Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: A. Fougereuse
  • Auteurs: Brigitte Companys
  • Auteurs: Janine Mariel
  • Auteurs: Marcel Priollet

N° 871 - Après les caresses (A. Fougereuse)

3,05 €
Extrait : Robert de Jailly, mélancoliquement, longeait la falaise. A gauche, c'était la lande aride coupée de roches grises qui émergeaient au milieu des genêts. A droite, la mer houleuse et glauque, avec son chant éternel et triste. Robert était venu là, en ce coin perdu pour oublier, pour trouver l'apaisement à une douleur récente. La comtesse de Jailly, sa seule affection en ce monde, était morte deux mois plus tôt, le laissant désemparé. A sa vie, un but manquait désormais : il aurait aimé se dévouer, faire du bien autour de lui et ne savait comment s'y prendre…

N° 1159 - Rivale de sa mère (Marcel Priollet)

3,05 €
Extrait : Sur la grande route de Paris, qui mène d'Enghien à Montmorency, deux jeunes filles montaient allègrement la côte. Leurs ombrelles ouvertes, aux tons chatoyants, jetaient sur leurs visages de jolis reflets. Une de ces jeunes têtes était blonde, comme des épis d'or, avec un frais visage tout rond, aux traits menus, aux yeux espiègles. C'était Yvonne Nangis, une jeune Parisienne venue pour passer la journée à la campagne auprès de son amie intime, Germaine Berlac. C'était ainsi que se nommait la plus grande des deux promeneuses, une brune, très pâle, aux grands yeux noirs et douloureux, à l'expression résignée de celles qui ont déjà beaucoup souffert. A la minute présente, la jeune fille oubliait sans doute ses peines, car un rire très doux, très cristallin, fusait par instant entre ses lèvres. — Je n'en puis plus ! soupira tout à coup la blonde Yvonne. Je renonce à aller plus loin. — Encore un peu d'endurance, et tes efforts seront récompensés ! encouragea Germaine en souriant…

N° 1713 - Vagabond de ses rêves (Brigitte Companys)

3,74 €
Extrait : Le premier soleil parut en haut de la colline. Il effleura d'un trait vermeil la pointe verte des cyprès, s'allongea sur la pente où les oliviers de déployaient en troupe somptueuse et désordonnée, gagna la route qui s'étirait, claire, entre les ceps. Il parut avancer à pas hésitants, comme un nouveau-né… Mais déjà, dans les combes fraîches, sur les sentes où un peu de nuit bleue s'attardait sous les taillis épais, sa lumière tendre s'insinuait, insensiblement, victorieusement. En déroute, les dernières ombres s'évanouirent, semblèrent rentrer dans la terre, disparaître. Le jour fut là… Alors, la rivière qui faisait, lente, entre les saules, se mit, sembla-t-il à accélérer son mouvement comme si elle avait, elle aussi, à imiter l'effervescence de la nature en éveil : tous les oiseaux qui s'égosillaient dans les branches, les feuilles qui frémissaient plus fort, les poules qui se précipitaient vers l'auge au grains dorés, le marteau du maréchal-ferrant qui arrachait de sourds gémissements à son enclume maltraitée, le charivari  des bidons de lait sur la voiturette de la laitière…

N° 1697 - L'obstacle secret (Janine Mariel)

2,92 €
Extrait : Par la fenêtre grande ouverte parviennent, du square Saint-Pierre, des voix d'enfants, bruyantes, aiguës, joyeuses. Claudio soupire : c'est dur pour un garçon de onze ans de rester rivé à sa chaise, de se pencher sur ses devoirs, alors que tout l'appelle au jeu. Les arbres inclinent, avec un ensemble parfait, leurs cimes et semblent lui faire signe pour l'inviter à descendre. Le soleil couchant rosit les coupoles blanches du Sacré-Coeur. L'air sent le printemps en cette première belle journée tiède d'un âpre et pluvieux mois de mars. Ah ! qu'il est tentant d'aller jouer comme les autres enfants de son âge ! Ne serait-il pas temps de penser aux choses sérieuses quand il fera nuit ? Non, Claudio déteste trop l'étude pour pouvoir s'amuser avant d'en avoir fini avec ses leçons et ses devoirs : il faut, d'abord, se débarrasser de cette ombre qui pèse sur son insouciance…
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