Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Alec d'Ayrolles
  • Auteurs: Jacques Sanluys
  • Auteurs: Janine Mariel
  • Auteurs: Louis de La Hattais

N° 1629 - Fleur bleue ! (Louis de La Hattais)

3,05 €
Extrait : Paul Savignac alluma une cigarette et regarda s'éloigner la jeune femme, pensif. Elle attendait dans le salon de l'éditeur, quand il était entré. Il avait remarqué le visage délicat à l'ovale sans défaut, l'élégance toute simple de la silhouette, et aussi le regard un peu triste des grands yeux clairs… Il avait été reçu immédiatement quand il avait quitté le bureau, après avoir livré un de ses romans, il avait vu l'inconnue sortir de celui d'une secrétaire, un peu plus pâle, un peu plus triste, un manuscrit sous le bras, toute menue dans son manteau un peu étriqué… Un manuscrit refusé, bien sûr… — Mademoiselle ! Il l'avait rejointe sur le trottoir, et quand elle se retourna, surprise d'être ainsi hélée, il demeura coi, comme s'il venait de commettre quelque énormité. — Excusez-moi, mademoiselle… Je… j'ai cru que… Permettez-moi de me présenter : Jean Savignac… Elle hocha la tête, le toisa, un brin de dédain dans les yeux : — Ah, oui ! le fameux Savignac ? L'indéracinable auteur de la Maison Tirchet ! Une belle boîte, votre édition Tirchet, où l'on ne comprend rien à la littérature ! Vous pourrez le leur répéter…

N° 1545 - Le gardien du bonheur (Alec D'Ayrolles)

3,74 €
Extrait : Tout ce que l'île comptait de valide - hommes, femmes, enfants ou vieillards - était massé autour de la crique, pour suivre la « compétition » ; c'est dire qu'il n'y avait, pratiquement, personne dans les maisons, car les habitants de Motu-Ahi ne sont pour ainsi dire jamais malades (il n'y a même pas de médecin dans l'île : on en a fait venir un, dans les cas extrêmes, de Papeete) ; ils atteignent facilement un âge biblique, puis, un beau jour, jugeant qu'il serait indiscret d'encombrer plus longtemps la famille de leur inutile personne, ils s'endorment à jamais. Oui, les Motu-Ahiens (c'est ainsi, je pense, qu'il convient de nommer les « naturels » de l'île) vivent vieux, et ils vivent heureux, en profitant de l'éternel printemps du climat polynésien et en se contentant, avec sagesse, des poissons qui viennent tout seuls dans les filets, du gibier qui veut bien se suicider dans les pièges, et les fruits — oranges, bananes, noix de coco et mayorés … — qui poussent en telle abondance qu'il suffit de s'amuser à grimper aux arbres pour en avoir non seulement assez pour son propre ravitaillement mais, même pour en exporter un peu…

N° 1697 - L'obstacle secret (Janine Mariel)

2,92 €
Extrait : Par la fenêtre grande ouverte parviennent, du square Saint-Pierre, des voix d'enfants, bruyantes, aiguës, joyeuses. Claudio soupire : c'est dur pour un garçon de onze ans de rester rivé à sa chaise, de se pencher sur ses devoirs, alors que tout l'appelle au jeu. Les arbres inclinent, avec un ensemble parfait, leurs cimes et semblent lui faire signe pour l'inviter à descendre. Le soleil couchant rosit les coupoles blanches du Sacré-Coeur. L'air sent le printemps en cette première belle journée tiède d'un âpre et pluvieux mois de mars. Ah ! qu'il est tentant d'aller jouer comme les autres enfants de son âge ! Ne serait-il pas temps de penser aux choses sérieuses quand il fera nuit ? Non, Claudio déteste trop l'étude pour pouvoir s'amuser avant d'en avoir fini avec ses leçons et ses devoirs : il faut, d'abord, se débarrasser de cette ombre qui pèse sur son insouciance…

N° 1917 - Le dernier mot du coeur (Jacques Sanluys)

3,95 €
Extrait : A regret je franchis le portillon. C'était stupide d'avoir choisi le métro comme moyen de transport ! Il y avait une vingtaine d'arrêts, deux changements, pour aller jusqu'à « La Fourche ». Un bien long voyage ! Je m'étais privée sans raison du beau soleil d'octobre... Le bruit de la rame qui arrivait coupa court à mes réflexions. Trop tard pour changer d'avis !... Je me dirigeai vers le milieu du quai, là où allait venir se placer le wagon des « premières ». Des cris d'effroi, soudain me glacèrent… Le train stoppa net, durement. Des gens s'élancèrent vers la voiture de tête. Le conducteur sortit d'un bond de sa cabine. Il sauta sur la voie, suivi par le chef de train… Déjà, des voyageurs formaient un cercle. Je ne voulu pas me mêler à la foule. C'était un suicide, sans aucun doute. L'affreux spectacle ne m'attirait pas ! Le chef de station, qui s'était précipité pour aider ses camarades de travail à secourir la victime revenait au pas de charge vers la cabine vitrée qui lui sert de bureau…
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