Ferenczi & Fils

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Tante Annah joue aux dominos (J.-R. Hautefort) - Police et Mystère N° 52 - Ferenczi
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N° 52 - Tante Annah joue aux dominos (J.-R. Hautefort)

4,74 €
Extrait : Sur le point de s'engager dans la grande allée de Silverhill, Edward bifurqua si brusquement à gauche qu'il eut beaucoup de peine à redresser sa moto. Il s'était souvenu à temps de sa précédente arrivée : lancée à quatre-vingt-dix à l'heure, sa machine avait mis un tel désordre dans le gravier de l'allée qu'il en avait pour huit jours perdu l'estime du vieil Olivier, le jardinier. Pour ne pas mécontenter le brave homme qui entretenait le parc depuis tantôt un demi-siècle, il emprunta la route pavée qui contournait la propriété et aboutissait derrière le manoir. De loin, Silverhill avait toujours grande allure. Entre des arbres séculaires, en retrait de pelouses bien soignées, c'était le type même de ces habitations seigneuriales que représentent les classiques gravures anglaises et les traditionnelles cartes de Christmas. De près, l'impression n'était plus la même. Les bâtiments qui n'étaient pas entretenus depuis des années, tombaient presque en ruine. Il semblait à Edward que les dégâts se faisaient de jour en jour plus rapides. — Tout ici aurait besoin d'être restauré, remarqua sa tante qui l'attendait sur la terrasse, et qui l'avait surpris en train d'examiner pensivement es lézardes des murs. Malheureusement mes moyens ne me permettent pas de faire entreprendre des travaux…
L'ennemi secret (Alain Martial) - Police et Mystère N° 22 - Ferenczi
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N° 22 - L'ennemi secret (Alain Martial)

5,50 €
Extrait : LE MIROIR DE VENISE Il était huit heures du soir, Michel Vaudreuil achevait de s'habiller pour se rendre au théâtre. Adar Zograpoulo le banquier grec l'avait invité. Une loge à l'Opéra. Il venait de mettre une perle à son plastron immaculé et s'apprêta à fixer le noeud blanc de ses doigts habiles. Sur son lit on voyait le gilet neigeux et l'habit impeccables qui, tout à l'heure, achèveraient son élégante silhouette. La grande pièce était plongée dans la pénombre et le silence. Les fenêtres fermées, les lourds rideaux de velours complètement tirés, une lumière douce provenant de la lampe-veilleuse composaient une atmosphère de tranquillité et de quiétude. Quand il fut prêt, il passa dans le studio, meublé avec un goût délicat et raffiné. Une bouffée d'air le frappa au visage. Elle provenait du balcon. La porte-fenêtre était ouverte à deux battants. — Il y a de l'orage dans l'air, murmura-t-il en traversant la pièce pour clore la fenêtre, puis il revint vers un petit bahut sur lequel on voyait une carafe de cristal, entourée de verres, au milieu d'un plateau d'argent. Ses gestes étaient aisés…
Le mirage de l'amour (Pierre Peter) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1889
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N° 1889 - Le mirage de l'amour (Pierre Peter)

4,50 €
Extrait : Lorsque j'arrivai à mon bureau avec, comme d'habitude, un petit quart d'heure de retard — un tout petit quart d'heure fort heureusement — tout le personnel était en ébullition. J'en fus fort aise et en profitai pour me faufiler discrètement jusqu'au vestiaire afin de me changer, puis, l'opération terminée en un temps record, je vins prendre ma place derrière ma machine, c'est alors que je me rendis compte que quelque chose d'anormal devait se dérouler. Faisant signe du coin de l'oeil à Guitte, l'ariette, je lui soufflai : — Qu'est-ce qui se passe, Poison ? Ils ont tous des têtes. Guitte me considéra d'un air étonné, puis un mauvais sourire apparut sur ses petites lèvres minces. …Tout le monde sait que nous ne nous aimons pas, Guitte et moi, d'abord parce qu'elle ressemble toujours à une souillon et que j'adore la propreté, ensuite parce qu'elle est sournoise et cafarde, or, je me fais une joie et un honneur de proclamer partout que ce qui compte le plus à mes yeux est la franchise, la loyauté, et à chaque fois je prends Julien pour exemple…
L'erreur (James Marly) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1570
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N° 1570 - L'erreur (James Marly)

