, dans le même lit, et qui venait de lui annoncer dès l'aube leurs fiançailles. Que cette demoiselle ait dormi avec lui ne le dérangeait pas, bien sûr. Qu'elle soit jolie, encore moins. Qu'il ne l'ait jamais vue de sa vie et ignore jusqu'à son prénom excitait plutôt le détective privé qu'il était, gourmand de mystères à éclaircir. Mais FIANCÉ ? Là, le rêve virait au cauchemar ! Car on savait bien que le MARIAGE ne tardait pas à suivre FIANCAILLES, et de mariage, il n'était certes pas question pour Logan ! Jamais ! — Je vais essayer de comprendre, dit-il alors à la jeune femme. Pourquoi suis-je votre fiancé ? — Parce que le lit dans lequel nous avons… euh… dormi est un lit magique : on s'endort amants, on se réveille unis pour la vie. Vous voyez ? Alors, devant l'air convaincu de son adorable inconnue, Logan vit surtout que les ennuis ne faisaient que commencer.

Lentement, Jan quitta des yeux le canon de fusil pointé sur lui et dévisagea sa propriétaire. Pieds nus, les cheveux en désordre, le chemisier boutonné de travers, l'inconnue semblait animée par une volonté et une détermination farouches. — Vous avez entendu ? Je vous ai dit de partir. Cette île est une propriété privée. — J'ai entendu, murmura Jan sans pour autant esquisser le moindre mouvement de repli. Le regard bleu affolé, hanté par la peur, le médusait.