Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Camille Arnold
  • Auteurs: Claude Bergerye
  • Auteurs: Claude Marsèle

N° 1676 - La clause secrète (Camille Arnold)

2,92 €
Extrait : Jacqueline repoussa lentement le tiroir du classeur dont le carton vert était déchiré, après y avoir rangé la traite des établissements Phalippou et Fils… Elle était lasse. Non pas lasse de trop travailler — son emploi de dactylo-facturière chez Fradet , « couverture, plomberie, sanitaire », n'était pas harassant ! — mais, au contraire, de faire un travail monotone et ennuyeux auquel elle ne parvenait pas à s'intéresser. Tandis qu'elle cherchait dans une boîte déglinguée un morceau de sparadrap pour arranger tant bien que mal le tiroir défaillant, elle regardait du coin de l'oeil, avec une sorte d'envie, le comptable, M. Plumet…

N° 1507 - La veillée des larmes (Claude Marsèle)

3,56 €
Extrait : Les cours venaient de prendre fin, ce matin-là. Jeunes gens et jeunes filles, mêlés, s'égaillèrent dans la cour de l'Ecole des Arts Décoratifs. Il y eut des cris, des appels, des rires. Des groupes se formèrent qui commentèrent avec passion, la dernière leçon. Des isolés se hâtèrent vers la sortie. Des couples se rejoignirent. Au milieu de ce tumulte, deux noms furent lancés…

N° 1489 - Jugée par sa fille (Claude Marsèle)

4,92 €
Extrait : Fabienne Marlens allait et venait, empressée, de la cuisine à la vaste salle à manger, sobrement meublée d'acajou, où Etienne Marlens, assis devant une table soigneusement nappée de blanc, commençait à dîner. La jeune fille avait entendu se substituer à la domestique qui assurant habituellement le service. Ce dîner n'était pas un dîner comme tous les autres. …

N° 1704 - Au bord de l'abîme (Camille Arnold)

3,74 €
Extrait : Gustave Herbelot reposa le vase de Sèvres dont, machinalement, il avait regardé la marque. On aurait dit qu'il faisait, sans y songer, l'inventaire de ce qu'avait laissé, en mourant, Suzanne Teyssière. De tous les bibelots qui ornaient ce salon, le plus ravissant était sans conteste Odile devant qui Gustave vint se planter, les mains aux poches : — Alors, petite ? Nous sommes d'accord ? La jeune fille leva vers lui un regard craintif : — Il le faut bien, tonton. Elle n'était pas sa nièce, mais celle de sa femme, Fernande, qui était morte deux ans plus tôt. Décidément, on ne vivait pas vieux, chez les Guitton : les deux soeurs, Fernande et Suzanne, avaient été orphelines de bonne heure. Puis Fernande était morte à trente-huit ans et voici que Suzanne venait à son tour d'être emportée en quelques jours par une angine de poitrine. Il restait à Gustave, en tout de sa belle famille, cette nièce de dix-sept ans dont il avait été désigné le tuteur…

N° 1567 - L'inutile sacrifice (Camille Arnold)

3,05 €
Extrait : Chaque fois que Madeleine entend l'ascenseur se mettre en marche les aiguilles de son tricot s'immobilisent et elle suspend presque son souffle pour tendre l'oreille. Est-ce lui, cette fois ? Non, l'arrêt se fait à un autre étage... et elle en est, à la fois, déçue et contente : déçue, parce qu'elle languit que Claude soit rentrée... et contente, parce qu'elle pourra faire encore quelques « rangs » de plus à son pull-over. Comment sera-t-il ce soir ? Ne sera-t-il pas trop fatigué par le métro et ses bousculades aux heures de « pointe », ses innombrables escaliers de correspondance ? Ne sera-t-il pas trop énervé par les leçons données à des aspirantes-pianistes qui n'ont pas la moindre disposition pour la musique mais qui, avant de savoir faire une gamme, sont impatientes de pouvoir jouer Tristesse de Chopin à leur première réception ? Ne sera-t-il pas trop démoralisé par une entrevue avec quelque directeur de théâtre ou quelque éditeur qui, après lui avoir prodigué de grandes louanges pour ses oeuvres, se sera répandu en soupirs pour se plaindre de la crise, des frais chaque jour plus lourds qui l'obligent à « ne miser que sur des noms connus du public »…

N° 1699 - Rien que pour toi (Claude Bergerye)

3,05 €
Extrait : Le car s'arrêta près d'un petit pont. Un seul voyageur en descendit ; le chauffeur lui lança sa petite valise se trouvant sur la plate-forme du véhicule qui repartit dans un nuage de poussière. Le jeune homme - presque un enfant encore, ainsi qu'en faisait foi d'ailleurs sa tenue de lycéen, - fouilla des yeux la route sinueuse. — Firmin se serait-il pas encore arrivé ? murmura-t-il. Sans doute père l'aura retenu à la ferme. Un instant, il attendit, appuyé au parapet, regardant couler entre ses rives verdoyantes la jolie rivière qui sillonnait le pays de son enfance et qui était attachée à tant de souvenirs. Des souvenirs ! Il en avait déjà, bien qu'il eût seulement atteint sa dix-huitième année ; il s'y mêlait toujours d'ailleurs la présence d'une petite fille, aux cheveux blonds, aux grands yeux bleus étonnés, son amie d'enfance, presque sa soeur… Josette. Un soir d'hiver, il y avait des années de cela, son père et sa mère l'avaient amenée chez eux pour partager leur vie ; l'enfant, la filleule de Mme Vincent, était devenue orpheline et n'avait plus personne pour prendre soin d'elle. Ils grandirent ensemble, elle petite fée silencieuse, mais sachant imposer ses caprices et sa fantaisie, lui, docile, ayant élu tout de suite pour sa reine, cette enfant ravissante…
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