Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Louise Gravise
  • Auteurs: Léopold Remon
  • Auteurs: Steph

N° 1696 - Sa vraie maman ! (Léopold Remon)

2,92 €
Extrait : C'était une pauvre demeure que celle où la vieille Marie Méry se mourait. Une grande pièce au sol dallé, une alcôve et un petit réduit où l'on gardait quelques provisions, composaient le modeste intérieur. Des bouquets d'oignons suspendus décoraient les poutres. La vaste cheminée, quelques misérables meubles ornaient la pièce principale qui s'ouvrait de plain-pied sur le jardinet. Parfois, deux ou trois poules effrontées s'aventuraient jusqu'à la paillasse où dormait Pierrette. C'était toute la basse-cour de Marie Méry qui nourrissait ces volatiles de quelques miettes, et leur laissait le soin de dénicher dans les champs d'alentour le plus clair de leur subsistance. Pauvre, Marie Méry l'était, mais à la façon indifférente des vieilles paysannes qui savent côtoyer la misère sans tomber dans le sordide. Elle ne possédait aucun bien, n'avait ni bétail, ni terre. Et la maison ne lui appartenait qu'en vertu de son abandon dont elle avait su profiter depuis si longtemps…

N° 1151 - Le voile du mystère (Steph)

2,92 €
Extrait : — La peste soit de ce sale vent ! Je suis glacé jusqu'aux os ! murmura, coléreux, Marcel Champlon en enfouissant les mains dans les poches de son pardessus, au col frileusement relevé. La poussière soulevée sur les trottoirs parisiens se mêlait aux feuilles mortes des Champs-Elysées. Des prospectus non encore enlevés par les employés de la voirie, voltigeaient, couraient, jouant avec les feuilles qui tourbillonnaient. Marcel marchait très vite, le long de la belle avenue, car il détestait par-dessus tout le vent, et il lui tardait d'arriver au magasin d'automobiles dans lequel il occupait la première place de vendeur. Ses qualités persuasives, sa façon élégante et distinguée de faire l'article aux clients, avaient contribué beaucoup à le faire apprécier du directeur de la firme qui possédait dans le quartier le plus luxueux de la grande ville, le plus beau et le plus vaste magasin d'exposition…

N° 1714 - Personne au monde... (Léopold Rémon)

3,74 €
Extrait : Quand Charles Bocham pénétra dans son bureau, le scribe indigène était déjà au travail. Le jeune homme bourra sa pipe, déplaça quelques dossiers, prit un roman policier. C'était vraiment un emploi de tout repos. L'employé maori se chargeait des paperasses et s'en tirait fort bien tout seul. Pourtant, le règlement prévoyait que le titulaire du poste devait être licencié en droit. Voilà pourquoi, depuis trois ans, Charles Bocham avait quitté la France. Trois ans ! Il avait débarqué à Tahiti comme Alice au pays des merveilles. C'était presque trop beau, trop colorié. L'air était trop doux, les parfums trop sucrés, la mer et le ciel trop bleus. Mais avec le temps, les couleurs s'étaient ternies, les parfums fanés. Aujourd'hui, Charles Bocham crevait d'ennui. Même la prochaine venue de sa fiancée ne parvenait pas à le tirer de sa lassitude. Le bateau, actuellement, devait franchir le canal de Panama. Il lui faudrait dix-huit jours avant de pénétrer dans la rade de Papeete. Ce délai parût soudain formidablement long à Charles Bocham, plus long que les trois années pendant lesquelles il avait attendu, tout d'abord, sa titularisation, constitué ensuite un petit pécule pour monter son ménage. A présent que le but était en vue, il se rendait compte qu'il n'en pouvait plus, que sa chair et son âme se refusaient à prolonger l'épreuve…

N° 1698 - Quand l'amour veut vivre (Louise Gravise)

3,05 €
Extrait : — Le malade est perdu... Jean Lallier redressa sa haute taille, et foudroya du regard son assistant. — Je le sauverai ! Si vous flanchez, Lausac, allez ailleurs ! L'opération était assurément particulièrement délicate. Un massage du coeur avait déjà paré à une première alerte. Le patient était âgé et les réactions de l'organisme trop lentes. Le Dr Lallier l'avait prévu. Mais il fallait tenter cette intervention. C'était cela ou la mort inévitable. En toute conscience, il avait choisi. — Le coeur faiblit ! annonça l'anesthésiste, de sa voix calme, impersonnelle, comme perdue dans le silence blanc de la salle. Lallier sentait la sueur lui perler le long des tempes et tomber goutte à goutte dans son col, dans son masque… Un flot de sang jaillit d'une veine qui venait de céder sous une pince. Lallier leva les yeux et surprit un sourire narquois sur le visage de l'interne ; un jeune homme qui croyait tout savoir et se targuait de faire des diagnostics infaillibles…
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