Le Petit Livre

Parution hebdomadaire du Samedi, la collection « Le Petit Livre... » comprend 2006 titres parus de 1912 à 1958 — avec une interruption de 1941 à 1946. Les couvertures sont illustrées par Georges Vallée ou C. Sogny. Vingt-et-un titres sont écrits par Georges Simenon sous les pseudonymes de Jean Du Perry, Georges Sim, Georges-Martin Georges, Jacques Dersonne, Jean Dorsage,...

Collection Le Petit Livre - Éditions FERENCZI - Livres d'occasion

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  • Auteurs: Netty Delance
  • Auteurs: Rebecca Vence
  • Auteurs: René-Paul Noël
  • Auteurs: René Duchesne
  • Auteurs: Willie Cobb
Le loup dans la bergerie (Rebecca Vence) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1914
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N° 1914 - Le loup dans la bergerie (Rebecca Vence)

4,50 €
Extrait : — Monsieur Reggiano, permettez-moi de vous rappeler à l'ordre. Votre tenue, votre genre ne sont pas exactement ceux qui conviennent à l'esprit de cette maison. Si vous tenez à rester parmi nous, comme je tiens moi-même à vous garder, il faudra que vous changiez. Rémi Reggiano était en train de fumer nonchalemment, assis sur une table de jardin, en balançant ses longues jambes dans le vide. Il bondit sur ses pieds, blessé à vif. — Comment ! dit-il insolemment, vous avez quelque chose à redire à mon « genre » et à ma « tenue » ? — Certainement ! — Et à mon travail également ? — Non. Votre travail est parfait, vous êtes un garçon très capable et très actif. C'est la raison pour laquelle je me donne la peine de vous signaler ce qui cloche. — Mais enfin, s'écria-t-il, que me reprochez-vous ? — D'abord, vous fumez trop. Vous fumez à toute heure du jour et dans n'importe quelle circonstance. Vous devriez vous surveiller car les enfants le remarquent, et vous risquez de perdre une partie de votre prestige…

N° 1959 - Son autre visage (Rebecca Vence)

3,05 €
Extrait : Il était près de dix heures du soir. Une aigre bise cinglait les rares passants qui se hâtaient, resserrant sur eux leurs manteaux aux cols relevés. Jean-Claude, sa serviette sous le bras, revenait de chez un camarade qui l'avait invité à partager son repas. Comme il avait eu des cours jusqu'à l'heure du dîner, il n'avait pas eu le temps de passer chez lui. A la place Malesherbes, il se dirigea vers la station de métro, et l'atteignait juste au moment où une jeune fille émergeait de l'escalier. Une très jeune fille, tête nue, cheveux flottants, vêtue d'un duffle-coat couleur moutarde et d'un collant noir, l'uniforme de la jeunesse actuelle, celle tout au moins qui se dit affranchie. Jean-Claude ne l'aurait certainement pas remarquée si elle ne s'était brusquement arrêtée, l'air perplexe, et si elle n'avait sorti de sa poche un plan de Paris qu'elle déplia sous le réverbère. Elle l'examina de très près, clignant des yeux. Jean-Claude s'approcha d'elle : — Puis-je vous aider à vous orienter ? proposa-il. La jeune fille tourna vivement la tête, le toisa sans la moindre gêne : — Je cherche le cinéma de la rue Cardinet, dit-elle d'une voix claire et bien timbrée…

N° 1286 - L'amour d'un inconnu (Willie Cobb)

3,05 €
Extrait : Le timbre de la porte d'entrée résonna. L'homme qui, assis devant le bureau, dans le studio ensoleillé, classait des papiers en en déchirant parfois nerveusement qu'il jetait dans une corbeille, cessa tout mouvement. Quand on a déclaré qu'on n'y est pour personne, il importe de ne faire aucun bruit qui puisse révéler votre présence. Il écoutait. Un vieux domestique parut : — C'est M. Roques, dit-il. — Bien. Fais entrer, mon vieux Victor. Et surtout, hein? Personne d'autre ? Si l'on me demande, je suis parti en voyage. — Soyez tranquille, monsieur. J'ai bien compris, allez ! La porte s'ouvrit, encadrant la silhouette d'un grand garçon brun, rasé. Les deux hommes se serrèrent la main. Il était visible qu'ils étaient émus tous les deux mais qu'ils ne voulaient pas le paraître. — Assieds-toi, Bernard. Tu es gentil d'être venu. Je te remercie. — Oh ! Léonard ! Tu blagues ? Des remerciements entre nous, des vieux copains !…