3,05 €
Extrait : Un fiancé… pas comme les autres Mme Bouton, serrée dans son corset et alourdie par la digestion d'un repas copieux, avait le souffle court et les joues rouges. M. Bouton aurait bien voulu mettre ses pantoufles. Ils jetèrent, en même temps, un regard au carillon Westminster, orgueil de leur intérieur : dans deux minutes, onze heures sonneraient… D'ordinaire, à cette heure-là, ils étaient depuis longtemps dans leur lit,Mme Bouton tricotant en bâillant, M. Bouton écoutant une radio qui le berçait jusqu'au premier ronflement, signal de l'extinction des feux… Mais, en dépit de la gêne qu'ils s'imposaient exceptionnellement ce soir, ils étaient heureux. C'était peut-être, le plus beau soir de leur vie depuis leur nuit de noce qui remontait à… Oh ! il vaut mieux ne pas compter ! Du salon, dont l porte restait entr'ouverte, leur parvenait un murmure de voix : Eliane et son fiancé s'entretenaient tendrement, tête à tête…
L'orpheline (René Poupon) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1662
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N° 1662 - L'orpheline (René Poupon)

3,74 €
Extrait : Mme Saint-Clair regarda son fils et soupira : — Enfin, dit-elle, je suis bien aise que tu sois décidé à revenir près de moi. L'air de la capitale ne te convenait pas. Trop de distractions, trop de femmes… Elle sourit : — A présent que ton mariage avec Suzanne Verneuil est en bonne voie, j'espère que tu vas te décider à mener une vie irréprochable. Je serais peinée si un de tes écarts de conduite venait à faire échouer ce projet depuis si longtemps caressé. Je sais bien qu'il faut que jeunesse se passe, aussi t'ai-je suffisamment laissé la bride sur le cou pour qu'à ton tour, tu consentes à m'écouter. Au demeurant, Mlle Verneuil est une jeune fille de bonne famille, charmante, fort bien éduquée et nantie d'une dot confortable, ce qui ne gâte rien. D'ailleurs, tu la connais… Mme Saint-Clair parlait d'une voix enjouée et douce, mais dont n'était point exclue la fermeté. On la sentait décidée à mettre un terme à la vie orageuse de son fils. Celui-ci s'en apercevait et il s'efforçait à celer son irritation…
Le loup dans la bergerie (Rebecca Vence) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1914
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N° 1914 - Le loup dans la bergerie (Rebecca Vence)

4,50 €
Extrait : — Monsieur Reggiano, permettez-moi de vous rappeler à l'ordre. Votre tenue, votre genre ne sont pas exactement ceux qui conviennent à l'esprit de cette maison. Si vous tenez à rester parmi nous, comme je tiens moi-même à vous garder, il faudra que vous changiez. Rémi Reggiano était en train de fumer nonchalemment, assis sur une table de jardin, en balançant ses longues jambes dans le vide. Il bondit sur ses pieds, blessé à vif. — Comment ! dit-il insolemment, vous avez quelque chose à redire à mon « genre » et à ma « tenue » ? — Certainement ! — Et à mon travail également ? — Non. Votre travail est parfait, vous êtes un garçon très capable et très actif. C'est la raison pour laquelle je me donne la peine de vous signaler ce qui cloche. — Mais enfin, s'écria-t-il, que me reprochez-vous ? — D'abord, vous fumez trop. Vous fumez à toute heure du jour et dans n'importe quelle circonstance. Vous devriez vous surveiller car les enfants le remarquent, et vous risquez de perdre une partie de votre prestige…
La lutte pour l'amour (Fernand Sernada) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1282
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N° 1282 - La lutte pour l'amour (Fernand Sernada)

