Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Dominique Denis
  • Auteurs: Jean Glachant
  • Auteurs: Paul Dargens

N° 1146 - Sacrifice de soeur (Paul Dargens)

3,05 €
Extrait : — Lucie ? — Madame ? — La gerbe pour le marquis de Saussaye est-elle prête ? — Oui, madame, si vous voulez venir la voir ?… elle est magnifique ! — J'en suis sûre, ma mignonne, puisque c'est vous qui en avez surveillé l'exécution. Mais est-elle exactement comme on l'a commandée ; toute d'œillets rouges ? — Séparés par une ligne de roses-thé, oui, madame… C'est étrange, c'est bizarre, mais c'est joli tout de même ! — Ce sera surtout triste pour celle qui le recevra ! — Triste pour Mlle d'Orfeuil ? Comment cela, madame ? En vérité, cette gerbe est splendide ! — Oui, mais elle signifie rupture. Voyons, Jeanne, cessez donc de bayer aux corneilles et arrangez-moi un peu cette touffe de liliums… Quant à vous, Margot, au lieu d'essayer d'entendre ce que je dis, mouillez un peu, très peu, ces fougères, puis rangez-moi votre papier ainsi que votre fil. — Oui, madame Hortense !…

N° 1528 - L'enfant de la trahison (Dominique Denis)

3,74 €
Extrait : — Ainsi ta décision est irrévocable, Michelle, tu veux épouser Jacques Danbois ? — Oui, père. Je pense même que notre mariage sera célébré dès le printemps, c'est-à-dire dans deux mois à peine. J'avoue que ton attitude me surprend considérablement. Mère est ravie de cette union. Que reproches-tu donc à Jacques ? N'est-il pas le gendre rêvé : neveu d'une vieille amie de la famille, de situation très aisée, sérieux, travailleur ? Non, vraiment, je ne comprends pas tes réticences. — Tais-toi, Michelle ! Je ne peux pas supporter de t'entendre plaisanter sur ce sujet… J'estime beaucoup Jacques, j'ai eu maintes fois l'occasion d'apprécier sa loyauté, sa délicatesse, sa ténacité. Seulement… je ne puis accepter de te voir engager toute ta vie, à vingt-trois ans, d'une façon aussi inconsidérée… aussi ridicule… M. Servent se leva nerveusement, passa une main moite sur son large front d'intellectuel et une profonde tristesse envahit ses traits. — Tu es mon unique enfant, Michele , dès ta naissance, tout a été transformé pour moi, tes fossettes ont égayé mes heures les plus dures… Je donnerais avec joie tout ce qui me reste à vivre pour que tu sois heureuse… Ma petite fille, je te répète une fois encore : prends garde… ne t'engage pas ainsi à la légère… ton bonheur et celui de toute une famille est en jeu…

N° 925 - Nuit de folie... (Jean Glachant)

2,92 €
Extrait : A six heure du soir, la rue de la Paix était emplie, comme de coutume, du fourmillement joyeux des ouvrières sortant des grandes maisons de couture. Il y en avait de toutes sortes, et un oeil avisé eût discerné en elles leurs attributions respectives : les plus jeunes, de douze à quinze ans, aux manières gamines et bruyantes, rentraient sans hâte à la maison paternelle ; c'étaient « les arpètes » dont le nez retroussé, les lèvres moqueuses, semblaient rire de tout… narguer la vie. Les autres, élancées, élégantes, aux visages savamment fardés, aux robes d'un chic simple mais étudié, étaient la réclame vivante de la maison, les poupées qui revêtent par jour mille robes différentes pour le seul bon plaisir du « client » : les mannequins. A leurs côtés, et comme des parentes pauvres, venait la cohue des ouvrières d'atelier dont la plupart, vêtues simplement, semblaient pressées de retrouver le home familial où les attendaient, impatiemment sans doute, le mari, les enfants… et peut-être aussi un amoureux ?…
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