Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Jean Glachant
  • Auteurs: Juliette Debry
  • Auteurs: Pierre Montanay

N° 1195 - La jeune fille du dancing (Juliette Debry)

3,05 €
Extrait : — Paris ! C'est Paris ! Depuis trois heures qu'il déambulait dans Montmartre, de la place Blanche à la place de Clichy, de la place de Clichy à la place Pigalle, errant dans les rues éclairées par les enseignes lumineuses des cafés, des bars, des dancings, de tous ces innombrables établissements de plaisir qui donnent à l'étranger l'impression d'une foire joyeuse, Jef Rozendael se répétait ces mots-là. Paris ! Voilà un quart de siècle qu'il n'y était revenu ! Hollandais, fils d'un gros commissionnaire en cafés et épices d'Amsterdam, il y avait connu des heures de fête, autrefois, dans sa jeunesse. Puis il s'était expatrié, était parti à Batavia comme gérant d'une entreprise, avait été pris par le travail, la vie sérieuse. Une seule fois, il y était repassé. C'était quand il était revenu dans son pays au moment de la mort de son père. Il avait alors vingt-cinq ans et il repartait avec sa jeune femme qu'il venait d'épouser, là-bas, à La Haye. Depuis, elle était morte sans lui laisser d'enfant. Il ne s'était pas remarié. Il avait réalisé une grosse fortune en spéculant sur les cafés, les épices, les dents d'éléphants, avait partagé son existence entre la chasse aux fauves et ses affaires. Et aujourd'hui, enfin, il refaisait ce voyage dont il avait rêvé si souvent…

N° 1226 - L'injustice d'un père (Pierre Montanay)

3,05 €
Extrait : Sous le feuillage épais d'un tilleul centenaire, quatre personnages sont mollement étendus dans leurs chaises de toile, autour d'une petite table où figurent pêle-mêle le café et les liqueurs, les cendriers et la boîte de cigares. La chaleur intense de cette fin de juillet semble accabler ces deux couples de jeunes mariés qui somnolent à demi. L'heure sonne au clocher proche et fait tressauter Alain Givre. — Déjà une heure ! s'écrie-t-il, en se redressant… Ah ! je resterais volontiers ici… Qu'est-ce que je vais prendre pour aller jusqu'au tram ! Pas un brin d'ombre dans cette fournaise ! — Et pourquoi diable n'achetez-vous pas une auto ? demanda Philippe Belmont ; c'est tellement commode ! Alain sourit en haussant les épaules. — Pour vous, mon cher, qui voyagez par toute la France, je comprends, mais pour moi ?… Un modeste employé s'en allant au bureau en auto ! Je n'ai pas envie de me rendre ridicule…

N° 925 - Nuit de folie... (Jean Glachant)

2,92 €
Extrait : A six heure du soir, la rue de la Paix était emplie, comme de coutume, du fourmillement joyeux des ouvrières sortant des grandes maisons de couture. Il y en avait de toutes sortes, et un oeil avisé eût discerné en elles leurs attributions respectives : les plus jeunes, de douze à quinze ans, aux manières gamines et bruyantes, rentraient sans hâte à la maison paternelle ; c'étaient « les arpètes » dont le nez retroussé, les lèvres moqueuses, semblaient rire de tout… narguer la vie. Les autres, élancées, élégantes, aux visages savamment fardés, aux robes d'un chic simple mais étudié, étaient la réclame vivante de la maison, les poupées qui revêtent par jour mille robes différentes pour le seul bon plaisir du « client » : les mannequins. A leurs côtés, et comme des parentes pauvres, venait la cohue des ouvrières d'atelier dont la plupart, vêtues simplement, semblaient pressées de retrouver le home familial où les attendaient, impatiemment sans doute, le mari, les enfants… et peut-être aussi un amoureux ?…
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