Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Max Dervioux
  • Auteurs: Michèle Brémont
  • Auteurs: René Poupon
  • Auteurs: Yves Norbel
L'orpheline (René Poupon) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1662
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N° 1662 - L'orpheline (René Poupon)

3,74 €
Extrait : Mme Saint-Clair regarda son fils et soupira : — Enfin, dit-elle, je suis bien aise que tu sois décidé à revenir près de moi. L'air de la capitale ne te convenait pas. Trop de distractions, trop de femmes… Elle sourit : — A présent que ton mariage avec Suzanne Verneuil est en bonne voie, j'espère que tu vas te décider à mener une vie irréprochable. Je serais peinée si un de tes écarts de conduite venait à faire échouer ce projet depuis si longtemps caressé. Je sais bien qu'il faut que jeunesse se passe, aussi t'ai-je suffisamment laissé la bride sur le cou pour qu'à ton tour, tu consentes à m'écouter. Au demeurant, Mlle Verneuil est une jeune fille de bonne famille, charmante, fort bien éduquée et nantie d'une dot confortable, ce qui ne gâte rien. D'ailleurs, tu la connais… Mme Saint-Clair parlait d'une voix enjouée et douce, mais dont n'était point exclue la fermeté. On la sentait décidée à mettre un terme à la vie orageuse de son fils. Celui-ci s'en apercevait et il s'efforçait à celer son irritation…

N° 1526 - Jacqueline et l'amour (Michèle Brémont)

3,74 €
Extrait : Un petit magasin… Un tout petit magasin !… Mais si joli ! Joli à croquer ! Deux minuscules vitrines, capitonnées de satin blanc à bouton d'or ; d'un côté, un grand vase de fleurs fraîches, toujours renouvelées, avec une seule paire de bas, mais quels bas ! fins comme une brume traversée de rayons de soleil ; de l'autre, deux flacons de parfum seulement, mais quels flacons ! d'un cristal, d'une forme ! Et la porte, tout étroite est garnie d'un motif en fer forgé en forme de coeur. C'est ravissant. Aucune femme ne peut passer devant cet amour de magasin sans s'arrêter un moment et soupirer d'envie et d'admiration. Aucun homme non plus…

N° 1603 - Chantage d'amour (René Poupon)

4,92 €
Extrait : Cette jeune fille si timide et si pâle, si frêle aussi dans sa robe de soie blanche, eût-on jamais dit qu'elle avait vingt-deux ans ? Elle en paraissait seize ou dix-sept, et rien dans son comportement n'impliquait plus de maturité. Sauf, peut-être, lorsque son bleu regard de poupée se fixait sur Jacques Groix…

N° 1611 - Mystérieuse amante (René Poupon)

3,56 €
Extrait : Tant il faisait chaud, en cette fin de saison, que l'air collait à la peau. Les pierres du vieux port dardaient comme chauffées à blanc, et dans le petit bistrot, l'ombre verte du store était chargée d'un parfum d'alcool et d'anis. Hélène poussa la porte à claire-voie. A cause du contraste avec le soleil du dehors, elle ne distingua d'abord que des taches blanches dans la pénombre. …

N° 1626 - Une femme avait trahi (Yves Norbel)

2,90 €
Extrait : L'océan commençait enfin à s'apaiser après de longues heures de tempête. Il avait encore des cris sourds mais c'étaient ceux d'un fauve qui n'en peut plus d'avoir trop ragé. Cependant, il demeurait caché sous une brume à couper au couteau, une brume tellement épaisse qu'on n'aurait su dire où commençait le ciel et où finissait l'eau. Elle était glacée…

N° 1660 - Les lois de l'amour (Michèle Brémont)

3,74 €
Extrait : — A la santé des fiancés ! On entendit sauter le bouchon de la bouteille de cidre cacheté et, tout aussitôt, le liquide ambré bouillonna hors du goulot, tandis que les coupes se tendaient à bout de bras, autour de la table, et que M. Trézelot faisait de son mieux pour ne pas laisser le délicieux liquide glacé se répandre sur la nappe. Des cris, des rires fusèrent, rires aigus des femmes, rires profonds des hommes, tandis que les verres s'entrechoquaient, gaiement : — Embrasse-la, mon petit, embrasse-la ! — Mais oui, voyons, qu'est-ce que tu attends ? Hervé Ladaman se leva et, sa coupe en main, se pencha au-dessus de sa petite fiancée. Une émotion mal contenue humectait ses larges prunelles, d'un noir de jais, et ses belles lèvres tremblaient un peu. Il s'efforçait de dominer la contraction de sa gorge, mais son sourire tendre et implorant proclamait qu'il n'était pas en état de prononcer une parole…

N° 1663 - Le maître des coeurs (Max Dervioux)

