Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Hélène Marval
  • Auteurs: Jean Miroir
  • Auteurs: Lili S. Junod

N° 1290 - Le tribunal des coeurs (Jean Miroir)

2,90 €
Extrait : Norbert Pierson avait parlé d'une voix monocorde, les yeux fixés sur la fenêtre d'où l'on apercevait, au travers des vitres, les frondaisons du Luxembourg. Il savait que, s'il regardait ses parents, il manquerait de courage pour continuer. Et ce coup, qui frappait le petit cercle familial jusque là si étroitement uni, il avait le cruel devoir de le leur asséner…

N° 1703 - La femme enchaînée (Hélène Marval)

2,92 €
Extrait  : Le soleil, passant par les hauts vitraux, jouait en taches multicolores sur les boiseries sombres de la salle à manger. En face de Chantal, l'immense tapisserie Renaissance figurant « la chasse de Thierry, premier comte de Bergues », en paraissait plus terne, plus triste encore que d'ordinaire, avec les verts fanés des frondaisons et la face sinistre et barbue du piqueur au premier plan. Depuis qu'elle était comtesse de Bergues, à chaque repas, Chantal avait devant elle ce visage qui finissait par hanter ses rêves comme un être de cauchemar. Mais si elle détournait ses yeux de la tapisserie, elle était obligée de voir Raymond, et c'était pis. Cent fois pis !… Ou encore, derrière Raymond de Bergues, un peu en retrait, le masque noir de Daoula, hautain, méprisant, odieux, les bras croisés sur sa poitrine énorme, dans sa livrée rouge. Daoula, le serviteur nègre que Raymond avait ramené du Sénégal et qui lui était dévoué comme un chien. Chantal soupira, sans s'en rendre compte, et repoussa légèrement son assiette…

N° 1703 - La femme enchaînée (Hélène Marval)

3,05 €
Extrait : Le soleil, passant par les hauts vitraux, jouait en taches multicolores sur les boiseries sombres de la salle à manger. En face de Chantal, l'immense tapisserie Renaissance figurant « la chasse de Thierry, premier comte de Bergues », en paraissait plus terne, plus triste encore que d'ordinaire, avec les verts fanés des frondaisons et la face sinistre et barbue du piqueur au premier plan. Depuis qu'elle était comtesse de Bergues, à chaque repas, Chantal avait devant elle ce visage qui finissait par hanter ses rêves comme un être de cauchemar. Mais si elle détournait ses yeux de la tapisserie, elle était obligée de voir Raymond, et c'était pis. Cent fois pis !… Ou encore, derrière Raymond de Bergues, un peu en retrait, le masque noir de Daoula, hautain, méprisant, odieux, les bras croisés sur sa poitrine énorme, dans sa livrée rouge. Daoula, le serviteur nègre que Raymond avait ramené du Sénégal et qui lui était dévoué comme un chien. Chantal soupira, sans s'en rendre compte, et repoussa légèrement son assiette…

N° 1631 - La cavalière de minuit (Lili S. Junod)

3,74 €
Extrait : Juste Delrode vida sa pipe d'un geste familier en la toquant à petits coups secs contre le mur de l'âtre où rougeoyaient les derniers tisons. Son visage boucané par les intempéries, la vie en plein air, les épreuves des dernières années de guerre, reflétait une expression maussade, accentuant la dureté du regard enfoncé et des lèvres minces qui jamais ne souriaient. Sa femme, la Maria, effacée, humble, toujours craintive devant ce maître redouté qui, jadis, l'avait choisie pour sa beauté, alors qu'elle n'était qu'une pauvre orpheline élevée par les soeurs, épiait en tremblant les signes de contrariété silencieuse qu'elle voyait figer les traits de Juste. Sa bonne figure douce gardait malgré le temps et l'âge une finesse exquise, le même bleu pur des yeux, un bleu de vitrail au soleil, étonnamment clair. Soudain tonna la voix de son homme : — Dis donc, la Maria ! Sais-tu ben qu'not'fille a fait tant d'progrès qu'la maîtresse d'école voudrait qu'al aille finir d'étudier dans eun'ville de par ici ? Ça m'plaît point, j'te l'dis tout franc…
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