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  • Auteurs: Alex Coutet
  • Auteurs: Lili S. Junod

N° 188 - La poudrerie de Rottweil (Alex Coutet)

9,90 €
10 Gravures Extrait : « Je parie, monsieur, que vous avez reçu des nouvelles de France ?… — Oui, ma bonne Martha, tu le vois, je travaille à les traduire. » Penché sur un journal allemand, sur la huitième page consacrée tout entière à la publicité, la plume à la main, ce Français égaré en pleine Allemagne, pour y remplir sa mission, déchiffrait, au milieu du texte d'une annonce, en apparence anodine, les caractères convenus, qui constituaient sa correspondance avec les siens. De temps à autre, ainsi, par l'intermédiaire d'une succursale de Bâle, de Berne ou de Zurich, les agences de publicité Rudolph Mosse ou Haasenstein et Vogler transmettaient inconsciemment, aux journaux le Berliner Tageblatt ou la Koelnishe Zeitung , un texte d'annonce commerciale quelconque, dont les mots, les lettres, par une disposition spéciale, formaient d'autres mots, d'autres phrases qui avaient un sens caché…

N° 204 - Le trésor du tirailleur (Alex Coutet)

2,90 €
12 Gravures Extrait : UNE VISITE SINGULIÈRE C'est un tout petit hameau sur la route de Gand. Les Allemands y étaient déjà passés, mais au galop des chevaux de uhlans. Des français les avaient précédés, et les cavaliers ennemis semblaient lancés à leur poursuite. Où en était-on exactement, voilà qui était difficile à apprécier pour une jeune fille de seize ans, comme Gudule Vogelaert, qui, seule avec sa grand-mère, dans sa maisonnette du hameau de Sainte-Catherine, voyait passer depuis trois semaines, tantôt des soldats belges, chassés de Bruxelles par les Prussiens, tantôt des Français, ces fiers fusiliers marins, s'avançant hardiment à la rencontre de l'envahisseur, tantôt des coloniaux d'Afrique, insouciants du danger, allant toujours de l'avant, tantôt enfin des fantassins britanniques, venant on ne sait d'où et semblant battre en retraite. La retraite, voilà ce qui apparaissait de plus clair à la jeune Belge, car, successivement, fusiliers, coloniaux, guide du Limbourd, étaient repassés par le hameau et gagnaient en toute hâte la Flandre occidentale…

N° 1631 - La cavalière de minuit (Lili S. Junod)

3,74 €
Extrait : Juste Delrode vida sa pipe d'un geste familier en la toquant à petits coups secs contre le mur de l'âtre où rougeoyaient les derniers tisons. Son visage boucané par les intempéries, la vie en plein air, les épreuves des dernières années de guerre, reflétait une expression maussade, accentuant la dureté du regard enfoncé et des lèvres minces qui jamais ne souriaient. Sa femme, la Maria, effacée, humble, toujours craintive devant ce maître redouté qui, jadis, l'avait choisie pour sa beauté, alors qu'elle n'était qu'une pauvre orpheline élevée par les soeurs, épiait en tremblant les signes de contrariété silencieuse qu'elle voyait figer les traits de Juste. Sa bonne figure douce gardait malgré le temps et l'âge une finesse exquise, le même bleu pur des yeux, un bleu de vitrail au soleil, étonnamment clair. Soudain tonna la voix de son homme : — Dis donc, la Maria ! Sais-tu ben qu'not'fille a fait tant d'progrès qu'la maîtresse d'école voudrait qu'al aille finir d'étudier dans eun'ville de par ici ? Ça m'plaît point, j'te l'dis tout franc…
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