Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

Il y a 7 produits.

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  • Auteurs: Camille Arnold
  • Auteurs: Jean du Bresis
  • Auteurs: Rosalia Laurence

N° 1676 - La clause secrète (Camille Arnold)

2,92 €
Extrait : Jacqueline repoussa lentement le tiroir du classeur dont le carton vert était déchiré, après y avoir rangé la traite des établissements Phalippou et Fils… Elle était lasse. Non pas lasse de trop travailler — son emploi de dactylo-facturière chez Fradet , « couverture, plomberie, sanitaire », n'était pas harassant ! — mais, au contraire, de faire un travail monotone et ennuyeux auquel elle ne parvenait pas à s'intéresser. Tandis qu'elle cherchait dans une boîte déglinguée un morceau de sparadrap pour arranger tant bien que mal le tiroir défaillant, elle regardait du coin de l'oeil, avec une sorte d'envie, le comptable, M. Plumet…

N° 1581 - L'amour et le désir (Jean du Bresis)

2,92 €
Extrait : Gisèle soulève le cosy qui recouvre la théière, elle pose le revers de sa main sur la porcelaine : le thé est tiède. Fernand n'aime que le thé fraîchement infusé et très chaud. Elle va se servir encore une tasse - la quatrième ! - et puis elle ira jeter le reste. Mais est-ce la peine qu'elle refasse du thé frais ?… Elle regarde l'heure à la pendule Louis XV qui orne le chiffonnier : six heures !… Fernand ne viendra certainement plus. Il y a deux heures qu'elle est là, toute seule, à l'attendre ; comme chaque mercredi et chaque samedi, ils auraient dû avoir cette fin de journée bien à eux, à eux seuls !… Et il n'est pas venu. C'est la première fois en quatre années. Gisèle évite de penser à ce qui a pu arriver pour que son amant ait manqué à ce tendre rendez-vous : elle veut se persuader que ce ne peut être rien de grave, mais, malgré elle, une idée revient, lancinante : la femme de Fernand est au courant de leur liaison et il est resté auprès d'elle pour l'apaiser, tenter de lui prouver, peut-être qu'elle se trompe…

N° 1905 - La revanche de l'amour (Rosalia Laurence)

3,05 €
Extrait  : Paris apparaissait dans la brume matinale. Le Super-Constellation commença à perdre de la hauteur, les panneaux donnant l'ordre d'attacher les ceintures venaient de s'allumer et les voyageurs obéirent aux lettres lumineuses avec un sourire soulagé, car l'atterrissage était proche. L'hôtesse de l'air s'approcha doucement de Thierry, lui tendant une pochette d'allumettes… — Vous allez ruiner la compagnie, Monsieur Bresson… lui dit la jeune femme, c'est la dixième boîte que je vous donne depuis Karachi ! Thierry leva vers elle le regard amusé de ses yeux gris. — Hé bien, je vous promets de m'acheter un beau briquet si vous acceptez de venir le choisir avec moi… Quand venez-vous dîner au bar du journal, cruelle petite demoiselle ? — Vous avez vraiment de la suite dans les idées, soupira gentiment la jeune fille, et il y a bien longtemps que je me serais fâchée si je ne vous admirais pas tant. Vous savez, j'ai lu tous vos articles. Ils étaient passionnants. Où allez-vous maintenant ?…

N° 1614 - Résurrection d'amour (Jean du Bresis)

3,56 €
Extrait : Robert Bainville avait les yeux grands ouverts sur la pénombre de la chambre quand il entendit le petit déclic du réveille-matin, à l'heure où aurait dû retentir la sonnerie. Il ne dormait plus depuis un long moment… et il était heureux de ne pas dormir. Il se sentait léger, plein d'entrain et de courage devant les tâches, nombreuses, de la journée qui commençait. …

N° 1905 - La revanche de l'amour (Rosalia Laurence)

4,50 €
Extrait : Paris apparaissait dans la brume matinale. Le Super-Constellation commença à perdre de la hauteur, les panneaux donnant l'ordre d'attacher les ceintures venaient de s'allumer et les voyageurs obéirent aux lettres lumineuses avec un sourire soulagé, car l'atterrissage était proche. L'hôtesse de l'air s'approcha doucement de Thierry, lui tendant une pochette d'allumettes… — Vous allez ruiner la compagnie, Monsieur Bresson… lui dit la jeune femme, c'est la dixième boîte que je vous donne depuis Karachi ! Thierry leva vers elle le regard amusé de ses yeux gris. — Hé bien, je vous promets de m'acheter un beau briquet si vous acceptez de venir le choisir avec moi… Quand venez-vous dîner au bar du journal, cruelle petite demoiselle ? — Vous avez vraiment de la suite dans les idées, soupira gentiment la jeune fille, et il y a bien longtemps que je me serais fâchée si je ne vous admirais pas tant. Vous savez, j'ai lu tous vos articles. Ils étaient passionnants. Où allez-vous maintenant ?…

N° 1704 - Au bord de l'abîme (Camille Arnold)

3,74 €
Extrait : Gustave Herbelot reposa le vase de Sèvres dont, machinalement, il avait regardé la marque. On aurait dit qu'il faisait, sans y songer, l'inventaire de ce qu'avait laissé, en mourant, Suzanne Teyssière. De tous les bibelots qui ornaient ce salon, le plus ravissant était sans conteste Odile devant qui Gustave vint se planter, les mains aux poches : — Alors, petite ? Nous sommes d'accord ? La jeune fille leva vers lui un regard craintif : — Il le faut bien, tonton. Elle n'était pas sa nièce, mais celle de sa femme, Fernande, qui était morte deux ans plus tôt. Décidément, on ne vivait pas vieux, chez les Guitton : les deux soeurs, Fernande et Suzanne, avaient été orphelines de bonne heure. Puis Fernande était morte à trente-huit ans et voici que Suzanne venait à son tour d'être emportée en quelques jours par une angine de poitrine. Il restait à Gustave, en tout de sa belle famille, cette nièce de dix-sept ans dont il avait été désigné le tuteur…

N° 1567 - L'inutile sacrifice (Camille Arnold)

3,05 €
Extrait : Chaque fois que Madeleine entend l'ascenseur se mettre en marche les aiguilles de son tricot s'immobilisent et elle suspend presque son souffle pour tendre l'oreille. Est-ce lui, cette fois ? Non, l'arrêt se fait à un autre étage... et elle en est, à la fois, déçue et contente : déçue, parce qu'elle languit que Claude soit rentrée... et contente, parce qu'elle pourra faire encore quelques « rangs » de plus à son pull-over. Comment sera-t-il ce soir ? Ne sera-t-il pas trop fatigué par le métro et ses bousculades aux heures de « pointe », ses innombrables escaliers de correspondance ? Ne sera-t-il pas trop énervé par les leçons données à des aspirantes-pianistes qui n'ont pas la moindre disposition pour la musique mais qui, avant de savoir faire une gamme, sont impatientes de pouvoir jouer Tristesse de Chopin à leur première réception ? Ne sera-t-il pas trop démoralisé par une entrevue avec quelque directeur de théâtre ou quelque éditeur qui, après lui avoir prodigué de grandes louanges pour ses oeuvres, se sera répandu en soupirs pour se plaindre de la crise, des frais chaque jour plus lourds qui l'obligent à « ne miser que sur des noms connus du public »…
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