Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: André Curtis
  • Auteurs: Jean Dangery
  • Auteurs: Philippe Jean
  • Auteurs: Pieyre Fabrice

N° 1689 - Une femme unique (Philippe Jean)

4,15 €
Extrait : La nuit était douce. Une brise très légère venait de la mer, juste assez fraîche pour chasser la chaleur accumulée par le sol et les pierres de la villa durant toute une journée ensoleillée sous le ciel sans nuages, de la Côte d'Azur. Marie-Elise et Geneviève avaient mis, sur leurs épaules nues, l'une un châle, l'autre une veste de flanelle. Seule Nora gardait sa tenue de plage. …

N° 1891 - Le cadre vide (Pieyre Fabrice)

3,05 €
Extrait  : — Entre, Ariane... La jeune fille pénètre avec précaution dans le somptueux appartement où vit, célèbre et solitaire, l'être d'élection de ses rêves. Chaque fois qu'Etienne, le valet de chambre de Georges de Villers, lui permet d'entrer et d'admirer tout à son aise - en l'absence du maître - les objets précieux et familiers du grand écrivain, c'est pour elle le même enchantement, toujours grisant, toujours renouvelé. Aujourd'hui, un pâle soleil d'hiver baigne d'une brume lumineuse le grand salon aux tapisseries anciennes, de nuances exquisement éteintes où des licornes jouent avec les fruits dorés du Jardin des Hespérides, où des meubles merveilleusement patinés, aux bois d'essences rares, luisent dans la pénombre, faiblement, où d'étranges fleurs - nées de quels fabuleux climats - ornent des vases à formes contournées… Et ce sphinx de turquoise, dans sa niche de miroirs, qui multiplie cent fois son image comme le Dieu de la supercherie !…

N° 1089 - La douloureuse erreur (Jean Dangery)

3,05 €
Extrait : Colette de Rions pénétra dans le vestiaire où le valet de chambre s'empressa pour lui tendre sa cape. Un instant, devant un long miroir qui descendait presque jusqu'au parquet, elle s'immobilisa pour jeter un coup d'œil à sa coiffure et se remettre de la poudre. La glace lui renvoyait sa silhouette grande et mince, aux proportions harmonieuses, vêtue d'un fourreau de soie gris clair délicieusement discret, qui moulait ses hanches rondes, son torse sculptural, et laissait libres les bras roses et la gorge frémissante. A sa ceinture pendait une énorme rose jaune pâle, si lourde, si charnue et veloutée qu'on eut dit une parfaite imitation de la nature. Le gris délicat de cette toilette s'harmonisait d'exquise façon avec la blondeur de Colette, — une blondeur à la fois chaude et douce, ni le blond cendré trop éteint, ni l'ardent blond vénitien qui semble flamber au soleil…

N° 1883 - Un bal masqué à Monaco (Pieyre Fabrice)

3,05 €
Extrait  : En ce début de printemps, comme chaque année, Sa Majesté Carnaval, s'apprête à régner sur toute la Riviera. A Nice, il se pare, à son habitude, d'un éclat évidemment tout particulier. Mais dans la petite Principauté de Monaco, son rayonnement prend une ampleur considérable. Cela tient sans doute au charme unique de ce lieu enchanteur où tout est mis en oeuvre pour que l'hôte de passage soit ébloui, conquis, et ne parte qu'à regret. Mais, en dehors de l'agitation touristique, sans cesse renouvelée, il y a, aussi, la vie un peu particulière, étrange, presque provinciale de ceux qui, dans les vieilles demeures bâties sur le Rocher, à l'ombre désuète du Palais du Prince, ou dans les fastueuses villas qui s'éparpillent tout autour, le long de la côte, à Monte-Carlo notamment, composent la société permanente de la Principauté. Société souvent brillante sous des dehors parfois secrets, où la haute et riche bourgeoisie côtoie une noblesse ancienne et parfois dédorée, et des artistes fameux qui se sont fixés là, dans un cadre merveilleux toujours propice à l'inspiration…

N° 1659 - Coeur de pierre (Philippe Jean)

