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Littérature généraliste | Livres d'occasion

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  • Auteurs: Jean Vignaud
  • Auteurs: Noah Gordon
L'Hôpital du soupçon (Noah Gordon) - Le livre de poche N° 15296
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L'Hôpital du soupçon (Noah Gordon) - Le livre de poche N° 15296

2,74 €
Boston, 1969. Dans un grand hôpital de la ville, les destins de trois jeunes et brillants médecins se croisent... Chirurgien doué, issu d'une riche famille cubaine, Rafael Meomartino a épousé Elizabeth, la nièce du chef de service. Originaire d'un milieu populaire, Adam Silverstone est un travailleur acharné, animé d'un farouche désir de réussite. Le plus jeune, Spurgeon Robinson, seul interne noir de l'hôpital, doit quant à lui subir les préjugés racistes qui ont cours dans ce milieu. Ces hommes, qui se côtoient chaque jour auprès des patients, vont nouer des relations complexes, allant de l'amitié à la rivalité, tandis que plane au-dessus d'eux l'ombre de la « commission de mortalité », terrifiante instance chargée d'examiner les cas de décès survenus au sein de l'hôpital. Entre leurs ambitions, les exigences de leur métier et les aléas de leur vie personnelle, cette année va, pour tous les trois, se révéler décisive... A travers les drames, les angoisses, mais aussi les espoirs et les miracles qui tissent chaque jour la vie de l'hôpital, Noah Gordon, alliant le souffle romanesque à un minutieux souci du détail vrai, nous dévoile les coulisses de ce prodigieux théâtre humain.

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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