Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

Il y a 9 produits.

Affichage 1-9 de 9 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Alec d'Ayrolles
  • Auteurs: Hélène Marval
  • Auteurs: Mona Gloria
  • Auteurs: René-Paul Noël
  • Auteurs: Rosalia Laurence

N° 1644 - On peut rêver d'amour (René-Paul Noël)

4,92 €
Extrait : Quelqu'un dit : — C'est scandaleux !  Mais on ne l'écoutait pas. Sur le quai de la gare, un employé s'avançait et la foule des voyageurs bloqués à Saint-Sulpice se porta à sa rencontre dans un mouvement impétueux. Le cheminot ouvrit les bras d'un air désappointé : — Je vous en prie… On vient de me téléphoner : les dépôts sont en grève, aucune machine ne peut sortir. …

N° 1387 - Dangereuse griserie (Mona Gloria)

4,00 €
Extrait : — Comment, ma chère Paulette, tu sors encore ce soir ?… Une nuance imperceptible de mécontentement était passée dans la voix de Maurice Lévrier tandis qu'il s'adressait à sa femme. Retenu tard dans ses bureaux, comme presque chaque jour, le célèbre constructeur d'autos avait formé le projet de dîner tranquillement et d'achever sa soirée bourgeoisement, les pieds dans ses pantoufles. …

N° 1703 - La femme enchaînée (Hélène Marval)

2,92 €
Extrait  : Le soleil, passant par les hauts vitraux, jouait en taches multicolores sur les boiseries sombres de la salle à manger. En face de Chantal, l'immense tapisserie Renaissance figurant « la chasse de Thierry, premier comte de Bergues », en paraissait plus terne, plus triste encore que d'ordinaire, avec les verts fanés des frondaisons et la face sinistre et barbue du piqueur au premier plan. Depuis qu'elle était comtesse de Bergues, à chaque repas, Chantal avait devant elle ce visage qui finissait par hanter ses rêves comme un être de cauchemar. Mais si elle détournait ses yeux de la tapisserie, elle était obligée de voir Raymond, et c'était pis. Cent fois pis !… Ou encore, derrière Raymond de Bergues, un peu en retrait, le masque noir de Daoula, hautain, méprisant, odieux, les bras croisés sur sa poitrine énorme, dans sa livrée rouge. Daoula, le serviteur nègre que Raymond avait ramené du Sénégal et qui lui était dévoué comme un chien. Chantal soupira, sans s'en rendre compte, et repoussa légèrement son assiette…

N° 1905 - La revanche de l'amour (Rosalia Laurence)

3,05 €
Extrait  : Paris apparaissait dans la brume matinale. Le Super-Constellation commença à perdre de la hauteur, les panneaux donnant l'ordre d'attacher les ceintures venaient de s'allumer et les voyageurs obéirent aux lettres lumineuses avec un sourire soulagé, car l'atterrissage était proche. L'hôtesse de l'air s'approcha doucement de Thierry, lui tendant une pochette d'allumettes… — Vous allez ruiner la compagnie, Monsieur Bresson… lui dit la jeune femme, c'est la dixième boîte que je vous donne depuis Karachi ! Thierry leva vers elle le regard amusé de ses yeux gris. — Hé bien, je vous promets de m'acheter un beau briquet si vous acceptez de venir le choisir avec moi… Quand venez-vous dîner au bar du journal, cruelle petite demoiselle ? — Vous avez vraiment de la suite dans les idées, soupira gentiment la jeune fille, et il y a bien longtemps que je me serais fâchée si je ne vous admirais pas tant. Vous savez, j'ai lu tous vos articles. Ils étaient passionnants. Où allez-vous maintenant ?…

N° 1654 - Rendez-moi mon enfant (René-Paul Noël)

6,00 €
Extrait : Myrtille Lacaule s'était adossé à la cheminée et, le visage crispé, elle suivait le manège de Deschamps présentant Simone à ses amis. Mais quoi que fasse Myrtille, son regard revenait se poser sur sa rivale ! Ainsi c'était là la jeune fille qui lui avait ravi l'amour de Pierre. Avec la sévérité d'une femme jalouse, elle la jugeait insignifiante et fade…

N° 1703 - La femme enchaînée (Hélène Marval)