3,74 €
Extrait : Dans tout le village de Brauvoy, on ne voyait que deux lumières en dehors de l'immense clarté qui venait de la place du Marché. C'étaient deux petits lumignons jaunes et tristes : l'un à la ferme des Furet, l'autre dans la maisonnette des Digard. Tous les autres foyers étaient obscurs, car la foule des villageois s'était répandue ce soir-là dans les rues, sur la route, dans les cabarets avoisinant la place où avait lieu le bal. La jeunesse s'en donnait à coeur joie au son d'un orchestre infatigable, tandis que les marmots contemplaient cette agitation avec extase, les doigts dans le nez, ou se poursuivaient à grands cris parmi les couples qu'ils bousculaient. Les jeunes mères étaient assises sous les arbres du mail vaguement éclairés par les derniers reflets des lampes du bal ; elles serraient contre elles leurs enfants endormis, mais elles n'auraient pas voulu être exclues de la fête où, l'année précédente, nombre d'entre elles, encore légères, avaient dansé…

N° 1712 - Prisonnière de son destin (Philippe Jean)

4,50 €
Extrait : — Atelier Didier Dyon ? répéta la concierge. Septième, face. — Merci, madame… Munie du renseignement, Régine attaqua l'escalier, puis sonna… au premier étage. C'était ainsi qu'elle s'y prenait pour forcer le barrage : quand on fait du « porte à porte », le plus dur est de s'introduire dans l'immeuble : aussi relevait-elle dans l'annuaire  le nom d'un locataire qui servait de Sésame ouvre-toi vis-à-vis de la concierge ; et une fois dans la place, elle visitait, un à un, tous les appartements de la maison. Le « truc » n'est pas infaillible. Ainsi, ce matin, depuis que, descendue au métro Montparnasse, elle avait entamé, par en haut, la rue de Rennes, cela n'avait pas encore réussi une seule fois : ou le locataire-clé avait déménagé, ou il était mort, ou il venait de sortir, ou il était en voyage… ou c'était le concierge qui, comme le signalait un écriteau, était « dans l'escalier », et risquait, par conséquent, d'éventer le subterfuge et de chasser, honteusement celle qui cherchait à enfreindre l'interdiction (affichée partout) « aux représentants » et démonstrateurs de pénétrer dans l'immeuble ». Donc, Régine avait essuyé toute une série d'échecs avant d'être, enfin, en mesure de prendre contact avec d'éventuels clients…

N° 1691 - Hôtesse à bord (André Curtis)

3,74 €
Extrait : La salle d'attente de l'aérodrome était déjà envahie. Les passagers attendaient qu'on ouvre les portes pour se diriger vers la douane. Les cars qui les avaient amenés de la gare des Invalides repartaient ayant fait leur plein d'un autre contingent, des arrivants ceux-là. Le brouhaha des grands départs emplissait la vaste nef. Par-dessus le bourdonnement des conversations, le haut parleur fit entendre sa voix : « On demande l'équipage de Paris-New-York à la direction. » Cet appel alerta un groupe de trois jeunes pilotes qui jouaient au rami autour d'une table. Ensemble, ils levèrent la tête et abandonnèrent leur verre de grand mariner. — Nous allons peut-être savoir pourquoi Berdouce est en retard, déclara Alain Sardo, le chef pilote à ses co-équipiers, Cantarel, et Monestier le radio. Michèle Berdouce était l'hôtesse qui effectuait avec eux toute la première partie du parcours de Paris à Shannon et de Shannon à Terre-Neuve. Elle en était à son douzième voyage et ses camarades l'avaient taquinée à propos de ce nombre treize fatidique…

N° 1891 - Le cadre vide (Pieyre Fabrice)

3,74 €
Extrait : — Entre, Ariane... La jeune fille pénètre avec précaution dans le somptueux appartement où vit, célèbre et solitaire, l'être d'élection de ses rêves. Chaque fois qu'Etienne, le valet de chambre de Georges de Villers, lui permet d'entrer et d'admirer tout à son aise - en l'absence du maître - les objets précieux et familiers du grand écrivain, c'est pour elle le même enchantement, toujours grisant, toujours renouvelé. Aujourd'hui, un pâle soleil d'hiver baigne d'une brume lumineuse le grand salon aux tapisseries anciennes, de nuances exquisement éteintes où des licornes jouent avec les fruits dorés du Jardin des Hespérides, où des meubles merveilleusement patinés, aux bois d'essences rares, luisent dans la pénombre, faiblement, où d'étranges fleurs - nées de quels fabuleux climats - ornent des vases à formes contournées… Et ce sphinx de turquoise, dans sa niche de miroirs, qui multiplie cent fois son image comme le Dieu de la supercherie !…
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