Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Jacques Orbières
  • Auteurs: Jacques Sanluys
  • Auteurs: Janine Mariel
  • Auteurs: R. et R. Borel-Rosny

N° 1145 - Le bonheur par le devoir (Jacques Orbières)

3,74 €
Extrait : — Alors, c'est dit, Paul, tu quittes tantôt ton agence d'où j'ai tant de mal à te sortir, et tu me consacres cette belle après-midi. Et coquette, gentille, Louise posait ses deux mains sur les épaules de son mari, certaine qu'il accepterait. Paul Berliet sourit à sa femme et fit enfin oui de la tête. Louise battit des mains. — Bravo !… La belle journée !… Nous irons ensemble faire un grand tour au Bois, comme deux amoureux. Vite, je m'habille. Paul quitta le fauteuil où il était assis et se promena un instant, le front barré par ses réflexions, tandis que sa femme, légère comme un oiseau, disparaissait du salon. Elle y revint un moment après, ayant fait rapidement sa toilette pour sortir. Elle était charmante, simple, pleine d'élégance et de goût. Paul la contempla un instant, puis ouvrit ses bras et la serra tendrement contre lui. — Ma chère, chère Louise ! murmura-t-il…

N° 1706 - Échec au mariage (R. et R. Borel-Rosny)

3,05 €
Extrait : Le soleil s'attardait. Il faisait encore très chaud et les gens sur les boulevards presque déserts marchaient très lentement. C'était tout à fait inaccoutumé, mais on était en période de vacances. D'un air morne, traînant les pieds, Sylvie s'accrochait désespérément au bras de Michel. Une toute petite femme aux cheveux d'un blond si pâle qu'ils en paraissaient presque blancs. Ce teint frais, cette silhouette fine, ces jambes minces, joliment galbées, qu'une robe un peu trop courte laisse deviner tout entières, attirent et retiennent le regard des passants plus sûrement que ne pourrait le faire avec mille artifices, la plus rouée des coquettes. Le garçon est très brun, fort et souple. Parfois, en le croisant, une fille lui sourit par-dessus son épaule, malgré la présence de Sylvie et il se redresse, bombant le torse. C'est un fort beau gars. Depuis qu'il est venu la chercher à la sortie de l'atelier de la rue des Capucines, Sylvie n'a rien dit. Absolument pas ouvert la bouche. — Eh bien ! dit-il tout à coup avec nervosité. Qu'a dit le toubib ? Sylvie haussa les épaules sans répondre. — Eh bien ! quoi ? Parle au moins, au lieu de rester comme une bûche. C'est ça ? Elle leva les yeux très bleus, un peu voilés, vers lui. Il détourna les siens. Trop d'innocence et d'infini dans ces yeux-là… Seigneur ! Que faire de cette petite ?…

N° 1697 - L'obstacle secret (Janine Mariel)

2,92 €
Extrait : Par la fenêtre grande ouverte parviennent, du square Saint-Pierre, des voix d'enfants, bruyantes, aiguës, joyeuses. Claudio soupire : c'est dur pour un garçon de onze ans de rester rivé à sa chaise, de se pencher sur ses devoirs, alors que tout l'appelle au jeu. Les arbres inclinent, avec un ensemble parfait, leurs cimes et semblent lui faire signe pour l'inviter à descendre. Le soleil couchant rosit les coupoles blanches du Sacré-Coeur. L'air sent le printemps en cette première belle journée tiède d'un âpre et pluvieux mois de mars. Ah ! qu'il est tentant d'aller jouer comme les autres enfants de son âge ! Ne serait-il pas temps de penser aux choses sérieuses quand il fera nuit ? Non, Claudio déteste trop l'étude pour pouvoir s'amuser avant d'en avoir fini avec ses leçons et ses devoirs : il faut, d'abord, se débarrasser de cette ombre qui pèse sur son insouciance…

N° 1917 - Le dernier mot du coeur (Jacques Sanluys)

3,95 €
Extrait : A regret je franchis le portillon. C'était stupide d'avoir choisi le métro comme moyen de transport ! Il y avait une vingtaine d'arrêts, deux changements, pour aller jusqu'à « La Fourche ». Un bien long voyage ! Je m'étais privée sans raison du beau soleil d'octobre... Le bruit de la rame qui arrivait coupa court à mes réflexions. Trop tard pour changer d'avis !... Je me dirigeai vers le milieu du quai, là où allait venir se placer le wagon des « premières ». Des cris d'effroi, soudain me glacèrent… Le train stoppa net, durement. Des gens s'élancèrent vers la voiture de tête. Le conducteur sortit d'un bond de sa cabine. Il sauta sur la voie, suivi par le chef de train… Déjà, des voyageurs formaient un cercle. Je ne voulu pas me mêler à la foule. C'était un suicide, sans aucun doute. L'affreux spectacle ne m'attirait pas ! Le chef de station, qui s'était précipité pour aider ses camarades de travail à secourir la victime revenait au pas de charge vers la cabine vitrée qui lui sert de bureau…
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