Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: A. Fougereuse
  • Auteurs: Alain Berger
  • Auteurs: Hélène Marval

N° 1355 - Morte pour son amour (Alain Berger)

4,00 €
Extrait : Un soir de juin sur la campagne beauceronne où la plaine toute dorée fleure bon l'haleine endormie du soleil ; un soir calme et pur où l'on oublie que sur terre il y a autre chose que de la paix et de la beauté. Tout là-bas, une brume légère monte du sol et voile dans une transparence azurée les bois du château de Gervaises dont les tourelles dominent loin alentour…

N° 1703 - La femme enchaînée (Hélène Marval)

2,92 €
Extrait  : Le soleil, passant par les hauts vitraux, jouait en taches multicolores sur les boiseries sombres de la salle à manger. En face de Chantal, l'immense tapisserie Renaissance figurant « la chasse de Thierry, premier comte de Bergues », en paraissait plus terne, plus triste encore que d'ordinaire, avec les verts fanés des frondaisons et la face sinistre et barbue du piqueur au premier plan. Depuis qu'elle était comtesse de Bergues, à chaque repas, Chantal avait devant elle ce visage qui finissait par hanter ses rêves comme un être de cauchemar. Mais si elle détournait ses yeux de la tapisserie, elle était obligée de voir Raymond, et c'était pis. Cent fois pis !… Ou encore, derrière Raymond de Bergues, un peu en retrait, le masque noir de Daoula, hautain, méprisant, odieux, les bras croisés sur sa poitrine énorme, dans sa livrée rouge. Daoula, le serviteur nègre que Raymond avait ramené du Sénégal et qui lui était dévoué comme un chien. Chantal soupira, sans s'en rendre compte, et repoussa légèrement son assiette…

N° 871 - Après les caresses (A. Fougereuse)

3,05 €
Extrait : Robert de Jailly, mélancoliquement, longeait la falaise. A gauche, c'était la lande aride coupée de roches grises qui émergeaient au milieu des genêts. A droite, la mer houleuse et glauque, avec son chant éternel et triste. Robert était venu là, en ce coin perdu pour oublier, pour trouver l'apaisement à une douleur récente. La comtesse de Jailly, sa seule affection en ce monde, était morte deux mois plus tôt, le laissant désemparé. A sa vie, un but manquait désormais : il aurait aimé se dévouer, faire du bien autour de lui et ne savait comment s'y prendre…

N° 1703 - La femme enchaînée (Hélène Marval)

3,05 €
Extrait : Le soleil, passant par les hauts vitraux, jouait en taches multicolores sur les boiseries sombres de la salle à manger. En face de Chantal, l'immense tapisserie Renaissance figurant « la chasse de Thierry, premier comte de Bergues », en paraissait plus terne, plus triste encore que d'ordinaire, avec les verts fanés des frondaisons et la face sinistre et barbue du piqueur au premier plan. Depuis qu'elle était comtesse de Bergues, à chaque repas, Chantal avait devant elle ce visage qui finissait par hanter ses rêves comme un être de cauchemar. Mais si elle détournait ses yeux de la tapisserie, elle était obligée de voir Raymond, et c'était pis. Cent fois pis !… Ou encore, derrière Raymond de Bergues, un peu en retrait, le masque noir de Daoula, hautain, méprisant, odieux, les bras croisés sur sa poitrine énorme, dans sa livrée rouge. Daoula, le serviteur nègre que Raymond avait ramené du Sénégal et qui lui était dévoué comme un chien. Chantal soupira, sans s'en rendre compte, et repoussa légèrement son assiette…

N° 1206 - La mort se venge (Alain Berger)

3,05 €
Extrait : Le rapide venant de Reims entrait en gare ; le Dr Paulmier, qui depuis quelques minutes attendait l'arrivée, scruta d'un coup d'oeil les voyageurs et sans doute il aperçut celle qu'il cherchait car, avisant un porteur, il le dirigea vers un wagon où il interpella à mi-voix : — Mère... Mme Paulmier, dont le regard fouillait par ailleurs, détourna la tête et, sans fausse honte, embrassa son fils. — Tu es venu toi-même, Julien ? remarqua-t-elle en suivant le docteur parmi la foule. — Dany est souffrant, oh !… moins que rien ; sa mère a préféré ne pas le quitter. — Elle va bien, Françoise ?… interrogea encore la voyageuse, d'un ton où perçait un peu de rancune. — Très bien, je te remercie ; quant au petit, son indisposition n'aura aucune suite ; il a trop mangé de bonbons ce matin. La mère ne s'y trompa point ; entre son fils et sa belle-fille la parfaite entente ne régnait pas…
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