Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Lili S. Junod
  • Auteurs: Louise Gravise
  • Auteurs: Marcel Priollet

N° 1159 - Rivale de sa mère (Marcel Priollet)

3,05 €
Extrait : Sur la grande route de Paris, qui mène d'Enghien à Montmorency, deux jeunes filles montaient allègrement la côte. Leurs ombrelles ouvertes, aux tons chatoyants, jetaient sur leurs visages de jolis reflets. Une de ces jeunes têtes était blonde, comme des épis d'or, avec un frais visage tout rond, aux traits menus, aux yeux espiègles. C'était Yvonne Nangis, une jeune Parisienne venue pour passer la journée à la campagne auprès de son amie intime, Germaine Berlac. C'était ainsi que se nommait la plus grande des deux promeneuses, une brune, très pâle, aux grands yeux noirs et douloureux, à l'expression résignée de celles qui ont déjà beaucoup souffert. A la minute présente, la jeune fille oubliait sans doute ses peines, car un rire très doux, très cristallin, fusait par instant entre ses lèvres. — Je n'en puis plus ! soupira tout à coup la blonde Yvonne. Je renonce à aller plus loin. — Encore un peu d'endurance, et tes efforts seront récompensés ! encouragea Germaine en souriant…

N° 1631 - La cavalière de minuit (Lili S. Junod)

3,74 €
Extrait : Juste Delrode vida sa pipe d'un geste familier en la toquant à petits coups secs contre le mur de l'âtre où rougeoyaient les derniers tisons. Son visage boucané par les intempéries, la vie en plein air, les épreuves des dernières années de guerre, reflétait une expression maussade, accentuant la dureté du regard enfoncé et des lèvres minces qui jamais ne souriaient. Sa femme, la Maria, effacée, humble, toujours craintive devant ce maître redouté qui, jadis, l'avait choisie pour sa beauté, alors qu'elle n'était qu'une pauvre orpheline élevée par les soeurs, épiait en tremblant les signes de contrariété silencieuse qu'elle voyait figer les traits de Juste. Sa bonne figure douce gardait malgré le temps et l'âge une finesse exquise, le même bleu pur des yeux, un bleu de vitrail au soleil, étonnamment clair. Soudain tonna la voix de son homme : — Dis donc, la Maria ! Sais-tu ben qu'not'fille a fait tant d'progrès qu'la maîtresse d'école voudrait qu'al aille finir d'étudier dans eun'ville de par ici ? Ça m'plaît point, j'te l'dis tout franc…

N° 1698 - Quand l'amour veut vivre (Louise Gravise)

3,05 €
Extrait : — Le malade est perdu... Jean Lallier redressa sa haute taille, et foudroya du regard son assistant. — Je le sauverai ! Si vous flanchez, Lausac, allez ailleurs ! L'opération était assurément particulièrement délicate. Un massage du coeur avait déjà paré à une première alerte. Le patient était âgé et les réactions de l'organisme trop lentes. Le Dr Lallier l'avait prévu. Mais il fallait tenter cette intervention. C'était cela ou la mort inévitable. En toute conscience, il avait choisi. — Le coeur faiblit ! annonça l'anesthésiste, de sa voix calme, impersonnelle, comme perdue dans le silence blanc de la salle. Lallier sentait la sueur lui perler le long des tempes et tomber goutte à goutte dans son col, dans son masque… Un flot de sang jaillit d'une veine qui venait de céder sous une pince. Lallier leva les yeux et surprit un sourire narquois sur le visage de l'interne ; un jeune homme qui croyait tout savoir et se targuait de faire des diagnostics infaillibles…
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