N° 1644 - On peut rêver d'amour (René-Paul Noël)

4,92 €
Extrait : Quelqu'un dit : — C'est scandaleux !  Mais on ne l'écoutait pas. Sur le quai de la gare, un employé s'avançait et la foule des voyageurs bloqués à Saint-Sulpice se porta à sa rencontre dans un mouvement impétueux. Le cheminot ouvrit les bras d'un air désappointé : — Je vous en prie… On vient de me téléphoner : les dépôts sont en grève, aucune machine ne peut sortir. …

N° 1295 - La fille du désert (René Duchesne)

3,56 €
Extrait : Alger, généralement des plus calmes avant le crépuscule, avait ce jour-là ses rues principales envahies par une foule surexcitée qui se massait çà et là devant chaque magasin, chaque grand hôtel, pour lire l'affiche bariolée fraîchement collée aux murs. « Société des Amis de l'Afrique du Nord. A l'occasion de l'Exposition internationale de Paris… Un grand concours est offert…» …

N° 1654 - Rendez-moi mon enfant (René-Paul Noël)

6,00 €
Extrait : Myrtille Lacaule s'était adossé à la cheminée et, le visage crispé, elle suivait le manège de Deschamps présentant Simone à ses amis. Mais quoi que fasse Myrtille, son regard revenait se poser sur sa rivale ! Ainsi c'était là la jeune fille qui lui avait ravi l'amour de Pierre. Avec la sévérité d'une femme jalouse, elle la jugeait insignifiante et fade…

N° 1558 - Vengeance posthume (Netty Delance)

3,05 €
Extrait : Antonio Tempico s'approcha de la fenêtre, se pencha sur le jardin, d'où montait le rire clair de Madalena. Madalena riait, Madalena était heureuse ! Il n'en fallait pas plus pour le remplir d'une profonde joie. Depuis dix ans, depuis la mort de sa femme, il ne vivait que pour sa fille, sans autre but que la combler, la choyer, lui faire une existence douce. Il travaillait, il gagnait de l'argent, beaucoup d'argent… pour elle. Et, s'il avait de l'ambition, c'était encore et uniquement pour elle. Il s'était promis que, lorsqu'elle aurait dix-huit ans, elle serait une des jeunes filles les plus richement dotées du pays. Il avait eu le courage, alors qu'elle n'était âgée que de huit ans, de s'en séparer, de la confier à une nourrice, et de s'enfoncer dans le fin fond du Mexique pour essayer d'y faire fortune. Plusieurs années durant, il avait mené la vie rude des prospecteurs de pétrole. La chance avait fini par lui sourire. Il se hâta de vendre le terrain pétrolifère qu'il avait découvert et vint s'installer dans une des régions tempérées — terras templados — du pays, sur les contreforts de la Sierra Madre , face au golfe de la Californie…

N° 1710 - Esclave du désir (Netty Delance)

3,74 €
Extrait : D'un même mouvement, tous les pensionnaires déjà attablés inclinèrent la tête avec un rapide coup d'oeil vers la porte. L'homme à qui s'adressait ce salut collectif — en réponse au sien — se désintéressa d'ailleurs immédiatement de l'assistance et gagna à grands pas la table qui lui était réservée. La pension de famille de Mlle Vertuchon comptait deux genres de clientèle : celle qui prenait ses repas à la table d'hôte et la clientèle plus restreinte mais privilégiée qu'on servait par petites tables. A vrai dire, les menus et les rations étaient les mêmes, et la très sensible différence de prix n'était pas justifiés par le blanchissage du linge — on servait sur des nappes de papier. C'était donc, tout simplement, une sorte de taxe supplémentaire imposée aux quelques individualistes qui préféraient la solitude ou l'intimité à la conversation générale, et leurs aises au coude-à-coude… Yvonne, la grosse servante dont les vingt ans opulents se passaient — à tort ! — de soutien-gorge, appelait ironiquement ces délicats les « serviettes » par opposition aux « torchons » qui constituaient le gros des pensionnaires…

