N° 421 - Les seigneurs de l'ombre T2 : La rose des ténèbres (Gena Showalter)

Le temps d’un été, trois femmes d’une même famille réapprennent peu à peu à se connaître et découvrent la force des liens qui les unissent. Ensemble, elles vont lutter pour surmonter les drames qui ont brisé leur vie. Le bonheur est là, à portée de main, à condition qu’elles sachent le saisir… Restituant avec justesse la chaleur étouffante d’un été dans le vieux Sud et l’atmosphère languide des soirées si propice aux confidences, Emilie Richards nous offre un récit bouleversant, qui s’inscrit dans la veine des grandes sagas romanesques dont elle a le secret. Avec finesse et sensibilité, elle s’attache à dire les souffrances, mais aussi les espoirs secrets enfouis dans le coeur de ses héroïnes. Des héroïnes émouvantes, dont l’histoire trouve un écho en chacun de nous, et qui font d’Un été en Virginie un roman inoubliable porté par un formidable élan de vie.

Quinze ans plus tôt, Cara Rutledge a quitté le vieux Charleston pour aller s'installer plus au nord, à Chicago. Surtout, échapper au carcan des traditions bourgeoises, aux disputes avec sa mère, à son univers de petite fille... Mais voilà : à quarante ans, le bilan n'est pas brillant. Cara a misé sur sa carrière et son indépendance, et ce choix se révèle dans toute sa vacuité quand elle est licenciée de son entreprise avant d'être lâchée par son petit ami. Coïncidence ou signe du destin, une lettre un peu énigmatique de sa mère lui parvient au milieu de son désarroi, l'invitant à se rendre dans la maison de son enfance, désertée tant d'années plus tôt. Que se passe-t-il à Charleston ? Le moment est-il bien choisi pour entreprendre un retour aux sources, qui peut aussi bien l'aider à rebondir que la précipiter dans la dépression ? Cara prend le risque d'aller au-devant du passé. Loin de Chicago, à Primrose Cottage qui attendait patiemment son retour, elle retrouve la brise marine délicieusement parfumée, les tortues de la plage et même un copain d'autrefois qui lui fait entrevoir une nouvelle manière de vivre. Mais surtout, elle se surprend à vouloir rattraper les années perdues avec sa mère, comme si soudain le temps leur était compté...

Je vais vous faire un aveu : à 31 ans, j'ai le chic pour tomber sur des types auxquels le mot « engagement » donne des boutons… Tony, mon ex-petit ami, est un excellent spécimen du genre. Après deux ans de vie commune, il a en effet préféré retrouver sa liberté, pile au moment où je faisais des rêves d'avenir avec lui. Il ne faut pas croire que les choses s'arrangent après la rupture. Surtout quand on travaille pour un magazine spécialisé dans l'organisation de — devinez quoi ? — mariages ! Si, une déveine pareille, c'est possible… Et à ce stade du problème, le mieux pour moi est de tirer un trait sur mon passé, et de me répéter tous les jours que l'homme idéal ne m'a tout simplement pas encore remarquée…