Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Alex Redry
  • Auteurs: Ariette Prêle
  • Auteurs: Léo Gestelys
  • Auteurs: Roger Delvart

N° 1269 - La vie cruelle (Léo Gestelys)

3,56 €
Extrait : D'un pas alerte, Edouard de Fontelles montait le boulevard Saint-Michel, le « Boul' Mich' », comme il avait coutume de dire à l'époque pas très lointaine où sa jeunesse studieuse s'écoulait devant cet horizon borné dont la Faculté de Médecine et celle de Droit semblent être les pôles tandis que l'austère Sorbonne en demeure le coeur. …

N° 1892 - Amour ne dure (Ariette Prêle)

3,74 €
Extrait  : — Eloignez donc cette lampe de la fenêtre, Patricia. Les papillons sont insupportables ce soir, je n'en ai jamais autant vus ! Patricia mit quelques secondes à s'arracher à la fascination qu'exerçait sur elle le tournoiement affolé des insectes qu'attirait la lumière... Il y en avait de beiges piquetés de brun, des gris pâles qu'une main mystérieuse et habile s'était plu, semblait-il, à orner de délicates arabesques plus foncées, de funèbres dont les lunules noires, ovales, avaient l'apparence d'yeux veloutés taillés en amande… D'autres étaient casqués de fourrure fauve comme des lions minuscules, d'autres encore, d'une coquetterie discrète, laissaient entrevoir des éclairs de flamme sous un uniforme de cendre. — Vous avez entendu ce que je vous ai dit, Patricia, ou vous dormez ? La jeune femme se leva silencieusement, emporta dans ses bras le foyer lumineux qui était une potiche de Chine « sang de boeuf » enjuponnée de taffetas paille…

N° 1546 - Son plus beau rôle (Alex Redry)

3,74 €
Extrait : Marianne ne pouvait détacher son regard du revolver dont le canon pointait vers sa poitrine à travers la poche de l'homme assis en face d'elle. Ce geste n'était pas une vaine menace : il suffisait de voir la tête du bandit pour se convaincre qu'il était capable de tout. Le mieux était qu'elle demeurât « sage » - comme il le lui recommandait - en subissant passivement son sort. D'ailleurs, qu'aurait-elle pu faire pour y échapper ? Même si elle essayait de se révolter, qui entendrait son appel au secours ? L'auto roulait à une vitesse folle sur la route de « quarante sous », doublant les plus rapides ; et ses glaces étaient levées, comme celles des voitures qu'elle dépassait, car le droit était vif. Malgré tout son courage, Marianne ne voyait ses ravisseurs qu'à travers un voile de larmes. Elle était entièrement, définitivement à leur merci. Rien ne pouvait plus la sauver…

N° 1224 - La découverte de l'amour (Léo Gestelys)

3,05 €
Extrait : — Je vous remercie, ma chère nièce, d'avoir pris la peine de venir me chercher dans ma retraite et de m'avoir proposé ce moyen de locomotion incontestablement pratique lorsque le temps presse. Non que j'éprouve un réel penchant pour ces dangereuses mécaniques. Au moins, vous me répondez de votre chauffeur ? Il ne se livrera pas à des excès de vitesse ? — Mais non, ma bonne tante, une honnête soixante à l'heure. — Je préfèrerais du vingt ou du vingt-deux, ce que faisait, dans sa jeunesse, la superbe jument alezane de mon regretté père. — Je vous assure, ma tante, Robert est la prudence même ; jamais il ne lui est arrivé le plus petit accident ; mais je ne vois pas Sylvie, ses préparatifs ne sont donc pas encore terminés ? — Ses préparatifs ? Voudriez-vous insinuer que Sylvie puisse être du voyage ? — Il me semblait que vous ne vous sépariez jamais de votre jeune pupille…

N° 1427 - Le rappel du passé (Roger Delvart)

2,92 €
Extrait : — Inutile d'insister, Maître. Le malade ne peut recevoir personne. Tel est l'ordre formel du docteur Morier. — Je comprends, Mademoiselle, et je m'incline devant un tel ordre, mais le motif qui excuse ma visite est grave. Malgré tous mes efforts mon client se refuse à parler ; c'est sa tactique depuis le geste malheureux… — Dites l'assassinat, Maître ! M. Desauriers a été à deux doigts de la mort et, encore, actuellement, le traumatisme dont il fut l'objet laisse planer les plus vives inquiétudes. Dieu sait s'il retrouvera jamais la santé et, surtout, la raison. — Comment, on redoute ? — Tout. Vous voyez que vos visites sont inutiles… — Mais ce serait affreux. Cet infortuné !… Un geste de l'infirmière éleva une sorte de protestation muette tandis que sa bouche esquissait une mine réprobatrice…

N° 1892 - Amour ne dure (Ariette Prêle)

3,74 €
Extrait : — Eloignez donc cette lampe de la fenêtre, Patricia. Les papillons sont insupportables ce soir, je n'en ai jamais autant vus ! Patricia mit quelques secondes à s'arracher à la fascination qu'exerçait sur elle le tournoiement affolé des insectes qu'attirait la lumière... Il y en avait de beiges piquetés de brun, des gris pâles qu'une main mystérieuse et habile s'était plu, semblait-il, à orner de délicates arabesques plus foncées, de funèbres dont les lunules noires, ovales, avaient l'apparence d'yeux veloutés taillés en amande… D'autres étaient casqués de fourrure fauve comme des lions minuscules, d'autres encore, d'une coquetterie discrète, laissaient entrevoir des éclairs de flamme sous un uniforme de cendre. — Vous avez entendu ce que je vous ai dit, Patricia, ou vous dormez ? La jeune femme se leva silencieusement, emporta dans ses bras le foyer lumineux qui était une potiche de Chine « sang de boeuf » enjuponnée de taffetas paille…

N° 1884 - A la lumière de cet été (Ariette Prêle)

3,74 €
Extrait : A l'heure de la sieste, la maisonnée tout entière plongeait dans le silence. Chacun était libre de dormir où il voulait : dans l'ombre de la sapinette sur les aiguilles de pins qui revêtaient la mousse d'une natte sèche et luisante, dans le fenil obscur plein de l'entêtante odeur des herbes rêches, dans l'ancienne magnanerie si l'on ne craignait pas les mouches ou dans la « chambre verte » que Sheila préférait à tout le reste. Mais elle arrivait rarement à s'annexer ce lieu de délices situé dans une aile inhabitée de la demeure, baignée de lumière glauque et de fraîcheur particulièrement favorables au sommeil : Delia et sa mère l'occupaient à tour de rôle, sauf cet après-midi là, puisque depuis le matin elles étaient parties faire des courses en ville. Sadi — le mari de Délia — Chris, le frère de Sheila et de Délia, Chad Maddelin enfin, le chef de la famille, allaient choir sur des couches improvisées aux alentours de la maison : sapinette, fenil, voire même bûcher ou buanderie quand il faisait très chaud comme aujourd'hui…
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