3,05 €
Extrait : — C'est ici ! fit Micheline Lescar. Et d'un magistral coup de frein, elle immobilisé sa superbe et puissante Hispano au bord du trottoir, rue de Presbourg, en face du Bar Georges-Carpentier. Tandis que Sonia Bernoff s'extrayait de l'auto, Micheline Lescar mit sa voiture en ordre de panne, descendit elle-même, rejoignit Sonia et les deux femmes entrèrent ensemble dans le bar. Aimablement accueillies par l'élégant ex-boxeur, qui les installa à une table libre, Micheline et Sonia, devant un Martini sec, prirent, du regard, possession de la salle. Il était un peu plus de midi et déjà très garni, le bar luxueux s'emplissait de clients. La salle, en rotonde, était barrée près de la porte, par le comptoir du bar et, disposées sans ordre, semblait-il, de petites tables d'acajou avec des sièges en cuir gris, mettaient, dans l'établissement, une note d'élégante intimité. L'élément masculin n'avait pas tardé à remarquer Micheline et Sonia et des regards admiratifs allaient aux deux femmes qui, habituées à ces hommages anonymes et muets, paraissaient indifférentes, encore qu'elles en fussent flattées…
La tendre rançon (Hélène Simart) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1949
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N° 1949 - La tendre rançon (Hélène Simart)

3,74 €
Extrait : Tatyanna (avec un « y ») d'Abrovkine (en deux mots) étira un bras paresseux hors de la couverture de soie, bâilla comme une chatte, en montrant ses petites dents parfaites pareilles à des perles, et appela d'une voix autoritaire. — Hélène ! mon courrier, mon jus de fruit, et donne-moi de la lumière, vite ! Une grande femme parut, vêtue de gris, avec un beau visage à peine touché par la quarantaine, calme et sage. — Quelle heure est-il, Hélène ? — Onze heures, Mademoiselle. Il y a déjà eu des coups de téléphone pour Mademoiselle. Des admirateurs, M. Martin, des demandes de toutes sortes… — Tu as tout noté ? — Naturellement, Mademoiselle. La jeune femme ébaucha un geste insouciant. — Nous verrons cela tout à l'heure. Donne toujours les lettres. — Il y a aussi des fleurs, dont une grande corbeille d'orchidées qui tient à peine dans le vestibule. — De qui ? Au fond, ça n'a pas d'importance…
Cendrillon des neiges (Jeanne Montcernac) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1685
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N° 1685 - Cendrillon des neiges (Jeanne Montcernac)

3,05 €
Extrait : Mariette entra dans le bureau directorial, l'air désinvolte et épanoui, un large sourire plissant les rides profondes de son bon vieux visage. Et, chose qu'elle ne se serait jamais permise en temps ordinaire, elle osa prendre la parole pour s'adresser à Mlle Decamps, assise à son vaste bureau, devant une baie, sans rideaux, qui encadrait l'immense et magnifique panorama de montagnes, couvertes de neige, étincelant sous un brillant soleil hivernal : — Enfin ! s'écrire-t-elle, dans une demi-heure, Mlle Régine sera là ! Ah ! Il me tarde bien de la revoir, après un an d'absence ! — Et à moi donc ! s'exclama Mlle Decamps, en faisant pivoter son fauteuil, et en montrant à Mariette un sourire aussi épanoui que le sien. La chère petite ! Je suis sûre qu'elle ne se tient pas d'impatience et de joie à l'idée de se retrouver chez elle ! — On ne peut pas en douter, répondit Mariette, d'autant plus qu'elle va être à la fête, ici ! Mademoiselle n'a encorejamais eu la direction d'un hôtel aussi beau, aussi confortable, et aussi bien fréquenté que le « Palace des Grandes Pentes »…

N° 74 - Le môme était dans la caisse (John Plunkett)

5,50 €
Extrait : Le matin était chaud déjà, bien qu'il fut seulement neuf heures et demie. Une brume légère recouvrait le ciel et glissait au-dessus des toits des maisons de Kansas City. En descendant de chez moi, j'allumai une cigarette et tirai avec délices quelques bouffées que je rejetai voluptueusement. Le bruit des bagnoles qui filaient à toute allure sur le Borside Boulevard m'étourdissait un peu…

N° 35 - Les yeux qui tuent (Félix Celval)

5,50 €
Extrait : — Je ne me trompe pas ! Mouleron ! Eh ! Mouleron ! Ah ! par exemple ! C'est une rencontre !… Mouleron ! — Tiens ! fit un homme de haute taille, au visage énergique entièrement rasé comme celui d'un artiste de théâtre. Comment vous trouvez-vous dans ce train, mon cher Torey ? Je vous croyais en mission, au Laos. — J'en arrive ! Mes six mois sont achevés…

N° 30 - Monsieur le marquis a disparu (Etienne Retterdy)

5,50 €
Extrait : Le chapeau de paille en arrière du crâne, la chemise Lacoste largement ouverte sur sa poitrine, le commissaire Pascal déambulait, en cette belle après-midi de juillet, dans les rues ensoleillées de Deauville. Il avait enfin obtenu de son chef quelques semaines de vacances et il comptait bien en profiter pour se reposer sans remords, tel un brave boutiquier…

N° 1676 - La clause secrète (Camille Arnold)

2,92 €
Extrait : Jacqueline repoussa lentement le tiroir du classeur dont le carton vert était déchiré, après y avoir rangé la traite des établissements Phalippou et Fils… Elle était lasse. Non pas lasse de trop travailler — son emploi de dactylo-facturière chez Fradet , « couverture, plomberie, sanitaire », n'était pas harassant ! — mais, au contraire, de faire un travail monotone et ennuyeux auquel elle ne parvenait pas à s'intéresser. Tandis qu'elle cherchait dans une boîte déglinguée un morceau de sparadrap pour arranger tant bien que mal le tiroir défaillant, elle regardait du coin de l'oeil, avec une sorte d'envie, le comptable, M. Plumet…

N° 37 - L'étranglé me fait la vie dure (J.-R. Hautefort)

4,74 €
Extrait : Pourrai-je un jour dormir tranquille, sans être tiré de mon sommeil par la sonnerie stridente du téléphone ? Quand je pense que j'évite soigneusement de donner le numéro de ma ligne privée, je me demande ce que cela serait si ce numéro figurait sur l'annuaire ! J'ai beau gueuler, rien n'y fait : « Lorsque tu es couché on est certain de te joindre. » me déclarait un de ces fâcheux…

N° 38 - Le domino de velours mauve (Jacques Chambon)

4,74 €
Extrait : — Onze heures ! Il est bien tard ! Il devrait être là ! L'amiral Berckley s'arrêta auprès de la grande baie vitrée qui donnait sur la terrasse fleurie de sa magnifique villa. Sous ses yeux s'étalait le panorama nocturne de Golden Gate, sur sa droite la baie de San Francisco se prolongeait jusqu'à Oakland. Des lumières innombrables se reflétaient à la surface de l'eau calme…

N° 23 - L'étrange crime (Joe Golden)

5,50 €
Extrait : Il était sept heures. Le soleil déjà haut inondait d'or fluide les verdures riantes de la vallée de la Boutonne, petite rivière dont les eaux calmes reflétaient la maisonnette entourée de fleurs, et les tables en plein air du café Robinson. Tout dormait encore. Seule « Margot », la pie apprivoisée, se prélassait sur le dossier d'une chaise…

N° 644 - L'amoureuse du Roi (Jean de la Hire)

2,92 €
Extrait : Guillaume Ier de Hohenzollern, roi de Prusse et empereur d'Allemagne, leva un peu sa tête de vieillard soigné, à laquelle l'éclatante blancheur des cheveux, de la moustache et les longs favoris donnaient un caractère vénérable, et il fixa des yeux mornes, lourds, sur le prince Otto de Bismarck, grand chancelier de l'Empire. En petite tenue de général d'infanterie, debout et colossal devant son maître assis et tassé dans un fauteuil bas, le prince accentuait encore la brutalité ordinaire de son visage et de son attitude, par l'expression de colère haineuse qui avait animé ses dernières paroles et maintenant faisait étinceler ses yeux…

N° 1860 - La fleur de solitude (Jeanne Jonchieres)

3,56 €
Extrait : Elisabeth essuya lentement son visage. Dans l'air moite, elle se sentait brûlante et lourde. Elle alla dans la cuisine et pour apaiser ses nerfs à vif, elle ouvrit le robinet et laissa couler l'eau tout au long de ses bras nus. Près d'elle, sur l'égouttoir, un verre était posé, retourné. Elle le rinça longuement pour le rafraîchir, le remplit et but. Puis elle ferma le robinet…

