Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Hélène Simart
  • Auteurs: Jacques Sanluys
  • Auteurs: Louis de La Hattais
  • Auteurs: Pierre Peter
Le mirage de l'amour (Pierre Peter) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1889
  • Nouveau

N° 1889 - Le mirage de l'amour (Pierre Peter)

4,50 €
Extrait : Lorsque j'arrivai à mon bureau avec, comme d'habitude, un petit quart d'heure de retard — un tout petit quart d'heure fort heureusement — tout le personnel était en ébullition. J'en fus fort aise et en profitai pour me faufiler discrètement jusqu'au vestiaire afin de me changer, puis, l'opération terminée en un temps record, je vins prendre ma place derrière ma machine, c'est alors que je me rendis compte que quelque chose d'anormal devait se dérouler. Faisant signe du coin de l'oeil à Guitte, l'ariette, je lui soufflai : — Qu'est-ce qui se passe, Poison ? Ils ont tous des têtes. Guitte me considéra d'un air étonné, puis un mauvais sourire apparut sur ses petites lèvres minces. …Tout le monde sait que nous ne nous aimons pas, Guitte et moi, d'abord parce qu'elle ressemble toujours à une souillon et que j'adore la propreté, ensuite parce qu'elle est sournoise et cafarde, or, je me fais une joie et un honneur de proclamer partout que ce qui compte le plus à mes yeux est la franchise, la loyauté, et à chaque fois je prends Julien pour exemple…
La tendre rançon (Hélène Simart) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1949
  • Nouveau

N° 1949 - La tendre rançon (Hélène Simart)

3,74 €
Extrait : Tatyanna (avec un « y ») d'Abrovkine (en deux mots) étira un bras paresseux hors de la couverture de soie, bâilla comme une chatte, en montrant ses petites dents parfaites pareilles à des perles, et appela d'une voix autoritaire. — Hélène ! mon courrier, mon jus de fruit, et donne-moi de la lumière, vite ! Une grande femme parut, vêtue de gris, avec un beau visage à peine touché par la quarantaine, calme et sage. — Quelle heure est-il, Hélène ? — Onze heures, Mademoiselle. Il y a déjà eu des coups de téléphone pour Mademoiselle. Des admirateurs, M. Martin, des demandes de toutes sortes… — Tu as tout noté ? — Naturellement, Mademoiselle. La jeune femme ébaucha un geste insouciant. — Nous verrons cela tout à l'heure. Donne toujours les lettres. — Il y a aussi des fleurs, dont une grande corbeille d'orchidées qui tient à peine dans le vestibule. — De qui ? Au fond, ça n'a pas d'importance…

N° 1942 - La peur du bonheur (Pierre Peter)

4,50 €
Extrait : — Résection… Automatiquement, je posai la pince dans le gant de caoutchouc qui se tendait. Lorsqu'elle fut en place, Jean-Loup aboya presque en tendant de nouveau sa main gauche ; — Cautère !… J'obéis aussi docilement et l'instrument porté au rouge se mit à fouiller dans l'ouverture qui balafrait le haut du ventre du patient, stérilisant du même coup les lèvres de la plaie qu'il venait de pratiquer dans l'intestin. Tendu de tous ses nerfs, Jean-Loup transpirait à grosses gouttes. Je l'essuyai aussitôt délicatement. Il ne me remercia même pas, mais je sentis tout de même qu'il m'en était profondément reconnaissant. Question d'intuition sûrement. Dès qu'il eut terminé cette partie de son travail, je lui tendis machinalement une suture spéciale, sans chas. L'éclair de satisfaction qui passa dans ses yeux me récompensa largement de toutes mes précédentes initiatives…

N° 1966 - Le mystère du manoir (Hélène Simart)

3,95 €
Extrait : Onze heures… Les « hommes en blanc » passaient lentement devant les lits de fer, conduits par le chirurgien chef de Necker. Après une brève lecture des dossiers étalés au pied du lit, le professeur examinait le visage, tâtait le poignet fiévreux, scrutait le malade comme pour en surprendre les parcelles les plus intimes. Il éleva une radio jusqu'à hauteur de ses yeux, en pleine lumière. — Que pensez-vous de ceci ? La voix était brève, impersonnelle. La jeune fille à qui s'adressait la question prit calmement la radio des mains du chirurgien et l'examina à son tour. — Ptose accentuée du rein droit, fit-elle posément. Dilatation de l'uretère gauche, provoquant une sténose prononcée à la base. Crises fréquentes de pyélo-néphrite certainement. — Bien, Mademoiselle, passons au suivant. Vous, Frasson… … Et la lente progression continua… — Tu t'en es bien tirée, ma vieille ! lança cavalièrement un petit étudiant aux cheveux en brosse à la jeune fille interrogée. Anne Pasquier sourit. Un sourire lisse, un peu grave, glissant sur les belles dents saines et blanches. Il y avait une assurance tranquille, un équilibre heureux dans ce sourire…

N° 1629 - Fleur bleue ! (Louis de La Hattais)

3,05 €
Extrait : Paul Savignac alluma une cigarette et regarda s'éloigner la jeune femme, pensif. Elle attendait dans le salon de l'éditeur, quand il était entré. Il avait remarqué le visage délicat à l'ovale sans défaut, l'élégance toute simple de la silhouette, et aussi le regard un peu triste des grands yeux clairs… Il avait été reçu immédiatement quand il avait quitté le bureau, après avoir livré un de ses romans, il avait vu l'inconnue sortir de celui d'une secrétaire, un peu plus pâle, un peu plus triste, un manuscrit sous le bras, toute menue dans son manteau un peu étriqué… Un manuscrit refusé, bien sûr… — Mademoiselle ! Il l'avait rejointe sur le trottoir, et quand elle se retourna, surprise d'être ainsi hélée, il demeura coi, comme s'il venait de commettre quelque énormité. — Excusez-moi, mademoiselle… Je… j'ai cru que… Permettez-moi de me présenter : Jean Savignac… Elle hocha la tête, le toisa, un brin de dédain dans les yeux : — Ah, oui ! le fameux Savignac ? L'indéracinable auteur de la Maison Tirchet ! Une belle boîte, votre édition Tirchet, où l'on ne comprend rien à la littérature ! Vous pourrez le leur répéter…

N° 1917 - Le dernier mot du coeur (Jacques Sanluys)

3,95 €
Extrait : A regret je franchis le portillon. C'était stupide d'avoir choisi le métro comme moyen de transport ! Il y avait une vingtaine d'arrêts, deux changements, pour aller jusqu'à « La Fourche ». Un bien long voyage ! Je m'étais privée sans raison du beau soleil d'octobre... Le bruit de la rame qui arrivait coupa court à mes réflexions. Trop tard pour changer d'avis !... Je me dirigeai vers le milieu du quai, là où allait venir se placer le wagon des « premières ». Des cris d'effroi, soudain me glacèrent… Le train stoppa net, durement. Des gens s'élancèrent vers la voiture de tête. Le conducteur sortit d'un bond de sa cabine. Il sauta sur la voie, suivi par le chef de train… Déjà, des voyageurs formaient un cercle. Je ne voulu pas me mêler à la foule. C'était un suicide, sans aucun doute. L'affreux spectacle ne m'attirait pas ! Le chef de station, qui s'était précipité pour aider ses camarades de travail à secourir la victime revenait au pas de charge vers la cabine vitrée qui lui sert de bureau…
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