Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Alain Berger
  • Auteurs: Alexyanne
  • Auteurs: Jacques Sanluys
  • Auteurs: Yves Norbel

N° 1355 - Morte pour son amour (Alain Berger)

4,00 €
Extrait : Un soir de juin sur la campagne beauceronne où la plaine toute dorée fleure bon l'haleine endormie du soleil ; un soir calme et pur où l'on oublie que sur terre il y a autre chose que de la paix et de la beauté. Tout là-bas, une brume légère monte du sol et voile dans une transparence azurée les bois du château de Gervaises dont les tourelles dominent loin alentour…

N° 1626 - Une femme avait trahi (Yves Norbel)

2,90 €
Extrait : L'océan commençait enfin à s'apaiser après de longues heures de tempête. Il avait encore des cris sourds mais c'étaient ceux d'un fauve qui n'en peut plus d'avoir trop ragé. Cependant, il demeurait caché sous une brume à couper au couteau, une brume tellement épaisse qu'on n'aurait su dire où commençait le ciel et où finissait l'eau. Elle était glacée…

N° 1544 - Rappelle-toi (Alexyanne)

3,05 €
Extrait : Depuis un peu plus d'une heure, le train n'était plus express, mais omnibus… Il ne faisait plus entendre son long sifflement tragique, au moment de brûler les gares ; les petites maisons, en bordure de la voie, ne s'effaçaient plus devant lui dans un vent de panique ; le bruit de ses roues n'avait plus cette note autoritaire et triomphante qui, depuis Paris, était revenue à un rythme régulier dans le chant de sa marche… Il ralentissait souvent, maintenant, le train naguère si orgueilleux de sa vitesse et de sa force. Il arrivait dans les petites gares en s'annonçant, en s'excusant presque de troubler la paix des champs environnants… Et il repartait avec des halètements poussifs. On aurait dit qu'il avait vieilli. Jeanine, debout dans le couloir, fumait la dernière cigarette avant l'arrivée à Parchy. Elle se faisait, au sujet du train, ces réflexions un peu puériles, et se demandait s'il en serait de même pour Philippe, lorsqu'il ne serait plus le brillant météore filant à toute vitesse dans le ciel de la gloire, faisant pâlir les étoiles plus anciennes, jetant ses feux aveuglants, projetant dans une ombre plus dense encore qu'avant son passage les petits feux qui essayaient de se survivre…

N° 1206 - La mort se venge (Alain Berger)

3,05 €
Extrait : Le rapide venant de Reims entrait en gare ; le Dr Paulmier, qui depuis quelques minutes attendait l'arrivée, scruta d'un coup d'oeil les voyageurs et sans doute il aperçut celle qu'il cherchait car, avisant un porteur, il le dirigea vers un wagon où il interpella à mi-voix : — Mère... Mme Paulmier, dont le regard fouillait par ailleurs, détourna la tête et, sans fausse honte, embrassa son fils. — Tu es venu toi-même, Julien ? remarqua-t-elle en suivant le docteur parmi la foule. — Dany est souffrant, oh !… moins que rien ; sa mère a préféré ne pas le quitter. — Elle va bien, Françoise ?… interrogea encore la voyageuse, d'un ton où perçait un peu de rancune. — Très bien, je te remercie ; quant au petit, son indisposition n'aura aucune suite ; il a trop mangé de bonbons ce matin. La mère ne s'y trompa point ; entre son fils et sa belle-fille la parfaite entente ne régnait pas…

N° 1917 - Le dernier mot du coeur (Jacques Sanluys)

3,95 €
Extrait : A regret je franchis le portillon. C'était stupide d'avoir choisi le métro comme moyen de transport ! Il y avait une vingtaine d'arrêts, deux changements, pour aller jusqu'à « La Fourche ». Un bien long voyage ! Je m'étais privée sans raison du beau soleil d'octobre... Le bruit de la rame qui arrivait coupa court à mes réflexions. Trop tard pour changer d'avis !... Je me dirigeai vers le milieu du quai, là où allait venir se placer le wagon des « premières ». Des cris d'effroi, soudain me glacèrent… Le train stoppa net, durement. Des gens s'élancèrent vers la voiture de tête. Le conducteur sortit d'un bond de sa cabine. Il sauta sur la voie, suivi par le chef de train… Déjà, des voyageurs formaient un cercle. Je ne voulu pas me mêler à la foule. C'était un suicide, sans aucun doute. L'affreux spectacle ne m'attirait pas ! Le chef de station, qui s'était précipité pour aider ses camarades de travail à secourir la victime revenait au pas de charge vers la cabine vitrée qui lui sert de bureau…
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