3,74 €
Extrait : Renaud Sorel regarda la maison de granit située à l'entrée de cette petite ville du Morbihan où il était venu chercher oubli et solitude. — On dit qu'elle est hantée, remarqua-t-il en souriant. La vieille dame chargée de la location hocha la tête gravement : — Cela dépend des gens qui l'habitent. Ceux qui ont peur, dame… C'est pour ça que le prix en est si bas, m'sieu le Parisien. —Oh ! je ne redoute pas les fantômes, cela m'amuserait même de me rencontrer avec l'un d'eux, fit-il avec quelque ironie. — Monsieur est peut-être venu ici pour faire des expériences ? — Qui sait… Il s'adonnait, en amateur, aux sciences diverses, lorsque l'art, dans lequel il s'était illustré, lui laissait des loisirs. Paysagiste déjà célèbre par ses toiles hardies, Sorel avait révolutionné les lois de la peinture, en la ramenant vers plus de logique tout en laissant aux jeux de la lumière une prépondérance pleine d'intensité…

N° 1630 - L'aveu d'une honte (Max Dervioux)

3,74 €
Extrait : — On peut vous embaucher pour aider à la décoration de la salle, il y aura un grand gala, demain soir au casino et il nous faut des girandoles d'ampoules électriques… Puisque vous vous y connaissez… Pierre Guerlin murmura : — J'accepte… Il avait faim… Après avoir tenté vainement de trouver divers emplois, à Paris, il avait pris le train pour Deauville en plein mois d'août, espérant bien dénicher du travail enfin. Les excellentes études qu'il avait faites ne lui avaient servi à rien mais il possédait à son actif quelque adresse manuelle. C'était son plus sûr bagage. Tous les siens étaient morts, il n'avait pas de bien, que ses deux mains et son cerveau, inutilement meublé des connaissances courantes réclamées dans les examens. C'était un grand garçon au maigre visage, aux yeux d'acier bleu, racé en dépit de ses brusques façons, dues à l'amertume que lui inspiraient ses nombreuses déconvenues dans ses recherches pour une situation. A Deauville il allait pouvoir vivre pendant quelques semaines, puis il repartirait chercher de l'ouvrage ailleurs…

N° 1147 - L'amour aux enchères (Marx Dervioux)

3,05 €
Extrait : Lia Bermin relut plusieurs fois d'un air atterré, la lettre qu'elle tenait entre ses mains... Francis, son petit Francis, c'était impossible... Il n'avait pas fait ça. Elle sentait le sol se dérober sous elle, dans la modeste chambre de cette pension de famille située sur les hauteurs de Dinard. Cette catastrophe était pire que tout, et pourtant, le destin ne l'avait guère ménagée jusqu'alors… Orpheline de père et de mère à dix-huit ans et complètement ruinée, mal préparée pour la lutte, elle avait dû prendre le premier emploi venu, celui de manucure dans un institut de beauté parisien, qui l'avait envoyée sur cette plage pour la saison d'été dans une succursale proche des grands hôtels. Son frère Francis, un peu plus jeune qu'elle, en sortant de l'Ecole du Commerce, avait trouvé un poste de comptable dans une fabrique de Limoges. Brun, autant qu'elle était blonde, séduisant, fougueux, révolté souvent contre le sort rude il avait connu, dans la ville qu'il habitait, une jeune femme mariée dont il avait fait sa maîtresse, et, pour satisfaire les caprices de celle-ci, ne s'était-il pas peu à peu endetté, puis affolé il avait volé une somme de cent mille francs dans la caisse qui lui était confiée : Voilà ce qu'il avouait à sa soeur…

N° 1566 - Tu seras comtesse (Max Dervioux)

3,74 €
Extrait : Mireille regarda avec admiration autour d'elle. Le vieux château, situé en plein Rouergue, d'une si fière allure, entouré de bois, faisait une fameuse opposition avec l'humble logis qu'elle avait habité jusqu'alors, en compagnie de son père, ancien domestique retraité des comtes de Girac. Elle avait passé son enfance en Dordogne, chez sa grand-mère, qui l'avait élevée quand elle était orpheline et pendant que Gustave Méchain était encore en service au manoir de ses maîtres. Mireille avait vécu comme une paysanne, puis elle était entré dans une modeste pension, où elle avait acquis une solide instruction. L'aïeul était morte au moment où la jeune fille atteignait ses dix-huit ans, et son père, qui avait vu ses forces décliner après plusieurs bronchites successives, était revenu vivre auprès d'elle, au pays. A soixante ans, après avoir servi fidèlement le vieux comte de Girac, il avait reçu de lui une pension de trente mille francs. Celle-ci eût été insuffisante s'il n'y avait ajouté le revenu de son petit bien…
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