N° 1715 - Fille du Canada (René-Paul Noël)

4,50 €
Extrait : Les chevaux étaient rassemblés dans un vaste enclos de perches, près d'un village dont on apercevait les fumées par-dessus le petit rideau de trembles. La journée était précieuse comme une opale. Des paysans endimanchés, Canadiens français ou Irlandais, se pressaient sur la place du marché. Des gosses criaient, des chiens aboyaient et le crincrin d'un violon rythmant une clogg-dance mettait sur le tout une joyeuse atmosphère de Kermesse. Jean Leclerc avait pris le bras de Pierre Daix, son vieux copain retrouvé. La bière et le Whisky aidant, les jeunes gens, entre deux éclats de rire, cédaient à l'attendrissement et évoquaient leur jeunesse — pas si lointaine ! — avec des : « Te souviens-tu… » qui introduisaient, dans leur conversation, un peu de la mélancolie des choses fanées. La foule s'ouvrait sur leur passage. Ce qui attirait surtout l'attention sur le couple, c'était le vêtement de Jean Leclerc, anachronique comme un gibus à la vitrine d'un chapelier. Les gosses, bouche bée, lui faisaient une escorte discrète, les jeunes  filles le regardaient avec une inlassable curiosité…

N° 1886 - Vous me plaisez infiniment (Rebecca Vence)

4,50 €
Extrait : Depuis quelques jours, Jacqueline Morhange avait remarqué que son amie avait le visage marbré de tache étranges. Un soir qu'elles se trouvaient ensemble dans le petit appartement qu'elles partageaient, rue de la Darse, à Marseille, Jacqueline en fit la remarque à Luce. — Ce doit être l'effet du soleil, expliqua Luce en détournant légèrement la tête. Tu sais que je ne l'ai jamais bien supporté. — Cela m'étonnerait répliqua Jacqueline, voilà je ne sais combien de week-end que tu ne bouges pas de la maison. Je me demande pourquoi, du reste ! Luce ne semblait pas disposée parler ; aussi Jacqueline prit-elle dans le porte-revues le dernier numéro de Rose et Bleue , le magazine féminin à la mode. Tandis qu'elle se plongeait dans sa lecture, Luce Verneuil, debout devant la glace, une serviette éponge sur les épaules, procédait à sa mise en plis, enroulant chaque mèche de sa belle chevelure d'un noir chaud et la fixant contre sa tête à l'aide d'une épingle-neige. Luce entendit soudain sa camarade éclater de rire…

N° 1672 - L'impossible vengeance (Netty Delance)

3,74 €
Extrait : — Je t'assure, dit Simone en riant, que nous sommes venues par là !... Claudine haussa les épaules sans cacher sa mauvaise humeur : — Avec toi, on a toujours des avatars de ce genre !... Il était si simple, trop simple, sans doute, de rester avec les autres, devant la terasse... Mais non, il a fallu aller visiter le parc !... La prochaine fois, je te laisserai aller seule. Au lieu de se fâcher, Simone pouffait. Elle était aussi « parigote » et fille des faubourgs, avec son petit nez en l'air et son accent, que Claudine était racée, distinguée, d'une dignité un peu hautaine d'ailleurs. Et leurs caractères étaient tels que le laissait deviner leur aspect respectif. Belle et dominatrice, Claudine avait, dès son entrée dans la maison Jean-Jacques Flath, subjugué sa camarade de travail dont le coeur sensible ne demandait qu'à se dévouer…
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