3,05 €
Extrait : Le soleil, passant par les hauts vitraux, jouait en taches multicolores sur les boiseries sombres de la salle à manger. En face de Chantal, l'immense tapisserie Renaissance figurant « la chasse de Thierry, premier comte de Bergues », en paraissait plus terne, plus triste encore que d'ordinaire, avec les verts fanés des frondaisons et la face sinistre et barbue du piqueur au premier plan. Depuis qu'elle était comtesse de Bergues, à chaque repas, Chantal avait devant elle ce visage qui finissait par hanter ses rêves comme un être de cauchemar. Mais si elle détournait ses yeux de la tapisserie, elle était obligée de voir Raymond, et c'était pis. Cent fois pis !… Ou encore, derrière Raymond de Bergues, un peu en retrait, le masque noir de Daoula, hautain, méprisant, odieux, les bras croisés sur sa poitrine énorme, dans sa livrée rouge. Daoula, le serviteur nègre que Raymond avait ramené du Sénégal et qui lui était dévoué comme un chien. Chantal soupira, sans s'en rendre compte, et repoussa légèrement son assiette…

N° 1715 - Fille du Canada (René-Paul Noël)

4,50 €
Extrait : Les chevaux étaient rassemblés dans un vaste enclos de perches, près d'un village dont on apercevait les fumées par-dessus le petit rideau de trembles. La journée était précieuse comme une opale. Des paysans endimanchés, Canadiens français ou Irlandais, se pressaient sur la place du marché. Des gosses criaient, des chiens aboyaient et le crincrin d'un violon rythmant une clogg-dance mettait sur le tout une joyeuse atmosphère de Kermesse. Jean Leclerc avait pris le bras de Pierre Daix, son vieux copain retrouvé. La bière et le Whisky aidant, les jeunes gens, entre deux éclats de rire, cédaient à l'attendrissement et évoquaient leur jeunesse — pas si lointaine ! — avec des : « Te souviens-tu… » qui introduisaient, dans leur conversation, un peu de la mélancolie des choses fanées. La foule s'ouvrait sur leur passage. Ce qui attirait surtout l'attention sur le couple, c'était le vêtement de Jean Leclerc, anachronique comme un gibus à la vitrine d'un chapelier. Les gosses, bouche bée, lui faisaient une escorte discrète, les jeunes  filles le regardaient avec une inlassable curiosité…

N° 1905 - La revanche de l'amour (Rosalia Laurence)

4,50 €
Extrait : Paris apparaissait dans la brume matinale. Le Super-Constellation commença à perdre de la hauteur, les panneaux donnant l'ordre d'attacher les ceintures venaient de s'allumer et les voyageurs obéirent aux lettres lumineuses avec un sourire soulagé, car l'atterrissage était proche. L'hôtesse de l'air s'approcha doucement de Thierry, lui tendant une pochette d'allumettes… — Vous allez ruiner la compagnie, Monsieur Bresson… lui dit la jeune femme, c'est la dixième boîte que je vous donne depuis Karachi ! Thierry leva vers elle le regard amusé de ses yeux gris. — Hé bien, je vous promets de m'acheter un beau briquet si vous acceptez de venir le choisir avec moi… Quand venez-vous dîner au bar du journal, cruelle petite demoiselle ? — Vous avez vraiment de la suite dans les idées, soupira gentiment la jeune fille, et il y a bien longtemps que je me serais fâchée si je ne vous admirais pas tant. Vous savez, j'ai lu tous vos articles. Ils étaient passionnants. Où allez-vous maintenant ?…

N° 1545 - Le gardien du bonheur (Alec D'Ayrolles)

3,74 €
Extrait : Tout ce que l'île comptait de valide - hommes, femmes, enfants ou vieillards - était massé autour de la crique, pour suivre la « compétition » ; c'est dire qu'il n'y avait, pratiquement, personne dans les maisons, car les habitants de Motu-Ahi ne sont pour ainsi dire jamais malades (il n'y a même pas de médecin dans l'île : on en a fait venir un, dans les cas extrêmes, de Papeete) ; ils atteignent facilement un âge biblique, puis, un beau jour, jugeant qu'il serait indiscret d'encombrer plus longtemps la famille de leur inutile personne, ils s'endorment à jamais. Oui, les Motu-Ahiens (c'est ainsi, je pense, qu'il convient de nommer les « naturels » de l'île) vivent vieux, et ils vivent heureux, en profitant de l'éternel printemps du climat polynésien et en se contentant, avec sagesse, des poissons qui viennent tout seuls dans les filets, du gibier qui veut bien se suicider dans les pièges, et les fruits — oranges, bananes, noix de coco et mayorés … — qui poussent en telle abondance qu'il suffit de s'amuser à grimper aux arbres pour en avoir non seulement assez pour son propre ravitaillement mais, même pour en exporter un peu…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire