Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Alexyanne
  • Auteurs: Hélène Simart
  • Auteurs: Yves Norbel
La tendre rançon (Hélène Simart) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1949
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N° 1949 - La tendre rançon (Hélène Simart)

3,74 €
Extrait : Tatyanna (avec un « y ») d'Abrovkine (en deux mots) étira un bras paresseux hors de la couverture de soie, bâilla comme une chatte, en montrant ses petites dents parfaites pareilles à des perles, et appela d'une voix autoritaire. — Hélène ! mon courrier, mon jus de fruit, et donne-moi de la lumière, vite ! Une grande femme parut, vêtue de gris, avec un beau visage à peine touché par la quarantaine, calme et sage. — Quelle heure est-il, Hélène ? — Onze heures, Mademoiselle. Il y a déjà eu des coups de téléphone pour Mademoiselle. Des admirateurs, M. Martin, des demandes de toutes sortes… — Tu as tout noté ? — Naturellement, Mademoiselle. La jeune femme ébaucha un geste insouciant. — Nous verrons cela tout à l'heure. Donne toujours les lettres. — Il y a aussi des fleurs, dont une grande corbeille d'orchidées qui tient à peine dans le vestibule. — De qui ? Au fond, ça n'a pas d'importance…

N° 1626 - Une femme avait trahi (Yves Norbel)

2,90 €
Extrait : L'océan commençait enfin à s'apaiser après de longues heures de tempête. Il avait encore des cris sourds mais c'étaient ceux d'un fauve qui n'en peut plus d'avoir trop ragé. Cependant, il demeurait caché sous une brume à couper au couteau, une brume tellement épaisse qu'on n'aurait su dire où commençait le ciel et où finissait l'eau. Elle était glacée…

N° 1966 - Le mystère du manoir (Hélène Simart)

3,95 €
Extrait : Onze heures… Les « hommes en blanc » passaient lentement devant les lits de fer, conduits par le chirurgien chef de Necker. Après une brève lecture des dossiers étalés au pied du lit, le professeur examinait le visage, tâtait le poignet fiévreux, scrutait le malade comme pour en surprendre les parcelles les plus intimes. Il éleva une radio jusqu'à hauteur de ses yeux, en pleine lumière. — Que pensez-vous de ceci ? La voix était brève, impersonnelle. La jeune fille à qui s'adressait la question prit calmement la radio des mains du chirurgien et l'examina à son tour. — Ptose accentuée du rein droit, fit-elle posément. Dilatation de l'uretère gauche, provoquant une sténose prononcée à la base. Crises fréquentes de pyélo-néphrite certainement. — Bien, Mademoiselle, passons au suivant. Vous, Frasson… … Et la lente progression continua… — Tu t'en es bien tirée, ma vieille ! lança cavalièrement un petit étudiant aux cheveux en brosse à la jeune fille interrogée. Anne Pasquier sourit. Un sourire lisse, un peu grave, glissant sur les belles dents saines et blanches. Il y avait une assurance tranquille, un équilibre heureux dans ce sourire…

N° 1544 - Rappelle-toi (Alexyanne)

3,05 €
Extrait : Depuis un peu plus d'une heure, le train n'était plus express, mais omnibus… Il ne faisait plus entendre son long sifflement tragique, au moment de brûler les gares ; les petites maisons, en bordure de la voie, ne s'effaçaient plus devant lui dans un vent de panique ; le bruit de ses roues n'avait plus cette note autoritaire et triomphante qui, depuis Paris, était revenue à un rythme régulier dans le chant de sa marche… Il ralentissait souvent, maintenant, le train naguère si orgueilleux de sa vitesse et de sa force. Il arrivait dans les petites gares en s'annonçant, en s'excusant presque de troubler la paix des champs environnants… Et il repartait avec des halètements poussifs. On aurait dit qu'il avait vieilli. Jeanine, debout dans le couloir, fumait la dernière cigarette avant l'arrivée à Parchy. Elle se faisait, au sujet du train, ces réflexions un peu puériles, et se demandait s'il en serait de même pour Philippe, lorsqu'il ne serait plus le brillant météore filant à toute vitesse dans le ciel de la gloire, faisant pâlir les étoiles plus anciennes, jetant ses feux aveuglants, projetant dans une ombre plus dense encore qu'avant son passage les petits feux qui essayaient de se survivre…
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