Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Jean Glachant
  • Auteurs: Jean Miroir
  • Auteurs: Steph

N° 1290 - Le tribunal des coeurs (Jean Miroir)

2,90 €
Extrait : Norbert Pierson avait parlé d'une voix monocorde, les yeux fixés sur la fenêtre d'où l'on apercevait, au travers des vitres, les frondaisons du Luxembourg. Il savait que, s'il regardait ses parents, il manquerait de courage pour continuer. Et ce coup, qui frappait le petit cercle familial jusque là si étroitement uni, il avait le cruel devoir de le leur asséner…

N° 1151 - Le voile du mystère (Steph)

2,92 €
Extrait : — La peste soit de ce sale vent ! Je suis glacé jusqu'aux os ! murmura, coléreux, Marcel Champlon en enfouissant les mains dans les poches de son pardessus, au col frileusement relevé. La poussière soulevée sur les trottoirs parisiens se mêlait aux feuilles mortes des Champs-Elysées. Des prospectus non encore enlevés par les employés de la voirie, voltigeaient, couraient, jouant avec les feuilles qui tourbillonnaient. Marcel marchait très vite, le long de la belle avenue, car il détestait par-dessus tout le vent, et il lui tardait d'arriver au magasin d'automobiles dans lequel il occupait la première place de vendeur. Ses qualités persuasives, sa façon élégante et distinguée de faire l'article aux clients, avaient contribué beaucoup à le faire apprécier du directeur de la firme qui possédait dans le quartier le plus luxueux de la grande ville, le plus beau et le plus vaste magasin d'exposition…

N° 925 - Nuit de folie... (Jean Glachant)

2,92 €
Extrait : A six heure du soir, la rue de la Paix était emplie, comme de coutume, du fourmillement joyeux des ouvrières sortant des grandes maisons de couture. Il y en avait de toutes sortes, et un oeil avisé eût discerné en elles leurs attributions respectives : les plus jeunes, de douze à quinze ans, aux manières gamines et bruyantes, rentraient sans hâte à la maison paternelle ; c'étaient « les arpètes » dont le nez retroussé, les lèvres moqueuses, semblaient rire de tout… narguer la vie. Les autres, élancées, élégantes, aux visages savamment fardés, aux robes d'un chic simple mais étudié, étaient la réclame vivante de la maison, les poupées qui revêtent par jour mille robes différentes pour le seul bon plaisir du « client » : les mannequins. A leurs côtés, et comme des parentes pauvres, venait la cohue des ouvrières d'atelier dont la plupart, vêtues simplement, semblaient pressées de retrouver le home familial où les attendaient, impatiemment sans doute, le mari, les enfants… et peut-être aussi un amoureux ?…
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