N° 1832 - Obsession (Sylvie Flavien)

4,50 €
Extrait : Non, non, ce n'est pas possible, jamais je ne croirai que mon père ait pu oublier si vite ma pauvre maman. Et pourtant, j'était bien éveillée cet après-midi lorsqu'il m'a présenté cette femme en me disant : — Isabelle, voici ta future maman. J'ai pensé que tu étais encore trop jeune pour te passer de la tendresse d'une mère et je t'en redonne une. J'espère que tu sauras comprendre…

N° 1859 - Son premier rêve (Anne-Claire)

2,90 €
Extrait : — Maman, je t'en supplie, dépêche-toi ! Déjà prête, Catherine piaffait d'impatience en regardant sa mère qui n'en finissait pas de mettre ses gants, d'arranger son chapeau et de vérifier si son sac à main contenait bien tous les objets nécessaires : peigne de poche, épingles de nourrice en cas de déchirure, carte d'identité, taffetas en cas d'écorchure, sels contre l'évanouissement…

N° 1787 - La métisse au coeur tendre (Paul Clérouc)

5,50 €
Extrait : Il y a quelques années, feuilletant un journal du matin, mon attention fut attirée par cet entrefilet : « Une jeune domestique métisse répondant au nom de Marie Bamba, a quitté le 14 mars dernier le domicile de ses maîtres, M. et Mme Flavier, 35 boulevard de Courcelles à Paris, et n'a pas reparu depuis. Une enquête de la Préfecture de Police, n'a donné jusqu'ici, aucun résultat… »…

N° 1526 - Jacqueline et l'amour (Michèle Brémont)

3,74 €
Extrait : Un petit magasin… Un tout petit magasin !… Mais si joli ! Joli à croquer ! Deux minuscules vitrines, capitonnées de satin blanc à bouton d'or ; d'un côté, un grand vase de fleurs fraîches, toujours renouvelées, avec une seule paire de bas, mais quels bas ! fins comme une brume traversée de rayons de soleil ; de l'autre, deux flacons de parfum seulement, mais quels flacons ! d'un cristal, d'une forme ! Et la porte, tout étroite est garnie d'un motif en fer forgé en forme de coeur. C'est ravissant. Aucune femme ne peut passer devant cet amour de magasin sans s'arrêter un moment et soupirer d'envie et d'admiration. Aucun homme non plus…

N° 1821 - Un amour tout neuf (Pierre Malville)

4,74 €
Extrait : Le soir tombait et la petite gare paraissait infiniment triste sous la pluie. Une petite pluie fine, persistante, qui collait aux vitres et rendait la route glissante. Jean Detaille consulta sa montre, maussade. Le train n'entrerait pas en gare avant la demie. Assis dans sa voiture, il contemplait sans la voir à travers le pare-brise la bâtisse désuète avec son entrée des voyageurs…

N° 1581 - L'amour et le désir (Jean du Bresis)

2,92 €
Extrait : Gisèle soulève le cosy qui recouvre la théière, elle pose le revers de sa main sur la porcelaine : le thé est tiède. Fernand n'aime que le thé fraîchement infusé et très chaud. Elle va se servir encore une tasse - la quatrième ! - et puis elle ira jeter le reste. Mais est-ce la peine qu'elle refasse du thé frais ?… Elle regarde l'heure à la pendule Louis XV qui orne le chiffonnier : six heures !… Fernand ne viendra certainement plus. Il y a deux heures qu'elle est là, toute seule, à l'attendre ; comme chaque mercredi et chaque samedi, ils auraient dû avoir cette fin de journée bien à eux, à eux seuls !… Et il n'est pas venu. C'est la première fois en quatre années. Gisèle évite de penser à ce qui a pu arriver pour que son amant ait manqué à ce tendre rendez-vous : elle veut se persuader que ce ne peut être rien de grave, mais, malgré elle, une idée revient, lancinante : la femme de Fernand est au courant de leur liaison et il est resté auprès d'elle pour l'apaiser, tenter de lui prouver, peut-être qu'elle se trompe…
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