Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Alexyanne
  • Auteurs: Léo Gestelys
  • Auteurs: Willie Cobb

N° 1286 - L'amour d'un inconnu (Willie Cobb)

3,05 €
Extrait : Le timbre de la porte d'entrée résonna. L'homme qui, assis devant le bureau, dans le studio ensoleillé, classait des papiers en en déchirant parfois nerveusement qu'il jetait dans une corbeille, cessa tout mouvement. Quand on a déclaré qu'on n'y est pour personne, il importe de ne faire aucun bruit qui puisse révéler votre présence. Il écoutait. Un vieux domestique parut : — C'est M. Roques, dit-il. — Bien. Fais entrer, mon vieux Victor. Et surtout, hein? Personne d'autre ? Si l'on me demande, je suis parti en voyage. — Soyez tranquille, monsieur. J'ai bien compris, allez ! La porte s'ouvrit, encadrant la silhouette d'un grand garçon brun, rasé. Les deux hommes se serrèrent la main. Il était visible qu'ils étaient émus tous les deux mais qu'ils ne voulaient pas le paraître. — Assieds-toi, Bernard. Tu es gentil d'être venu. Je te remercie. — Oh ! Léonard ! Tu blagues ? Des remerciements entre nous, des vieux copains !…

N° 1269 - La vie cruelle (Léo Gestelys)

3,56 €
Extrait : D'un pas alerte, Edouard de Fontelles montait le boulevard Saint-Michel, le « Boul' Mich' », comme il avait coutume de dire à l'époque pas très lointaine où sa jeunesse studieuse s'écoulait devant cet horizon borné dont la Faculté de Médecine et celle de Droit semblent être les pôles tandis que l'austère Sorbonne en demeure le coeur. …

N° 1224 - La découverte de l'amour (Léo Gestelys)

3,05 €
Extrait : — Je vous remercie, ma chère nièce, d'avoir pris la peine de venir me chercher dans ma retraite et de m'avoir proposé ce moyen de locomotion incontestablement pratique lorsque le temps presse. Non que j'éprouve un réel penchant pour ces dangereuses mécaniques. Au moins, vous me répondez de votre chauffeur ? Il ne se livrera pas à des excès de vitesse ? — Mais non, ma bonne tante, une honnête soixante à l'heure. — Je préfèrerais du vingt ou du vingt-deux, ce que faisait, dans sa jeunesse, la superbe jument alezane de mon regretté père. — Je vous assure, ma tante, Robert est la prudence même ; jamais il ne lui est arrivé le plus petit accident ; mais je ne vois pas Sylvie, ses préparatifs ne sont donc pas encore terminés ? — Ses préparatifs ? Voudriez-vous insinuer que Sylvie puisse être du voyage ? — Il me semblait que vous ne vous sépariez jamais de votre jeune pupille…

N° 1544 - Rappelle-toi (Alexyanne)

3,05 €
Extrait : Depuis un peu plus d'une heure, le train n'était plus express, mais omnibus… Il ne faisait plus entendre son long sifflement tragique, au moment de brûler les gares ; les petites maisons, en bordure de la voie, ne s'effaçaient plus devant lui dans un vent de panique ; le bruit de ses roues n'avait plus cette note autoritaire et triomphante qui, depuis Paris, était revenue à un rythme régulier dans le chant de sa marche… Il ralentissait souvent, maintenant, le train naguère si orgueilleux de sa vitesse et de sa force. Il arrivait dans les petites gares en s'annonçant, en s'excusant presque de troubler la paix des champs environnants… Et il repartait avec des halètements poussifs. On aurait dit qu'il avait vieilli. Jeanine, debout dans le couloir, fumait la dernière cigarette avant l'arrivée à Parchy. Elle se faisait, au sujet du train, ces réflexions un peu puériles, et se demandait s'il en serait de même pour Philippe, lorsqu'il ne serait plus le brillant météore filant à toute vitesse dans le ciel de la gloire, faisant pâlir les étoiles plus anciennes, jetant ses feux aveuglants, projetant dans une ombre plus dense encore qu'avant son passage les petits feux qui essayaient de se survivre…
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