Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Claude Dominique
  • Auteurs: Dominique Denis
  • Auteurs: Paul Claude
  • Auteurs: Paul Salmon

N° 1661 - Coeur égaré (Claude Dominique)

3,05 €
Extrait  : L'agent leva son bâton blanc. La file des autos resserrées et emboitées les unes dans les autres comme les soufflets d'un immense accordéon, se déroula aussitôt, par enchantement. Dociles, tels les soldats d'une revue, les véhicules se dirigèrent par file, à gauche, vers les boulevards ; à droite, vers la Madeleine, obéissant à un invisible signe. Les piétons, massés sur le terre-plein, en cohue obscure et moutonnière, purent croire qu'ils allaient encore rester là, prisonniers de l'effarante circulation aux mille tentacules, quand il y eut brusquement un coup de sifflet. Les voitures qui arrivaient sur l'allée gauche de l'Opéra stoppèrent, surprises d'être ainsi arrêtées avant que le signal rouge n'ait fonctionné. Mais les premières qui ouvraient la marche avaient pu voir une auto buter contre le trottoir de droite, rebondir vers le refuge, puis s'immobiliser, l'aile gauche à moitié aplatie contre le mur où le ressaut l'avait envoyée. Tout le monde se précipita…

N° 1661 - Coeur égaré (Claude Dominique)

3,74 €
Extrait : L'agent leva son bâton blanc. La file des autos resserrées et emboitées les unes dans les autres comme les soufflets d'un immense accordéon, se déroula aussitôt, par enchantement. Dociles, tels les soldats d'une revue, les véhicules se dirigèrent par file, à gauche, vers les boulevards ; à droite, vers la Madeleine, obéissant à un invisible signe. Les piétons, massés sur le terre-plein, en cohue obscure et moutonnière, purent croire qu'ils allaient encore rester là, prisonniers de l'effarante circulation aux mille tentacules, quand il y eut brusquement un coup de sifflet. Les voitures qui arrivaient sur l'allée gauche de l'Opéra stoppèrent, surprises d'être ainsi arrêtées avant que le signal rouge n'ait fonctionné. Mais les premières qui ouvraient la marche avaient pu voir une auto buter contre le trottoir de droite, rebondir vers le refuge, puis s'immobiliser, l'aile gauche à moitié aplatie contre le mur où le ressaut l'avait envoyée. Tout le monde se précipita…

N° 1180 - Cette femme et lui (Paul Claude)

3,74 €
Extrait : Une fois de plus, Paulette Dorsannes et sa fillette, Baby-Rose, achèvent seules leur souper ; la mère consulte le carillon et l'enfant qui comprend traduit : — Il est méchant, papa. La jeune femme secoue la tête, elle n'en peut plus, non ! depuis un an que cela dure… Cela avait commencé un soir d'octobre à la même date qu'aujourd'hui qui se trouvait être la neuvième année de son mariage avec Georges. Ce jour-là, Baby avait pris ses huit ans, sa mère l'avait comblée de cadeaux, mais elle avait été seule à l'embrasser, son père avait oublié la double fête des anniversaires. Et ce soir… neuf ans. Neuf ans écoulés, non sans nuages, mais avec de longues éclaircies qui autrefois faisaient oublier les jours gris de l'hiver. Baby-Rose serrait sur son coeur sa nouvelle poupée, cadeau de petite mère, mais elle lui racontait des choses tristes comme celle-ci : — Tu n'auras jamais de peine, toi ! Tu n'auras pas un méchant papa…

N° 1250 - Le retour du bonheur (Paul Claude)

3,74 €
Extrait : Cette fin d'après-midi de dimanche, dans la campagne beauceronne, était infiniment paisible. Aux ardeurs du soleil d'août succédait une heure délicieuse, de celles qui semblent suspendre la marche rapide du temps pour accorder une halte de silence et d'oubli à tout le créé. Assis à califourchon, Martin Dupuis, contemplait la nature. Le regard plongé par-delà la grande cour de ferme où picore la volaille, où les canards s'ébrouent au bord de la mare, il considère l'étendue des champs de betteraves dont les larges feuilles dessinent sur le sol leurs arabesques et, plus loin, à perte de vue, la vaste plaine blonde, immobile sous le ciel. Un ciel d'azur sans nuages, calme et serein comme la terre. Le fermier subit ces instants de magique beauté sans les comprendre peut-être de la même façon que celui dont le front a ignoré les sueurs du travail acharné, parfois ingrat, que réclame le sol ; mais il jouit dans son âme silencieuse, attachée à la chaîne qu'il a toujours connue, toujours aimée, qui est depuis longtemps devenue sa liberté…

N° 1152 - Quand fleurit l'amour (Paul Salmon)

3,05 €
Extrait : — Voilà qu'il pleut !… Ah ! il ne manquait plus que cela. Moi qui n'ai pas de parapluie !… Et Denise Laurel levait vers le ciel gris de novembre un regard désolé. En effet, l'averse se déclenchait, tombant en gouttes fines et serrées. Résignée, la jeune fille courba le dos, se pelotonnant en son mince manteau beige dont elle ramena frileusement les revers sur sa poitrine. Puis hâtant le pas, rasant les boutiques, elle poursuivit sa marche. C'était une jolie brune de dix-huit ans, aux grands yeux bleu sombre. Le visage, d'un ovale parfait, avait des traits fins et réguliers, une de ces têtes dont les maîtres de la Renaissance gratifiaient leurs madones. Le teint pâle le paraissait encore davantage par contraste avec les sourcils, les cils presque noirs. Le nez, petit et droit, d'un dessin correct, dominait une bouche aux lèvres rouges s'entr'ouvrant sur des dents petites, blanches, parfaitement rangées. De taille moyenne, Denise Laurel semblait grande tant elle était svelte ; admirablement proportionnée, elle avait une grâce qu'elle ne soupçonnait point elle-même et qui, cependant, était très réelle…

N° 1528 - L'enfant de la trahison (Dominique Denis)

3,74 €
Extrait : — Ainsi ta décision est irrévocable, Michelle, tu veux épouser Jacques Danbois ? — Oui, père. Je pense même que notre mariage sera célébré dès le printemps, c'est-à-dire dans deux mois à peine. J'avoue que ton attitude me surprend considérablement. Mère est ravie de cette union. Que reproches-tu donc à Jacques ? N'est-il pas le gendre rêvé : neveu d'une vieille amie de la famille, de situation très aisée, sérieux, travailleur ? Non, vraiment, je ne comprends pas tes réticences. — Tais-toi, Michelle ! Je ne peux pas supporter de t'entendre plaisanter sur ce sujet… J'estime beaucoup Jacques, j'ai eu maintes fois l'occasion d'apprécier sa loyauté, sa délicatesse, sa ténacité. Seulement… je ne puis accepter de te voir engager toute ta vie, à vingt-trois ans, d'une façon aussi inconsidérée… aussi ridicule… M. Servent se leva nerveusement, passa une main moite sur son large front d'intellectuel et une profonde tristesse envahit ses traits. — Tu es mon unique enfant, Michele , dès ta naissance, tout a été transformé pour moi, tes fossettes ont égayé mes heures les plus dures… Je donnerais avec joie tout ce qui me reste à vivre pour que tu sois heureuse… Ma petite fille, je te répète une fois encore : prends garde… ne t'engage pas ainsi à la légère… ton bonheur et celui de toute une famille est en jeu…
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