Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

Il y a 5 produits.

Affichage 1-5 de 5 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Annie-Pierre Hot
  • Auteurs: Claude Bergerye
  • Auteurs: Jacques Sanluys
  • Auteurs: Joachim Renez

N° 1497 - L'anneau fatal (Annie-Pierre Hot)

3,50 €
Extrait : Franche écrivait d'un geste nerveux. Son regard allait de temps en temps chercher l'heure à la pendulette qui ornait la cheminée de sa chambre. Enfin, elle apposa sa signature, et d'un large trait de plume la souligna, affirmant ainsi son caractère autoritaire. Au même instant, du jardin, une voix cria : — Nous partons à la plage, Francine, viens-tu ? …

N° 1029 - La torture du délaissé (Joachim Renez)

3,05 €
Extrait : Les orgues entamèrent la marche nuptiale de Lohengrin et les mariés, suivis d'un nombreux cortège, descendirent l'escalier de l'Eglise de la Madeleine, dont les marches, recouvertes d'un immense tapis rouge, furent foulées par une assemblée élégante et aristocratique. La grande porte ouverte permettait aux bavards, assemblés devant les grilles, d'apercevoir les mille lumières des cierges ponctuant d'étoiles la pénombre qui envahissait l'ancien temple de la Victoire. Il était midi et les midinettes de ce quartier, où la grande couture et les modistes en renom tiennent leurs assises, écarquillaient les yeux, admirant et même critiquant avec ce sens aigu de la parisienne, pour le chic et l'élégance, tous ces heureux qui défilaient, papotant et avec des visages de fêtes, suivant les héros de cette cérémonie nuptiale…

N° 1142 - Les amants tragiques (Joachim Renez)

3,05 €
Extrait : Dans la cellule n° 1 un homme est étendu sur sa couche que mouille une sueur d'agonie. Il ne dort pas ; il ne peut dormir. Les bruits vagues de la prison le tiennent en éveil. Ces rumeurs inaccoutumées présagent pour lui la venue de l'aube sinistre où il paiera la dette qu'un assassin doit payer à la société. La loi des hommes est dure ; cette fois elle frappe en aveugle. Tel a été le verdict des jurés. Cet homme a tué ? Il doit mourir ! Cependant, ce condamné n'était pas un homme méchant. Quels furent les mobiles de son crime ? L'amour. Eveillé, celui qui est encore Charles de Meuze ressasse les heures sinistres que depuis des mois il vit. Il écarte de son esprit toute cette agonie et se retrempe aux heures douces où il aimait et était aimé de Lionette…

N° 1699 - Rien que pour toi (Claude Bergerye)

3,05 €
Extrait : Le car s'arrêta près d'un petit pont. Un seul voyageur en descendit ; le chauffeur lui lança sa petite valise se trouvant sur la plate-forme du véhicule qui repartit dans un nuage de poussière. Le jeune homme - presque un enfant encore, ainsi qu'en faisait foi d'ailleurs sa tenue de lycéen, - fouilla des yeux la route sinueuse. — Firmin se serait-il pas encore arrivé ? murmura-t-il. Sans doute père l'aura retenu à la ferme. Un instant, il attendit, appuyé au parapet, regardant couler entre ses rives verdoyantes la jolie rivière qui sillonnait le pays de son enfance et qui était attachée à tant de souvenirs. Des souvenirs ! Il en avait déjà, bien qu'il eût seulement atteint sa dix-huitième année ; il s'y mêlait toujours d'ailleurs la présence d'une petite fille, aux cheveux blonds, aux grands yeux bleus étonnés, son amie d'enfance, presque sa soeur… Josette. Un soir d'hiver, il y avait des années de cela, son père et sa mère l'avaient amenée chez eux pour partager leur vie ; l'enfant, la filleule de Mme Vincent, était devenue orpheline et n'avait plus personne pour prendre soin d'elle. Ils grandirent ensemble, elle petite fée silencieuse, mais sachant imposer ses caprices et sa fantaisie, lui, docile, ayant élu tout de suite pour sa reine, cette enfant ravissante…

N° 1917 - Le dernier mot du coeur (Jacques Sanluys)

3,95 €
Extrait : A regret je franchis le portillon. C'était stupide d'avoir choisi le métro comme moyen de transport ! Il y avait une vingtaine d'arrêts, deux changements, pour aller jusqu'à « La Fourche ». Un bien long voyage ! Je m'étais privée sans raison du beau soleil d'octobre... Le bruit de la rame qui arrivait coupa court à mes réflexions. Trop tard pour changer d'avis !... Je me dirigeai vers le milieu du quai, là où allait venir se placer le wagon des « premières ». Des cris d'effroi, soudain me glacèrent… Le train stoppa net, durement. Des gens s'élancèrent vers la voiture de tête. Le conducteur sortit d'un bond de sa cabine. Il sauta sur la voie, suivi par le chef de train… Déjà, des voyageurs formaient un cercle. Je ne voulu pas me mêler à la foule. C'était un suicide, sans aucun doute. L'affreux spectacle ne m'attirait pas ! Le chef de station, qui s'était précipité pour aider ses camarades de travail à secourir la victime revenait au pas de charge vers la cabine vitrée qui lui sert de bureau…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire