Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Claude Bergerye
  • Auteurs: Jacques Sanluys
  • Auteurs: Jean Delhat
  • Auteurs: R. et R. Borel-Rosny

N° 1577 - C'est ça l'amour ! (Jean Delhat)

2,90 €
Extrait : Maud Géniat secoua, rêveuse, la cendre de sa Chesterfield, et renversée dans son fauteuil, se laissa bercer par la tendre mélodie que sa jeune soeur Anne-Marie venait de faire éclore dans le silence du studio, en tournant simplement le bouton laqué blanc du poste de radio. Anne-Marie chantonnait en esquissant un pas de valse. Maud la vit s'arrêter devant la cheminée…

N° 1699 - Rien que pour toi (Claude Bergerye)

3,05 €
Extrait : Le car s'arrêta près d'un petit pont. Un seul voyageur en descendit ; le chauffeur lui lança sa petite valise se trouvant sur la plate-forme du véhicule qui repartit dans un nuage de poussière. Le jeune homme - presque un enfant encore, ainsi qu'en faisait foi d'ailleurs sa tenue de lycéen, - fouilla des yeux la route sinueuse. — Firmin se serait-il pas encore arrivé ? murmura-t-il. Sans doute père l'aura retenu à la ferme. Un instant, il attendit, appuyé au parapet, regardant couler entre ses rives verdoyantes la jolie rivière qui sillonnait le pays de son enfance et qui était attachée à tant de souvenirs. Des souvenirs ! Il en avait déjà, bien qu'il eût seulement atteint sa dix-huitième année ; il s'y mêlait toujours d'ailleurs la présence d'une petite fille, aux cheveux blonds, aux grands yeux bleus étonnés, son amie d'enfance, presque sa soeur… Josette. Un soir d'hiver, il y avait des années de cela, son père et sa mère l'avaient amenée chez eux pour partager leur vie ; l'enfant, la filleule de Mme Vincent, était devenue orpheline et n'avait plus personne pour prendre soin d'elle. Ils grandirent ensemble, elle petite fée silencieuse, mais sachant imposer ses caprices et sa fantaisie, lui, docile, ayant élu tout de suite pour sa reine, cette enfant ravissante…

N° 1706 - Échec au mariage (R. et R. Borel-Rosny)

3,05 €
Extrait : Le soleil s'attardait. Il faisait encore très chaud et les gens sur les boulevards presque déserts marchaient très lentement. C'était tout à fait inaccoutumé, mais on était en période de vacances. D'un air morne, traînant les pieds, Sylvie s'accrochait désespérément au bras de Michel. Une toute petite femme aux cheveux d'un blond si pâle qu'ils en paraissaient presque blancs. Ce teint frais, cette silhouette fine, ces jambes minces, joliment galbées, qu'une robe un peu trop courte laisse deviner tout entières, attirent et retiennent le regard des passants plus sûrement que ne pourrait le faire avec mille artifices, la plus rouée des coquettes. Le garçon est très brun, fort et souple. Parfois, en le croisant, une fille lui sourit par-dessus son épaule, malgré la présence de Sylvie et il se redresse, bombant le torse. C'est un fort beau gars. Depuis qu'il est venu la chercher à la sortie de l'atelier de la rue des Capucines, Sylvie n'a rien dit. Absolument pas ouvert la bouche. — Eh bien ! dit-il tout à coup avec nervosité. Qu'a dit le toubib ? Sylvie haussa les épaules sans répondre. — Eh bien ! quoi ? Parle au moins, au lieu de rester comme une bûche. C'est ça ? Elle leva les yeux très bleus, un peu voilés, vers lui. Il détourna les siens. Trop d'innocence et d'infini dans ces yeux-là… Seigneur ! Que faire de cette petite ?…

N° 1917 - Le dernier mot du coeur (Jacques Sanluys)

3,95 €
Extrait : A regret je franchis le portillon. C'était stupide d'avoir choisi le métro comme moyen de transport ! Il y avait une vingtaine d'arrêts, deux changements, pour aller jusqu'à « La Fourche ». Un bien long voyage ! Je m'étais privée sans raison du beau soleil d'octobre... Le bruit de la rame qui arrivait coupa court à mes réflexions. Trop tard pour changer d'avis !... Je me dirigeai vers le milieu du quai, là où allait venir se placer le wagon des « premières ». Des cris d'effroi, soudain me glacèrent… Le train stoppa net, durement. Des gens s'élancèrent vers la voiture de tête. Le conducteur sortit d'un bond de sa cabine. Il sauta sur la voie, suivi par le chef de train… Déjà, des voyageurs formaient un cercle. Je ne voulu pas me mêler à la foule. C'était un suicide, sans aucun doute. L'affreux spectacle ne m'attirait pas ! Le chef de station, qui s'était précipité pour aider ses camarades de travail à secourir la victime revenait au pas de charge vers la cabine vitrée qui lui sert de bureau…
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