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  • Auteurs: Alec d'Ayrolles
  • Auteurs: Edouard de Keyser
  • Auteurs: Emilie Hubert

La grande aventure (Émilie Hubert)

6,75 €
Maud et Émilie sont deux amies inséparables qui aiment faire ensemble les quatre cents coups. Alors, quand l'une propose de jouer aux enfants perdus dans les bois, l'autre accepte sans hésiter. Une corde pour grimper, un drap pour monter une tente, quelques vivres pour subsister. Les voilà prêtes pour l'aventure. La grande. Mais, dans les bois, il fait vite sombre, surtout quand il pleut. Et puis, on n'est pas à l'abri de rencontres inquiétantes…

N° 16 - Le compagnon de route (Edouard de Keyser)

8,00 €
Extrait : Le paquebot s'est enfoncé dans la nuit. Sur cet asile infime, des centaines d'existences sont livrées aux caprices des éléments, et pourtant, quelle profonde impression de sécurité ! Je viens de parcourir le pont, de la proue à la poupe. Le roof était déjà plongé dans les ténèbres. D'une écoutille jaillissait un peu de lumière jaune. Deux silhouettes droites, précises, se détachaient sur le ciel gazé d'argent : l'officier de quart, appuyé contre une bataille de la passerelle, et un homme d'équipage debout à l'extrême pointe du bâtiment, comme le prorète de l'ancienne marine, et tellement immobile au sommet de l'angle que j'ai songé à l'alpestre des nefs antiques. Sur le deck, un voyageur amoureux des nuits fraîches adoptait un banc pour couchette. Deux prêtres se promenaient en riant. Il y a d'ailleurs beaucoup de prêtres à bord, car le Portugal , des Messageries Maritimes, emporte le pèlerinage français vers la Terre Sainte : durant la matinée, on ne peut ouvrir la porte du bar du fumoir ou du salon sans tomber en pleine messe. Partout des boîtes-chapelles étalées, des officiants en mal d'équilibre, et des pèlerins-enfants-de-choeur, très émus de promener le missel et les burettes sur un semblant de roulis…

N° 1545 - Le gardien du bonheur (Alec D'Ayrolles)

3,74 €
Extrait : Tout ce que l'île comptait de valide - hommes, femmes, enfants ou vieillards - était massé autour de la crique, pour suivre la « compétition » ; c'est dire qu'il n'y avait, pratiquement, personne dans les maisons, car les habitants de Motu-Ahi ne sont pour ainsi dire jamais malades (il n'y a même pas de médecin dans l'île : on en a fait venir un, dans les cas extrêmes, de Papeete) ; ils atteignent facilement un âge biblique, puis, un beau jour, jugeant qu'il serait indiscret d'encombrer plus longtemps la famille de leur inutile personne, ils s'endorment à jamais. Oui, les Motu-Ahiens (c'est ainsi, je pense, qu'il convient de nommer les « naturels » de l'île) vivent vieux, et ils vivent heureux, en profitant de l'éternel printemps du climat polynésien et en se contentant, avec sagesse, des poissons qui viennent tout seuls dans les filets, du gibier qui veut bien se suicider dans les pièges, et les fruits — oranges, bananes, noix de coco et mayorés … — qui poussent en telle abondance qu'il suffit de s'amuser à grimper aux arbres pour en avoir non seulement assez pour son propre ravitaillement mais, même pour en exporter un peu…
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