Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Jacques Sanluys
  • Auteurs: Paul Salmon
  • Auteurs: R. et R. Borel-Rosny

N° 1152 - Quand fleurit l'amour (Paul Salmon)

3,05 €
Extrait : — Voilà qu'il pleut !… Ah ! il ne manquait plus que cela. Moi qui n'ai pas de parapluie !… Et Denise Laurel levait vers le ciel gris de novembre un regard désolé. En effet, l'averse se déclenchait, tombant en gouttes fines et serrées. Résignée, la jeune fille courba le dos, se pelotonnant en son mince manteau beige dont elle ramena frileusement les revers sur sa poitrine. Puis hâtant le pas, rasant les boutiques, elle poursuivit sa marche. C'était une jolie brune de dix-huit ans, aux grands yeux bleu sombre. Le visage, d'un ovale parfait, avait des traits fins et réguliers, une de ces têtes dont les maîtres de la Renaissance gratifiaient leurs madones. Le teint pâle le paraissait encore davantage par contraste avec les sourcils, les cils presque noirs. Le nez, petit et droit, d'un dessin correct, dominait une bouche aux lèvres rouges s'entr'ouvrant sur des dents petites, blanches, parfaitement rangées. De taille moyenne, Denise Laurel semblait grande tant elle était svelte ; admirablement proportionnée, elle avait une grâce qu'elle ne soupçonnait point elle-même et qui, cependant, était très réelle…

N° 1706 - Échec au mariage (R. et R. Borel-Rosny)

3,05 €
Extrait : Le soleil s'attardait. Il faisait encore très chaud et les gens sur les boulevards presque déserts marchaient très lentement. C'était tout à fait inaccoutumé, mais on était en période de vacances. D'un air morne, traînant les pieds, Sylvie s'accrochait désespérément au bras de Michel. Une toute petite femme aux cheveux d'un blond si pâle qu'ils en paraissaient presque blancs. Ce teint frais, cette silhouette fine, ces jambes minces, joliment galbées, qu'une robe un peu trop courte laisse deviner tout entières, attirent et retiennent le regard des passants plus sûrement que ne pourrait le faire avec mille artifices, la plus rouée des coquettes. Le garçon est très brun, fort et souple. Parfois, en le croisant, une fille lui sourit par-dessus son épaule, malgré la présence de Sylvie et il se redresse, bombant le torse. C'est un fort beau gars. Depuis qu'il est venu la chercher à la sortie de l'atelier de la rue des Capucines, Sylvie n'a rien dit. Absolument pas ouvert la bouche. — Eh bien ! dit-il tout à coup avec nervosité. Qu'a dit le toubib ? Sylvie haussa les épaules sans répondre. — Eh bien ! quoi ? Parle au moins, au lieu de rester comme une bûche. C'est ça ? Elle leva les yeux très bleus, un peu voilés, vers lui. Il détourna les siens. Trop d'innocence et d'infini dans ces yeux-là… Seigneur ! Que faire de cette petite ?…

N° 1917 - Le dernier mot du coeur (Jacques Sanluys)

3,95 €
Extrait : A regret je franchis le portillon. C'était stupide d'avoir choisi le métro comme moyen de transport ! Il y avait une vingtaine d'arrêts, deux changements, pour aller jusqu'à « La Fourche ». Un bien long voyage ! Je m'étais privée sans raison du beau soleil d'octobre... Le bruit de la rame qui arrivait coupa court à mes réflexions. Trop tard pour changer d'avis !... Je me dirigeai vers le milieu du quai, là où allait venir se placer le wagon des « premières ». Des cris d'effroi, soudain me glacèrent… Le train stoppa net, durement. Des gens s'élancèrent vers la voiture de tête. Le conducteur sortit d'un bond de sa cabine. Il sauta sur la voie, suivi par le chef de train… Déjà, des voyageurs formaient un cercle. Je ne voulu pas me mêler à la foule. C'était un suicide, sans aucun doute. L'affreux spectacle ne m'attirait pas ! Le chef de station, qui s'était précipité pour aider ses camarades de travail à secourir la victime revenait au pas de charge vers la cabine vitrée qui lui sert de bureau…
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