Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Alain Berger
  • Auteurs: Brigitte Companys
  • Auteurs: E. de Riche
  • Auteurs: Ernest Richard

N° 1355 - Morte pour son amour (Alain Berger)

4,00 €
Extrait : Un soir de juin sur la campagne beauceronne où la plaine toute dorée fleure bon l'haleine endormie du soleil ; un soir calme et pur où l'on oublie que sur terre il y a autre chose que de la paix et de la beauté. Tout là-bas, une brume légère monte du sol et voile dans une transparence azurée les bois du château de Gervaises dont les tourelles dominent loin alentour…

N° 1713 - Vagabond de ses rêves (Brigitte Companys)

3,74 €
Extrait : Le premier soleil parut en haut de la colline. Il effleura d'un trait vermeil la pointe verte des cyprès, s'allongea sur la pente où les oliviers de déployaient en troupe somptueuse et désordonnée, gagna la route qui s'étirait, claire, entre les ceps. Il parut avancer à pas hésitants, comme un nouveau-né… Mais déjà, dans les combes fraîches, sur les sentes où un peu de nuit bleue s'attardait sous les taillis épais, sa lumière tendre s'insinuait, insensiblement, victorieusement. En déroute, les dernières ombres s'évanouirent, semblèrent rentrer dans la terre, disparaître. Le jour fut là… Alors, la rivière qui faisait, lente, entre les saules, se mit, sembla-t-il à accélérer son mouvement comme si elle avait, elle aussi, à imiter l'effervescence de la nature en éveil : tous les oiseaux qui s'égosillaient dans les branches, les feuilles qui frémissaient plus fort, les poules qui se précipitaient vers l'auge au grains dorés, le marteau du maréchal-ferrant qui arrachait de sourds gémissements à son enclume maltraitée, le charivari  des bidons de lait sur la voiturette de la laitière…

N° 1188 - Puisque tu me fuis... (Ernest Richard)

3,74 €
Extrait : Dans les salons de l'Hôtel Impéria, le Comité général des Armateurs donnait, cette nuit-là, son grand bal annuel. Tout ce que le port de Rouen comptait de notabilités, haut commerce, haute industrie, armée, magistrature et arts, avait tenu à figurer dans cette assemblée extrêmement brillante. Deux jazz, secondés d'orchestres tango-rumba, alternaient à chaque coin de l'immense pièce où chatoyaient uniformes et toilettes… Au brouhaha discret des soirées de bonne compagnie, les arrivants tardifs devinaient en entrant qu'on atteignait à l'instant où, de l'apparat guindé du début, la fête passe à la gaieté aimable qui ne doit plus l'abandonner avant l'aube. On venait de distribuer les cotillons, amusant épisode qui permet au plus grave des capitaines de vaisseau ou colonels en retraite, au plus austère président de cour d'assises d'arborer sans rougir un casque de pompier à moins que ce ne soit un polo de groom !…

N° 1206 - La mort se venge (Alain Berger)

3,05 €
Extrait : Le rapide venant de Reims entrait en gare ; le Dr Paulmier, qui depuis quelques minutes attendait l'arrivée, scruta d'un coup d'oeil les voyageurs et sans doute il aperçut celle qu'il cherchait car, avisant un porteur, il le dirigea vers un wagon où il interpella à mi-voix : — Mère... Mme Paulmier, dont le regard fouillait par ailleurs, détourna la tête et, sans fausse honte, embrassa son fils. — Tu es venu toi-même, Julien ? remarqua-t-elle en suivant le docteur parmi la foule. — Dany est souffrant, oh !… moins que rien ; sa mère a préféré ne pas le quitter. — Elle va bien, Françoise ?… interrogea encore la voyageuse, d'un ton où perçait un peu de rancune. — Très bien, je te remercie ; quant au petit, son indisposition n'aura aucune suite ; il a trop mangé de bonbons ce matin. La mère ne s'y trompa point ; entre son fils et sa belle-fille la parfaite entente ne régnait pas…

N° 935 - Pour gagner son coeur (E. de Riche)

3,05 €
Extrait : Une auto, conduite intérieure, franchit la porte des usines Martigny-Milchamp, à Suresnes, s'arrêta dans la cour, à côté du perron accédant aux bureaux de la direction et de l'administration. Un homme jeune, très élégant, vêtu d'un costume de sport de la meilleure coupe qui faisait valoir la sveltesse de sa taille, sauta à terre. Avisant un ouvrier qui, à quelques pas, s'activait auprès d'un châssis à peine carrossé, il s'approcha et, familier, dit : — Dédé, pendant que je monte chez M. Martigny, veux-tu jeter un coup d'oeil sur mon frein à pied, il y a un peu de jeu… L'interpellé releva à peine la tête. D'un coup de langue, il fit passer de la droite à la gauche de sa bouche un reste de cigarette collé à sa lèvre, répondit, maussade : — Mille regrets m'sieur le baron, peux pas quitter mon travail, adressez-vous à l'atelier de réparations…
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