Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: C. Fongrave
  • Auteurs: Ernest Richard
  • Auteurs: Hélène Marval
  • Auteurs: Jacques Redanges

N° 1703 - La femme enchaînée (Hélène Marval)

2,92 €
Extrait  : Le soleil, passant par les hauts vitraux, jouait en taches multicolores sur les boiseries sombres de la salle à manger. En face de Chantal, l'immense tapisserie Renaissance figurant « la chasse de Thierry, premier comte de Bergues », en paraissait plus terne, plus triste encore que d'ordinaire, avec les verts fanés des frondaisons et la face sinistre et barbue du piqueur au premier plan. Depuis qu'elle était comtesse de Bergues, à chaque repas, Chantal avait devant elle ce visage qui finissait par hanter ses rêves comme un être de cauchemar. Mais si elle détournait ses yeux de la tapisserie, elle était obligée de voir Raymond, et c'était pis. Cent fois pis !… Ou encore, derrière Raymond de Bergues, un peu en retrait, le masque noir de Daoula, hautain, méprisant, odieux, les bras croisés sur sa poitrine énorme, dans sa livrée rouge. Daoula, le serviteur nègre que Raymond avait ramené du Sénégal et qui lui était dévoué comme un chien. Chantal soupira, sans s'en rendre compte, et repoussa légèrement son assiette…

N° 1031 - Ce que femme veut ! (C. Fongrave)

3,74 €
Extrait : Elle lui tenait les deux mains et le considérait avec tendresse : — Voyons, Pierre, du courage ! Père changera peut-être d'idée. Actuellement il semble buté et il serait dangereux de le harceler. Le jeune homme sourit avec amertume : — Si tu m'aimais autant que je t'aime, tu ne me conseillerais pas aussi aisément la patience. Des larmes brillèrent au bord de ses longs cils dorés et elle serra plus fort les mains de l'aimée : — Ne dis pas cela, tu me déchires le coeur. Je ne te conseille pas la patience, mais la sagesse. Père tient absolument à ce que son gendre soit riche ; il ne veut pas, prétend-il, que je connaisse la médiocrité dans laquelle il a vécu toute sa vie. Tu sais que cette pauvreté auprès de toi ne m'effrayerait pas, mais il affirme que j'ignore tout de l'existence. Nous en sommes là. Evidemment, c'est triste, mais comment passer outre sans causer un mortel chagrin à mon pauvre papa…

N° 1703 - La femme enchaînée (Hélène Marval)

3,05 €
Extrait : Le soleil, passant par les hauts vitraux, jouait en taches multicolores sur les boiseries sombres de la salle à manger. En face de Chantal, l'immense tapisserie Renaissance figurant « la chasse de Thierry, premier comte de Bergues », en paraissait plus terne, plus triste encore que d'ordinaire, avec les verts fanés des frondaisons et la face sinistre et barbue du piqueur au premier plan. Depuis qu'elle était comtesse de Bergues, à chaque repas, Chantal avait devant elle ce visage qui finissait par hanter ses rêves comme un être de cauchemar. Mais si elle détournait ses yeux de la tapisserie, elle était obligée de voir Raymond, et c'était pis. Cent fois pis !… Ou encore, derrière Raymond de Bergues, un peu en retrait, le masque noir de Daoula, hautain, méprisant, odieux, les bras croisés sur sa poitrine énorme, dans sa livrée rouge. Daoula, le serviteur nègre que Raymond avait ramené du Sénégal et qui lui était dévoué comme un chien. Chantal soupira, sans s'en rendre compte, et repoussa légèrement son assiette…

N° 1265 - Pardonneras-tu jamais ? (Jacques Redanges)

2,92 €
Extrait : Dans un coin de son compartiment de troisième classe où, par bonheur, elle se trouvait seule, Madeleine Rullier écrasa une larme au bord de ses cils. Puis elle pensa qu'elle était seule et qu'elle n'avait besoin de se cacher de personne. Quand une autre larme coula le long de sa joue pâle, elle ne fit rien pour l'en empêcher, cette fois. Une scène était restée gravée dans son esprit et elle la revoyait sans cesse : un groupe de personnes vêtues de noir réunies autour d'une tombe, dans un cimetière de campagne, par une froide journée d'automne. Il lui semblait encore entendre à ses oreilles le bruit de la terre s'écrasant sur la tombe. A côté d'elle, Claudette, sa soeur, sanglotait. Sans doute, elle avait de la peine d'avoir perdu sa mère, mais elle, au moins, avait un mari, un brave garçon qui l'aimait. Elle avait aussi des enfants. Quand elle perdait sa mère, elle ne perdait pas tout, comme Madeleine…

N° 1188 - Puisque tu me fuis... (Ernest Richard)

3,74 €
Extrait : Dans les salons de l'Hôtel Impéria, le Comité général des Armateurs donnait, cette nuit-là, son grand bal annuel. Tout ce que le port de Rouen comptait de notabilités, haut commerce, haute industrie, armée, magistrature et arts, avait tenu à figurer dans cette assemblée extrêmement brillante. Deux jazz, secondés d'orchestres tango-rumba, alternaient à chaque coin de l'immense pièce où chatoyaient uniformes et toilettes… Au brouhaha discret des soirées de bonne compagnie, les arrivants tardifs devinaient en entrant qu'on atteignait à l'instant où, de l'apparat guindé du début, la fête passe à la gaieté aimable qui ne doit plus l'abandonner avant l'aube. On venait de distribuer les cotillons, amusant épisode qui permet au plus grave des capitaines de vaisseau ou colonels en retraite, au plus austère président de cour d'assises d'arborer sans rougir un casque de pompier à moins que ce ne soit un polo de groom !…

N° 922 - L'épreuve sentimentale (C. Fongrave)

3,74 €
Extrait : Les deux jeunes gens se serrèrent la main cordialement et Jean s'éloigna à grands pas, se dirigeant vers le château. A une courte distance, il ralentit et balbutia, se parlant à lui-même : — Pauvre Roger !… Je comprends sa pensée, quoiqu'il la taise avec soin… Mais je n'y puis rien… Pierrette m'aime… et moi je l'adore, le hasard a tout fait. Il leva la tête et aperçut le château, tout près, qui formait une tache grise au milieu de la verdure. Son regard se tourna machinalement vers une des fenêtres du rez-de-chaussée et un sourire détendit ses traits. Aussitôt, il marcha plus vite et escalada le perron. Comme il franchissait le seuil, une voix rieuse s'écria : — Comme ru es resté longtemps, vagabond !…
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