Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

Il y a 3 produits.

Affichage 1-3 de 3 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Jacques Sanluys
  • Auteurs: Jean Glachant
  • Auteurs: Luce Orsydiane

N° 2002 - Jeunes illusions (Luce Orsydiane)

3,74 €
Extrait : Un rideau se souleva, imperceptiblement : — Tiens ! Regarde ! La v'là, la « Parisienne » ! Une bonne, brave femme, aux cheveux gris, en robe de laine noire et « palatine » tricotée, quitta vivement le fourneau où mitonnait le repas du soir, et accourut à la fenêtre de la « salle du devant », qui donnait sur la petite place du bourg de Sartainville. Da large figure rougeaude prit un air de curiosité intense mêlée d'un peu de compassion, tandis que celle de sa soeur, plus jeune, plus revêche, semblait exulter : — C'est pas à demander quelle vie elle faisait dans la capitale ! Et, ce qu'elle est venue chercher à Sartainville, ça ne se demande pas non plus ! Un coup d'oeil suffit ! Et je parierais bien qu'elle n'a pas d'anneau de mariage au doigt, ou bien que, si elle en porte un, c'est pour tromper le monde. C'est égal, sortir par un temps pareil, et dans un tel état, il faut vraiment qu'elle soit folle ! s'exclama la jeune soeur…

N° 925 - Nuit de folie... (Jean Glachant)

2,92 €
Extrait : A six heure du soir, la rue de la Paix était emplie, comme de coutume, du fourmillement joyeux des ouvrières sortant des grandes maisons de couture. Il y en avait de toutes sortes, et un oeil avisé eût discerné en elles leurs attributions respectives : les plus jeunes, de douze à quinze ans, aux manières gamines et bruyantes, rentraient sans hâte à la maison paternelle ; c'étaient « les arpètes » dont le nez retroussé, les lèvres moqueuses, semblaient rire de tout… narguer la vie. Les autres, élancées, élégantes, aux visages savamment fardés, aux robes d'un chic simple mais étudié, étaient la réclame vivante de la maison, les poupées qui revêtent par jour mille robes différentes pour le seul bon plaisir du « client » : les mannequins. A leurs côtés, et comme des parentes pauvres, venait la cohue des ouvrières d'atelier dont la plupart, vêtues simplement, semblaient pressées de retrouver le home familial où les attendaient, impatiemment sans doute, le mari, les enfants… et peut-être aussi un amoureux ?…

N° 1917 - Le dernier mot du coeur (Jacques Sanluys)

3,95 €
Extrait : A regret je franchis le portillon. C'était stupide d'avoir choisi le métro comme moyen de transport ! Il y avait une vingtaine d'arrêts, deux changements, pour aller jusqu'à « La Fourche ». Un bien long voyage ! Je m'étais privée sans raison du beau soleil d'octobre... Le bruit de la rame qui arrivait coupa court à mes réflexions. Trop tard pour changer d'avis !... Je me dirigeai vers le milieu du quai, là où allait venir se placer le wagon des « premières ». Des cris d'effroi, soudain me glacèrent… Le train stoppa net, durement. Des gens s'élancèrent vers la voiture de tête. Le conducteur sortit d'un bond de sa cabine. Il sauta sur la voie, suivi par le chef de train… Déjà, des voyageurs formaient un cercle. Je ne voulu pas me mêler à la foule. C'était un suicide, sans aucun doute. L'affreux spectacle ne m'attirait pas ! Le chef de station, qui s'était précipité pour aider ses camarades de travail à secourir la victime revenait au pas de charge vers la cabine vitrée qui lui sert de bureau…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire