Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Léo Gestelys
  • Auteurs: Paul Salmon
  • Auteurs: Suzanne Mercey

N° 1595 - Deux coeurs en équilibre (Suzanne Mercey)

3,74 €
Extrait : Aérienne, vêtue de tulle rose, blonde comme un rayon, mince, petite, fuselée, pareille à un papillon, Rosita dansait sur la corde-raide, sans balancier, et les milliers d'yeux levés vers elle suivaient chacun de ses mouvements avec une admiration passionnée. Quelqu'un à l'entrée des coulisses du cirque, la regardait anxieusement : son camarade, Gilles Pergame, le prodigieux acrobate des airs, dont le numéro continuait celui de la jeune fille. C'était un svelte garçon de vingt-quatre ans, moyen et musclé, un brun aux traits fins, au mélancolique visage. Il faisait partie, lui aussi, de la troupe Mandron. Orphelin, ayant la charge de ses deux petites soeurs, Léa et Claudie, il connaissait les âpretés de la misère. Mandron, le directeur du cirque, était un homme violent quand il buvait, ce qui lui arrivait souvent. Il traitait sans douceur ses pensionnaires, lorsque les recettes n'étaient point satisfaisantes. Et les cinémas faisaient du tort aux exhibitions d'animaux au numéro périlleux, dans les villes de France où la troupe passait…

N° 1602 - Le suprême péché (Suzanne Mercey)

3,56 €
Extrait : — Ce que c'est exigu ici ! s'exclama douloureusement Gisèle. Et il fait sombre dans la cuisine !… Enfin, ce loyer n'est pas cher, c'est vrai, et, maintenant, il nous faut regarder à la moindre dépense. Maurice quitta la caisse qu'il était en train de déballer et, s'approchant de sa jeune femme, murmura : — L'essentiel est de s'aimer ma chérie. Nous nous habituerons…

N° 1269 - La vie cruelle (Léo Gestelys)

3,56 €
Extrait : D'un pas alerte, Edouard de Fontelles montait le boulevard Saint-Michel, le « Boul' Mich' », comme il avait coutume de dire à l'époque pas très lointaine où sa jeunesse studieuse s'écoulait devant cet horizon borné dont la Faculté de Médecine et celle de Droit semblent être les pôles tandis que l'austère Sorbonne en demeure le coeur. …

N° 1224 - La découverte de l'amour (Léo Gestelys)

3,05 €
Extrait : — Je vous remercie, ma chère nièce, d'avoir pris la peine de venir me chercher dans ma retraite et de m'avoir proposé ce moyen de locomotion incontestablement pratique lorsque le temps presse. Non que j'éprouve un réel penchant pour ces dangereuses mécaniques. Au moins, vous me répondez de votre chauffeur ? Il ne se livrera pas à des excès de vitesse ? — Mais non, ma bonne tante, une honnête soixante à l'heure. — Je préfèrerais du vingt ou du vingt-deux, ce que faisait, dans sa jeunesse, la superbe jument alezane de mon regretté père. — Je vous assure, ma tante, Robert est la prudence même ; jamais il ne lui est arrivé le plus petit accident ; mais je ne vois pas Sylvie, ses préparatifs ne sont donc pas encore terminés ? — Ses préparatifs ? Voudriez-vous insinuer que Sylvie puisse être du voyage ? — Il me semblait que vous ne vous sépariez jamais de votre jeune pupille…

N° 1152 - Quand fleurit l'amour (Paul Salmon)

3,05 €
Extrait : — Voilà qu'il pleut !… Ah ! il ne manquait plus que cela. Moi qui n'ai pas de parapluie !… Et Denise Laurel levait vers le ciel gris de novembre un regard désolé. En effet, l'averse se déclenchait, tombant en gouttes fines et serrées. Résignée, la jeune fille courba le dos, se pelotonnant en son mince manteau beige dont elle ramena frileusement les revers sur sa poitrine. Puis hâtant le pas, rasant les boutiques, elle poursuivit sa marche. C'était une jolie brune de dix-huit ans, aux grands yeux bleu sombre. Le visage, d'un ovale parfait, avait des traits fins et réguliers, une de ces têtes dont les maîtres de la Renaissance gratifiaient leurs madones. Le teint pâle le paraissait encore davantage par contraste avec les sourcils, les cils presque noirs. Le nez, petit et droit, d'un dessin correct, dominait une bouche aux lèvres rouges s'entr'ouvrant sur des dents petites, blanches, parfaitement rangées. De taille moyenne, Denise Laurel semblait grande tant elle était svelte ; admirablement proportionnée, elle avait une grâce qu'elle ne soupçonnait point elle-même et qui, cependant, était très réelle…
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